Le vieil homme qui disait «pourquoi»

E.E. Cummings

À propos du livre

Le vieil homme qui disait «pourquoi» et La petite fille qui s’appelait Je sont deux contes écrits par le poète américain e.e. cummings pour sa fille Nancy. Ils n’avaient encore jamais été traduit en français et nous révèlent une facette méconnue de l’auteur. Son univers se fait féérique, surprenant, absurde. On songe à Lewis Carroll.

Cummings-illustrationL’ouvrage est illustré et imprimé à l’encre argentée sur papier noir.

E.E. Cummings a écrit ces contes pour sa fille Nancy “Mopsy” Thayer, née en 1919 de sa liaison avec Elaine Orr Thayer, femme d’un de ses amis qu’il épousera en 1924. Le mariage ne durera que six mois et Cummings sera séparé de sa fille durant une vingtaine d’années. Lorsqu’en 1947, il invite Nancy à venir lui rendre visite, la jeune femme ne sait pas que Cummings, poète qu’elle admire, est son père. Elle l’apprendra quelques mois plus tard.
Le vieil homme qui disait « pourquoi » a été écrit dans les années 20 alors que Nancy était enfant ; La petite fille qui s’appelait Je, en revanche, a été écrit durant l’été 1950. Ces contes, accompagnés de deux autres, ont été publiés pour la première fois chez Harcourt, Brace, Jovanovich à New-York, en 1965, avec des illustrations de John Eaton.

Presse

Au-delà du texte, c’est ici le travail méticuleux d’impression à l’encre argentée qui éblouit. Si vous n’avez pas d’enfant, dépêchez-vous d’en faire.
Christophe Conte, Les Inrockuptibles.

Un joli conte à se lire côte à côte, à la nuit tombée, sous un ciel d’étoiles…
Martine Laval, Télérama.

Pour l’état civil, il était Edward Estlin (1894-1962). Les amoureux de littérature américaine le connaissent sous le nom de «e.e. cummings», qui tenait aux minuscules, histoire de dégonfler son moi. Romancier de L’Enorme Chambrée, merveilleux poète à la devise de William Blake — «L’énergie est ravissement permanent» — ,on le découvre délicieux conteur. Pour sa fille Nancy il inventera cette histoire de la fée qui mange chaque matin une assiette de lumière, boit un verre de silence et va voir le vieil homme dans la Lune qui rend l’univers fou avec ses «pourquoi». Une jolie surprise.
Bernard Loupias, Le Nouvel Observateur.

Suivi de "La petite fille qui s'appelait Je" - Contes traduits par Thierry Gillybœuf - Collection «Les contes singuliers»

2002

20 x 22,5

36 pages

isbn 978-2-912667-12-0

Épuisé