Entrer dans des maisons inconnues

Entrer dans des maisons inconnues

À propos du livre

Faulkner a envie d’une nouvelle veste et Apollinaire fait la vaisselle, Conrad embarque pour la première fois, Char arpente les collines, Mishima va au gymnase et Perros au café, Pessoa s’interroge sur la réalité de l’existence et Hemingway bougonne.
À chaque fois Christian Garcin était là…

Presse

Un petit ouvrage malicieux et délicieux. Christian Garcin entre dans la vie de vingt écrivains, il s’attache aux petites choses anodines de la vie, un détail, un objet, un instant partagé. […] Un régal à partager de toute urgence !
Bruno Corty, Le Figaro.

Christian Garcin s’écarte des sentiers battus, zoome sur un détail. En se précisant, le portrait élargit notre champ de vision.
Virginie Bloch-Lainé, Libération.

Des instantanés intimistes et fantaisistes.
Christine Ferniot, Télérama.

Chaque texte ne compte que deux ou trois pages mais ces esquisses de portraits, ces conversations à bâtons rompus sont de parfaites évocations. Les écrivains nous apparaissent dans le plus simple appareil critique, pourrait-on dire, loin des mythes et légendes qui se sont attachés à leurs personnes et à leurs vies.
Eric Chevillard, Le Monde.

Une douce incitation à la lecture.
Éric Dussert, Le Matricule des anges.

Un hymne à la littérature, à la lecture. Une véritable merveille.
Anthony Clément, librairie Caractères (Mont-de-Marsan), sur France 3 Aquitaine.

Un enchantement, au sens le plus magique du terme, que ces infimes machines à démonter le temps.
Jean-Luc Germain, Le Télégramme.

Des instants qui semblent volés, une intimité dans laquelle on entre avec délectation, tout en finesse.
Camille de Lapoyade, Sud Ouest.

 

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L’existence précaire des héros de papier

L’existence précaire des héros de papier

À propos du livre

Les personnages de Jean-Pierre Enard n’en mènent pas large. C’est lui qui tire les ficelles, le marionnettiste, le seul maître à bord : il fait et défait leur vie avec malice, il les affuble de noms ridicules, il les assassine ou les sauve au gré de ses envies. Pas facile d’être un héros de papier entre de telles mains.
Humour décapant, amour passionné, intrigues improbables, le roman-feuilleton n’est pas très loin et sert de prétexte à une plongée jubilatoire dans la France du début des années 80 : minitel, belles moustaches et Guy Lux à la télé.

 

Presse

Le style Enard est là. Phrases courtes, sens du détail, dialogues au cordeau. Un bonheur !
Bruno Corty, Le Figaro.

Un petit bijou.
Alexandre Fillon, Livres Hebdo.

 

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Contes à faire rougir les petits chaperons

Contes à faire rougir les petits chaperons

À propos du livre

Un romancier doit savoir raconter des histoires. Toutes sortes d’histoires, mêmes celles un peu particulières que lui réclament les trois jeunes femmes qui l’entourent et l’empêchent d’écrire son roman. Mais comment leur résister, elles ont de tels arguments…
Babar-EnardAlors il raconte, il revisite à sa manière, libertine et pleine d’humour, quelques-uns des contes de son enfance. On croise Pinocchio qui n’a pas que le nez qui s’allonge, trois petits cochons, non pardon, trois petites cochonnes bien délurées, ou des Petites Filles modèles qui ne le sont pas tant que ça. Quant à la mère Michel, elle a perdu son chat, mais de quel chat s’agit-il ?
Le romancier est content, ses histoires plaisent. Les trois coquines sont comblées. Et les petits chaperons n’en finissent plus de rougir.

Les contes sont illustrés de douze dessins à pleine page d’ Alban Caumont.
Il signe là une illustration malicieusement suggestive de ce livre coquin.

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Zobain

Zobain

À propos du livre

Zobain est marié, depuis quatre ans. Il aime sa femme, sa femme l’aime. Ils sont jeunes, pleins d’espérances, unis par un même goût pour la beauté, pour l’art, la littérature. Zobain est marié, depuis quatre ans, et la belle histoire dérape. Sa femme s’étiole, perd l’appétit, le médecin s’en mêle. Du repos, beaucoup de repos. On parle de maladie, de dépression, d’établissements spécialisés. Défilé de blouses blanches. Zobain est marié, depuis quatre ans, et sa femme est toujours vierge…

Zobain est le premier roman de Raymond Guérin, publié en 1936. Déjà l’écrivain avait vocation de « tout dire », même ce qui dérange. Il décrit avec minutie et une sincérité touchante le naufrage de son mariage, dans les moindres détails : « Zobain est un récit autobiographique, que j’ai tiré tout entier de ma vie. »

 

Presse

Vous devez lire Guérin ! Tout Guérin. C’est immense !
Jean-Claude Raspiengeas, Le Masque & la Plume (France Inter).

Éclatant de talent.
Jérôme Garcin, L’Obs.

Guérin cherche à saisir cette ambiguïté: le point où se rencontrent la plus terrible cruauté et la plus voluptueuse tendresse.
Alexandre Mare, Le Monde.

Le premier roman de Raymond Guérin est enfin exhumé. […] Une manière d’«autofiction». L’auteur, que l’on n’avait pas encore comparé à Céline, s’y dépeint tout en noirceur.
Olivier Mony, Sud Ouest.

Tout le livre est rempli d’une nervosité obsédante, la tension sexuelle qui sous-tend discrètement le récit lui donne des allures d’enquête psychologique involontaire. […] Une magnifique réédition.
Bernard Quiriny, l’Opinion.

 

Les libraires

Raymond Guérin n’épargne rien de l’amour que consument la colère et la honte, des jours qui perdent leur sens, quand la vie quitte doucement les cœurs.
Librairie L’Usage du Monde.

Ce premier roman de Raymond Guérin révèle un styliste exceptionnel.
Librairie L’Écume des Pages.

 

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Capharnaüm n°5

Capharnaüm n°5

Au sommaire de ce n°5, des textes inédits de

  • Louisa May Alcott
  • Frigyes Karinthy
  • Jerome K. Jerome
  • Thomas B. Thorpe

Pourquoi «Drôles d’idées» ? Eh bien parce qu’il est ici question d’utopies et de loufoqueries.

 

Capharnaüm est une revue éditée par les éditions Finitude, qui paraîtra de temps en temps.
Si c’est un peu trop vague, on dira qu’elle paraîtra une fois par an, voire un peu plus, ou un peu moins.

Il n’y a pas d’abonnement: vous pouvez la trouver ou la commander en librairie.

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Du fond de mon cœur

Du fond de mon cœur

À propos du livre

Inédites et passionnantes, les lettres de Jane Austen à ses trois nièces préférées dressent un portrait émouvant de l’auteur d’Orgueil et Préjugés.
En tante attentionnée, elle se montre toujours prête à guider ses jeunes nièces, à les conseiller. Elle leur parle d’écriture, de stratégie amoureuse, de sa vie à la campagne, avec l’humour et l’élégance qui font le sel de ses romans. Ces lettres révèlent une touchante intimité et on acquiert bien vite la conviction que Jane Austen n’avait rien à envier à ses attachantes héroïnes.
Pour compléter cette correspondance, nous avons ajouté trois textes, écrits par les trois nièces de Jane à propos de leur tante. Ce sont des documents émouvants, décrivant son physique, ses habitudes, son caractère.

L’ensemble de ces textes et de ces lettres n’avait jamais été traduit en français. Il nous a semblé opportun de les réunir et ce sont certainement les derniers textes de Jane Austen qui nous restaient à découvrir.

 

Presse

Ce joli petit livre est un véritable trésor.
Les Échos.

Des lettres mi-tendres, mi-vachardes de la grande Jane Austen. Un prolongement attachant de son univers romanesque.
Emily Barnett,  Les Inrocks.

Entre bienveillance et ironie, les conseils de tata Austen !
Grazia.

Un style enlevé.
Mathieu Lindon, Libération.

Le bon dosage entre le cœur et la raison.
Isabelle Potel, Madame Figaro.

Ponctuées d’un humour piquant et peu déférent, ces lettres sont comme un œil indiscret jeté dans une intimité qui reste secrète.
Isabelle de Montvert-Chaussy, Sud Ouest.

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Derrière les panneaux, il y a des hommes

Derrière les panneaux, il y a des hommes

À propos du livre

Pierre a tout abandonné, il vit dans sa voiture, sur l’autoroute. Là où sa vie a basculé il y a six mois.
Il observe, il surveille, il est patient.
Parmi tous ceux qu’il croise, serveurs de snack, routiers, prostituées, cantonniers, tout ce peuple qui s’agite dans un monde clos, quelqu’un sait, forcément.
Week-end du 15 août, caniculaire, les vacanciers se pressent, s’agacent, se disputent. Sous l’asphalte, lisse et rassurant, la terre est chaude, comme les désirs des hommes.
Soudain ça recommence, les sirènes, les uniformes.
L’urgence.
Pierre n’a jamais été aussi proche de celui qu’il cherche.

Joseph Incardona mêle les genres avec habileté et réussit un roman profond et ambitieux. Son style puissant et son art très cinématographique de la narration font mouche.

 

Presse

Ce roman haletant, ambitieux, au style nerveux, incantatoire, est une peinture sans concession d’un microcosme où «la tragédie est plus fréquente que le bonheur».
Emmanuel Romer, La Croix.

A la fois roman noir et tragédie contemporaine. […] L’écriture poétique, le rythme sans cesse en mouvement ajoutent encore de la puissance à cette œuvre sombre.
Christine Ferniot, Télérama.

C’est du beau roman noir, du très très noir, du très grand noir.
Alexandra Schwartzbrod, Libération.

Du grand roman noir, de la tragédie poétique.
Pop Fiction (France Inter).

Glaçant, bouillant, chirurgical.
Laura Sanchez, la Librairie francophone (France Inter).

L’écriture de J. Incardona est tranchante et rapide, elle a le don de faire surgir des images, des odeurs, un malaise palpable. On pense à certains romans de Michel Houellebecq.
Anne Pitteloud, Le Courrier.

Une œuvre brûlante.
Michel Abescat, Le Cercle Polar.

Du grand roman noir.
La Liberté.

Un roman noir haletant, dont les phrases vous hachent menu.
Éléonore Sulser, Le Temps.

Une nouvelle fois, Joseph Incardona nous prouve son talent de conteur d’histoires noires.
Amandine Glévarec, Librairies Payot (sélection des meilleurs romans de l’été).

 

Les libraires

Par son écriture fine et ciselée, l’auteur installe une ambiance aussi limpide qu’implacable.
Simon Gémon, Librairie Delamain (Paris).

Derrière les panneaux, il y a des hommes appelle évidemment aux hyperboles les plus enthousiastes.
Adrien Battini, Librairie Préambule (Cassis).

Un roman puissant, plein de poésie et de noirceur, rempli d’âmes tourmentées, de chaleur oppressante et de chair oppressée.
David, Librairie Gwalarn (Lannion).

L’auteur nous emmène exactement là où il le décide, au point d’impact précis où un homme croise la route de celui qui a brisé sa vie.
Amandine Glévarec, Librairie Payot.

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Dingue de la vie & de toi & de tout

Dingue de la vie & de toi & de tout

À propos du livre

À la publication de Sur la Route, le roman de Jack Kerouac, Neal Cassady devient un héros, presqu’un mythe. Il est et restera à jamais l’enfant terrible de la Beat Generation.
Insatiable, il est plus que jamais avide d’expériences et de rencontres.
Toujours au volant, pied au plancher, il participe à la naissance du mouvement hippie et de ce que l’on appellera la contre-culture américaine.
Le rock’n roll a remplacé le jazz, et Neal Cassady fait toujours swinguer la vie. Jusqu’à épuisement.

Inédites en français, ces lettres révèlent un homme à la hauteur de sa légende.

 

Presse

Un écrivain à part entière, un prosateur admirable, doté d’une énergie et d’une ambition folles.
Nathalie Crom, Télérama.

C’est l’Ouest américain qu’on entend ici, ainsi qu’une belle leçon de vie.
Yann Perreau, Les Inrocks.

Original en tous points.
Mathieu Lindon, Libération.

Cassady avait la grâce des voyous. Rien ni personne ne lui résistait.
Bruno Corty, Le Figaro.

Neal Cassady était une comète, un soleil. Un rêve capable d’enflammer des générations.
Christophe Mercier, Les Lettres françaises.

Une ode syncopée, lyrique, blagueuse à la plénitude des sens et du verbe. Se donne ainsi à voir et à aimer comment le voyou Cassady voulut mettre son Amérique en branle; comment il désirait toutes les femmes, toutes les musiques et tous les mots.
Hubert Artus, Le Monde diplomatique.

Vie réussie ? Vie ratée ? Peu importe, le livre est magnifique.
Marguerite Baux, Grazia.

Ça pulse, et c’est bon comme un roman qui régénérerait notre époque monochrome.
Catherine Castro, Marie-Claire.

Cassady brûle plus que jamais la chandelle par les deux bouts. […] Mille vies et une seule mort.
Marc Bertin, Sud Ouest.

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Les batailles d’Hastings

Les batailles d’Hastings

À propos du livre

Espèce d’idiote ! Pourquoi tu m’as fait ce coup-là ? Pourquoi ? Je ne t’aimais pas beaucoup, d’ailleurs personne ne t’aimait. Alors pourquoi moi ? Pour que je n’oublie jamais ce que j’ai vu quand j’ai ouvert la porte de notre chambre au Collège d’Hastings ? Tu avais pourtant l’air heureuse, l’autre jour au match de rugby et puis après au pub. Tu étais presque jolie, j’étais même jalouse.
Et maintenant, qu’est-ce que je vais faire ? Qu’est-ce que je vais dire à ta mère ? Tout le monde est gentil avec moi, les filles veulent aller chanter à ton enterrement mais je m’en fous. Tu m’emmerdes, Cynthia, et je ne savais pas qu’on pouvait avoir tant de chagrin.

Éric Haviland explore avec beaucoup de délicatesse le moment si fugace et pourtant si crucial où un événement dramatique fait basculer une adolescente dans l’âge adulte. À la manière d’un Henry James, il se fond dans le décor feutré d’un pensionnat anglais et nous offre un roman aux multiples entrées.

Presse

C’est touchant, sans être sentimental, vert, sans être mièvre. Dans cette version anglaise de Virgin Suicides, Eric Haviland réussit la prouesse d’emprunter à la fois à Virginia Woolf et à Amy Winehouse pour faire entendre, avec sa propre voix, le chagrin universel des jeunes filles en pleurs.
Jérôme Garcin, L’Obs.

Un roman d’apprentissage à l’écriture aussi délicate que précise.
Raphaëlle Leyris, Le Monde.

Eric Haviland mène son affaire avec une sobriété élégante.
Olivier Mony, Livres hebdo.

Ce roman se joue des frontières entre un récit à la Henry James, un roman naturaliste ou d’ambiance et le portrait d’une génération.
Alexandre Mare, Art Press.

Savant dosage entre la Virginia Woolf de Mrs Dalloway et la Sofia Coppola de Virgin Suicides.
Alexandre Fillon, Sud Ouest.

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Les quais de Chicago

Les quais de Chicago

À propos du livre

Le Chicago de Stuart Dybek n’est pas celui des majestueux buildings qui bordent le Lac Michigan, non, c’est plutôt le Chicago populaire de son enfance, celui des ­quartiers polonais ou mexicains, celui où la réalité cède parfois le pas au rêve.
Une ville où une fille à demi nue, prisonnière de la glace, légende urbaine pour certains, obscur fantasme pour d’autres, devient l’objet d’une quête désespérée. Où quelques accords d’une polonaise de Chopin s’échappant d’une bouche d’aération évoquent le souvenir d’un lointain pays et d’un amour oublié.
D’un quartier, d’une simple rue, Stuart Dybek crée un univers, c’est sans doute pour ça qu’il est l’un des plus grands nouvellistes américains d’aujourd’hui.

Peu importe où vous êtes né, après avoir lu ce livre, vous aurez grandi sur les quais de Chicago.

Presse

Dans la boue de Chicago, de l’or.
Astrid de Larminat, Le Figaro Littéraire.

Un petit trésor caché et plein de charme de la littérature US. […] Une atmosphère crépusculaire, baignée d’onirisme, qui est celle des souvenirs.
Raphaëlle Leyris, Les Inrockuptibles.

Les quatorze nouvelles du recueil sont autant de brillantes démonstrations de la puissance de cet indicibles sentiment poétique qu’offre la rêverie issue du souvenir.
Yves Le Gall, Le Matricule des Anges.

Un grand écrivain capable de faire d’un quartier, d’une rue, tout un univers.
Serge Airoldi, Sud Ouest.

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Le prix des âmes

Le prix des âmes

À propos du livre

Un soir, un peu par hasard, Lucie couche avec un homme qui se méprend sur son compte et lui tend quelques billets. La colère et l’indignation cèdent vite le pas au trouble, à la curiosité, puis à l’intérêt financier. Finalement, pourquoi pas ? Lucie devient une « occasionnelle », sans honte ni remords.
Mais la révélation de cette « occupation » bouleverse son psy. C’est un vieux médecin, en plein doute sur sa réelle utilité, sur le réconfort apporté à ses patients et sur la légitimité de se faire payer pour ça. Se sentir si semblable à Lucie – lui essayant de soulager les âmes, elle les corps – le laisse désemparé.

Dans un style à la fois mordant et sobre, avec cet humour subtil qui a fait le succès de ses précédents romans, Emmanuelle Pol épingle les faux-semblants d’une société qui feint d’ignorer que tout se monnaie, du corps à la parole.

 

Presse

Ce texte subtil et sensuel, écrit d’une plume ironique, sollicite l’idée que nous nous faisons de notre liberté.
Olivier Barrot, Un livre un jour.

Un roman qui fait pénétrer le lecteur dans les arcanes de l’âme humaine.
Michel Paquot, L’Avenir.

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Analyser la situation

Analyser la situation

À propos du livre

Pierre Autin-Grenier savait qu’il allait nous quitter. Alors il a préparé avec soin ce livre, celui qui paraîtrait de manière posthume. On y retrouve tout PAG : son style impeccable, son humour noir si caractéristique, sa tendresse aussi et son œil ouvert sur le monde tel qu’il ne va pas. Mais il a également voulu ce livre comme une sorte de bilan, l’ultime inventaire de la vie d’un écrivain.
PAG a tiré sa révérence, il l’a fait avec élégance, en nous laissant ce dernier cadeau.

Presse

Pierre Autin-Grenier n’a aucun goût pour le malheur et son écriture ne cesse de tenir la dragée haute à celui-ci, de contester allègrement sa souveraineté.
Eric Chevillard, Le Monde.

Analyser la situation s’avère un concentré de pur Autin-Grenier. La magie opère à chaque page.
Alexandre Fillon, Livres Hebdo.

Pierre Autin-Grenier était un Diogène mâtiné de Blondin, pressé de mettre du désordre rusé dans l’ordre des choses.
M.-E. Baronheid, BSC news.

Pierre Autin-Grenier fait une nouvelle fois admirer son style impeccable.
Mikaël Demets, L’Accoudoir.

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Une manière d’histoire saugrenue

Une manière d’histoire saugrenue

À propos du livre

Pierre Autin-Grenier est allé vérifier si l’éternité est bel et bien inutile. Quelques-uns de ses amis lui rendent hommage.

Textes de Franz Bartelt, Arno Bertina, Izabella Borges, Dominique Fabre, Christian Garcin, Brigitte Giraud, Eric Holder, Frédéric-Yves Jeannet, Martine Laval, Jean-Jacques Marimbert, Thomas Vinau, Antoine Volodine, Eric Vuillard & Pierre Autin-Grenier.
Un livre illustré, en noir et en couleur, de photos et de reproductions d’œuvres de Ronan Barrot, Denis Monfleur, Georges Rubel & Ibrahim Shahda.

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A tout prix

A tout prix

À propos du livre

Il paraît qu’on n’est pas sérieux quand on a 17 ans et qu’on est poète. Mais Roger Rudigoz sait surtout qu’on n’est pas verni quand on en a 40 et qu’on l’est resté…
Il ne demande pourtant pas grand-chose, juste qu’on lui foute la paix et qu’on le laisse écrire. Est-ce trop demander ? Manifestement oui, tant il a l’impression que le monde entier se ligue contre lui, du percepteur à son patron, de son éditeur à ses voisins, jusqu’aux chiens avides de la chair de ses mollets.
Ici, pas de langue de bois, pas de bons sentiments, juste une voix lucide et puissante qui s’est toujours bien gardée de hurler avec la meute.

 

Presse

Roger Rudigoz, méconnu dès l’origine, quasiment oublié aujourd’hui. Or il y a objectivement dans les pages de son Journal cent fois plus de littérature pétante, craquante, fulminante, que dans tous les volumes rassemblés et cousus de dizaines d’auteurs primés, consacrés et pourquoi pas nobélisés, de son époque et de la nôtre.
Eric Chevillard, L’autofictif.

Nous tenons avec Roger Rudigoz l’un de nos écrivains les plus scandaleusement méconnus. Il y a une injustice à réparer.
Le Monde.

Un ton qui rappelle souvent celui de Jules Renard.
Didier Garcia, le Matricule des anges.

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Je suis fait ainsi

Je suis fait ainsi

À propos du livre

Jack London avait deux filles, Joan et Becky. Il avait divorcé de leur mère alors que les fillettes avaient quatre et trois ans. Perpétuellement en voyage, c’est par ses lettres qu’elles apprennent à le connaître, à mesure qu’il se dévoile. C’est un père affectueux, mais exigeant, et certains passages cinglants attestent de son caractère explosif. Mais qu’il raconte des épisodes de son enfance, qu’il parle de ses livres ou du pouvoir des mots, de natation ou d’un devoir d’anglais, son style reste inimitable et éblouissant.

Ces lettres révèlent l’intimité d’un écrivain à la personnalité hors du commun et, par leur qualité d’écriture, elles constituent une œuvre véritable, inattendue et bouleversante.

Inédit

Presse

C’est tout un pan de la vie intime du grand écrivain qui se dévoile, inattendu, choquant, attendrissant. Excellemment traduit et finement présenté.
Catherine Simon, Le Monde.

Ce recueil de lettres donne à entendre une voix intraitable, d’une terrible franchise.
Maïalen Berasategui, Le Magazine littéraire.

Servi par une introduction lumineuse, Je suis fait ainsi nous révèle les arcanes les plus noirs d’un immense écrivain.
Olivier Mony, Livres Hebdo.

Jack London n’aura pas été un très bon père, c’est sûr. Ce qui ne l’empêcha pas d’offrir à ses filles le plus précieux des cadeaux: sa propre fureur de vivre.
André Clavel, Le Temps.

 

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Toutes les barques s’appellent Emma

Toutes les barques s’appellent Emma

À propos du livre

« Seuls les livres sauveront les hommes des tourments causés par les femmes! »
Tel est le credo de Stève, un libraire qui tente d’échapper à sa compagne. Il trouve refuge à la Chandelle Verte, une petite librairie en perdition dirigée par un certain Jean Achab, dit le Cap’taine. Là, protégé par les livres, il se sent en sécurité. Mais le danger peut venir de l’intérieur: il a baissé sa garde et tombe sous le charme de Sophie (qui veut qu’on l’appelle Emma, à cause de Flaubert), une jeune stagiaire homosexuelle. La voilà bientôt enceinte et le libraire au seuil de neuf mois chaotiques.

À la fois fable et farce, ce roman oscille sans cesse entre légèreté et gravité. Il est surtout une formidable déclaration d’amour à la littérature.

Presse

Estèbe nous livre ici les tribulations d’un libraire qui aimait trop les femmes. Une fable enlevée.
Olivier Mony, Livres Hebdo.

Une bibliothèque borgésienne à la dérive dans la grande épicerie culturelle.
Elsa Gribinski, Junk Page.

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Octobre

Octobre

À propos du livre

À quel âge peut-on décréter que l’on a raté ou réussi sa vie ? Certains diront 80 ans, d’autres 40.
Jacques, lui, n’aura pas attendu si longtemps. À 28 ans, il a l’impression tenace d’avoir déjà fait le tour de son existence. A-t-il seulement vécu ? Pour s’en assurer, il s’offre un dernier tour de piste, retrouve celles et ceux qu’il a aimés, arpente les lieux qui ont porté ses espérances, fait l’inventaire de ses échecs. Il a la nonchalance élégante et sobre, tout en retenue, de ceux qui restent émerveillés par cette vie dont ils n’attendent plus grand-chose.

Après Zénith-Hôtel (Prix de Flore 2012) et Demain Berlin, Oscar Coop-Phane signe un troisième roman mélancolique et bouleversant.

 

Presse

Oscar Coop-Phane paie sa dette à ses aînés, de Bove à Drieu, mais dans une prose étranglée qui n’est qu’à lui.
Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur.

Un des plus prometteurs stylistes de ce temps.
Olivier Mony, Livres Hebdo.

Octobre ressemble à la rencontre de Jacques Rigaut, David Goodis et Neal Cassady dans la chambre de l’Hôtel du Nord de Carné.
L.-H. de La Rochefoucauld, Technikart.

En peu de mots, sans esbroufe, Oscar Coop-Phane va à l’essentiel. Il possède une maturité qui rend dérisoires les efforts de beaucoup de ses pairs pour exister. Lui avance, sûr de son talent. Il a bien raison.
Bruno Corty, le Figaro littéraire.

Une très très belle écriture.
Thierry Bellefroid, Livré à domicile (RTBF, télé belge).

Triste histoire à la saveur éternelle, ce troisième roman d’Oscar Coop-Phane évite l’auto-complaisance et la sensiblerie.
Marc Bertin, Sud Ouest.

Oscar Coop-Phane continue à justifier les commentaires élogieux qui ont salué ses débuts. Il poursuit un sillon mélancoliques, nimbé désormais d’un désespoir scintillant.
Pascal Baronheid, BSC News.

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Journal III, 1844-1846

Journal III, 1844-1846

À propos du livre

« Je souhaite partir pour vivre près de l’étang, et quand mes amis m’interrogent je n’ai pas de meilleure raison à leur donner que de vouloir entendre le vent murmurer parmi les roseaux » écrit Henry David Thoreau dans son Journal en septembre 1844. C’est à cette période qu’il commence à construire sa cabane près de l’étang de Walden, pour cette expérience de vie au cœur de la nature qui l’a rendu célèbre.
Le 4 juillet 1845, jour de la Déclaration d’Indépendance américaine, Thoreau déclare symboliquement la sienne et va s’installer seul dans les bois.

Poète et philosophe, ethnologue et naturaliste, marcheur contemplatif et observateur sans concession de l’âme humaine et des petits travers de ses voisins, Thoreau, au jour le jour, dans son grenier ou dans sa cabane, note dans son Journal toutes les pensées d’un esprit profondément original et d’une exceptionnelle acuité.

Inédit

Presse

L’ambition sociale de Thoreau est de rester en marge. Il prend soin que son aventure ne soit pas récupérable politiquement comme un combat. […] Il vit comme personne parce qu’il a remarqué à quel point tout le monde vit mal.
Mathieu Lindon, Libération.

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Le Sanglier

Le Sanglier

Couverture du livre de Pierre Luccin - "Le sanglier" paru aux éditions Finitude

À propos du livre

Quatre ans d’absence et rien n’a changé. Autour de Daniel, ce ne sont que bassesses et médiocrité, cupidité et conformisme. C’est donc ça, l’humanité? C’est pour ça qu’on s’est battu? Mieux vaut encore tout quitter et s’enfoncer dans les bois. Les bêtes sauvages, elles, ne trichent pas; alors autant devenir l’une d’entre elles.
Mais les hommes n’aiment pas être méprisés, encore moins jugés, et les animaux, ils les chassent.

Dans cette fable saisissante, Pierre Luccin campe solidement son Sanglier, entre retour à la nature et révolte viscérale.

Presse

Luccin, indigné et en colère, se peint une dernière fois en anar qui ne croit ni à la famille, ni à l’amour, ni au pouvoir et autres fadaises, mais aux arbres, aux peuples de la forêt et à la rumeur des fleuves.
Olivier Mony, Livres Hebdo.

Une centaine de pages suffisent à Pierre Luccin pour décrire la métamorphose d’un homme désabusé en sanglier féroce. […] C’est un livre carnivore sur le dégoût de vivre, de survivre plutôt, la rage de fuir, la haine de l’autorité, l’aversion pour les juges, l’exécration des bien-pensants, des «pourceaux domestiqués» et des «réciteurs d’amen». […] Violent et puissant.
Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur.

Le roman de Pierre Luccin est une fable révoltée qui ne manque pas de panache.
Guillaume Contré, Le Matricule des Anges.

Un texte bref qui écorche.
André Rollin, Le Canard enchaîné.

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Un truc très beau qui contient tout

Un truc très beau qui contient tout

Couverture du livre de Neal Cassady - "Un truc très beau qui contient tout" - paru aux éditions Finitude

À propos du livre

La Beat Generation c’est Kerouac, Ginsberg, Burroughs : trois écrivains qui allaient bousculer durablement l’Amérique. Mais l’étincelle, celui qui a mis le feu aux poudres, s’appelle Neal Cassady. Il est l’alter ego, le «frère de sang» de Jack Kerouac qui en fait le héros de « Sur la Route » et du reste de son œuvre.
Il est charmeur, flamboyant et excessif, dans la vie comme dans ses lettres. Ces lettres fulgurantes qui impressionnent et enthousiasment. «Elles se rangent parmi les meilleures choses jamais écrites en Amérique» s’enflamme Kerouac qui s’en inspirera dans ses romans, allant même jusqu’à s’en approprier des pages entières.

Inédites en français, ces lettres étourdissantes font enfin entendre les propres mots de celui qui reste « l’âme de la Beat Generation » – parfois tendres et touchants, parfois insolents et délirants. Voici le véritable Neal Cassady, brut et intégral.

Lecture de la lettre du 7 mars 47

Presse

On saisit avec acuité, lisant ces pages âpres, rapides, tendues, combien et pourquoi le geste authentiquement littéraire de Neal Cassady – certaines longues lettres sont de magnifiques moments de prose – a pu susciter l’admiration de Kerouac.
Nathalie Crom, Télérama.  (pour lire l’article, cliquez ici)

 

Une écriture absolument hallucinante. D’une liberté à couper le souffle. C’est pas magnifique, c’est sublime !
Augustin Trapenard, Le Grand Journal de Canal+.

 

Avec la publication de ces lettres, on découvre la prose du baiseur fou qui devait devenir le héros de Sur la route. […] Les lettres de Neal Cassady se hissent en effet à la hauteur de la légende.

Bruno Juffin, Les Inrockuptibles.

 

À la fois document et œuvre littéraire, […] sa correspondance est son œuvre principale, comme une madame de Sévigné du mouvement beat.
Mathieu Lindon, Libération.

 

Il écrivait sans inhibition, sur un tempo incroyable, une sorte de prose échevelée, abondante, folle. […] Quand il oublie un instant ses problèmes d’argent, de drogue, de femmes et raconte son enfance ou sa vie de cheminot au milieu des hobos, Cassady touche au sublime.
Bruno Corty, Le Figaro littéraire.

 

Ce qui saisit, à la lecture de ces lettres, c’est leur sauvagerie, leur puissance de déflagration pulsionnelle.
François Angelier, Le Monde.

 

Kerouac, Ginsberg, Burroughs. Des trois mousquetaires de la Beat generation, Neal Cassady était le quatrième. Il est celui dont la vie, traversée par l’énergie sauvage de la jeunesse, est la plus en adéquation avec les «principes» du mouvement. […] Nul doute que ce premier tome de la correspondance de Neal Cassady est un vrai événement littéraire.
Olivier Mony, Livres Hebdo.

 

Neal est beau, et possède une énergie folle. La bande de poètes de New York puis de San Francisco rêve d’aventure et Cassady va leur en mettre plein la vue…
Jean Rouzaud, Nova.

 

A lire cette correspondance, on perçoit dans toute sa folie le rythme (d’enfer) de l’époque.
Didier Jacob, Le Nouvel Observateur.

 

Des lettres incandescentes, gonflées à la testostérone et à la benzédrine, souvent pillées par Kerouac qui y voyait la beauté brute de l’âme beatnik.
Augustin Trapenard, Elle Man.

 

Neal Cassady n’a pas seulement donné son âme à la Beat Generation, il a aussi inspiré cette écriture de la fin du XX° siècle, spontanée, libérée des carcans classiques et cherchant à coller au plus près des mouvements mentaux. […] En un mot comme en cent: la Beat Generation, c’est Neal Cassady !
Tara Lennart, La Quinzaine littéraire.

 

L’écriture de Cassady s’apparente à un bolide lancé à toute blinde contre le mur des conventions.
Alexandre Mare, Art Press.

 

On s’aperçoit que Neal Cassady n’était pas seulement un héros de roman, un magnifique fantasme pour des jeunes gens en mal d’écriture et d’aventure, mais un véritable écrivain, à sa façon brute, sauvage, hérissée, impérieuse et naïve à la fois.
Christophe Mercier, Les lettres françaises.

 

Trépidante correspondance du héros flamboyant de la Beat Generation.
Elisabeth Philippe, Vanity Fair.

 

Brut de décoffrage.
Dominique Aussenac, Le Matricule des Anges.

 

Trop occupé à vivre et à séduire pour boucler le roman dont il rêvait tant, c’est sa correspondance qui fait œuvre chez lui.
Salomé Kiner, Le Mouv’.

 

Impressionnant de liberté, de spontanéité et de talent.
Benjamin Cornet, Lire.

 

Un génie méconnu de la littérature. […] Ses lettres, c’est le beat, le rythme de la pensée, le jazz.
Caroline Diaphate, Le Carnet du Libraire (France Culture).

 

On attendait de pied ferme cette traduction de la correspondance de Neal Cassady, tête brulée de la Beat Génération. […] Brute, totalement libérée des contraintes de la langue écrite, de la syntaxe et des normes grammaticales, mais aussi incroyablement poétique, l’écriture de Neal Cassady recèle des trésors de spontanéité, de bons mots et de trouvailles stylistiques ! La flamboyance de Neal Cassady, sa folie, telle que transmise par Kerouac par exemple dans «Sur La Route» et «Visions de Cody», est là, tout entière.
Maxence Grugier, Fluctuat.

 

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Ils étaient chouettes, tes poissons rouges

Ils étaient chouettes, tes poissons rouges

À propos du livre

Après l’atelier, on se retrouvait au bistrot pour un verre de Beaujolais et une belote avec les copains, pendant que les dames papotaient à Uniprix avant de préparer la gibelotte de lapin et que les plus vieilles nourrissaient leur chat. Le soir, dans la chambre qu’on n’appelait pas encore un studio, on gambergeait : un jour, on l’aurait, la deux-chevaux, et peut-être même le pavillon, avec les nains sur la pelouse. Mais avant de s’endormir, on rêvait surtout des jambes de la voisine du deuxième, des seins de la boulangère, de la démarche de la serveuse… L’amour, c’était là la grande affaire.

Dans ces nouvelles, André Vers ressuscite malicieusement un Paris révolu, le petit Paris des années 50-60, celui des Halles, des meublés et du rosbif du dimanche.

Inédit

Presse

Ce recueil est un mets de gourmet: d’une matière première très ordinaire, André Vers tire des saveurs subtiles, aigres-douces, tendres-amères. Et compose une exquise comédie humaine miniature.
Astrid de Larminat, Le Figaro littéraire.

D’exquises fantaisies, toutes d’absurde et de drôlerie. C’est un véritable cadeau que de nous donner à lire cet humaniste facétieux.
Véronique Cassarin-Grand, Le Nouvel Observateur.

André Vers n’est pas vraiment un nostalgique des années 50, plutôt un émotif qui rougit facilement quand la mémoire lui revient. […] Le nouvelliste n’a rien oublié: surtout pas les seins de Fernande, la boulangère de l’Épi d’or….
Christine Ferniot, Télérama.

Le chef-d’œuvre miniature de ce recueil demeure le texte qui donne son titre à l’ensemble, les retrouvailles entre deux anciens amants dignes des meilleures nouvelles de Tchekhov.
Eric Naulleau, Le Matricule des Anges.

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L’homme sans bagages

L’homme sans bagages

À propos du livre

Au nom de sa sacro-sainte liberté, il a renié sa famille, fait une croix sur l’amour et l’amitié, tracé un trait sur une belle carrière. Il connaît la jouissance d’être celui qui disparaît, l’intense satisfaction d’échapper à tout fichier ou annuaire. Une semaine ici, le lendemain ailleurs, suivant son bon vouloir, en champion du libre arbitre. Il est sûr de lui, de ses choix, de sa supériorité face à une humanité médiocre arrimée à la vie quotidienne comme une moule à son rocher.
Mais il suffit parfois de pas grand-chose pour faire chanceler une organisation si parfaite : une jeune fille, et une vieille lettre…

Presse

Emmanuelle Pol nous captive avec un conte ultracontemporain.
Kerenn Elkaïm, Le vif / L’Express (Belgique).

Construit comme les espaces paradoxaux d’Escher, ce roman interroge à l’infini l’absurde versatilité du destin.
Véronique Cassarin-Grand, Le Nouvel Observateur.

Au fil de ce portrait acéré, Emmanuelle Pol ne tombe dans aucun des pièges de l’excessivement romanesque. […] L’élégance épurée du style, l’aisance du mouvement, l’absence de description enracinent ce texte dans la conjoncture et l’attente avec une curieuse distance, celle qui permet d’épier.
Isabelle de Montvert-Chaussy, Sud-Ouest.

Une jolie fiction qui nous questionne sur nos besoin fondamentaux.
Christine Sallès, Psychologie magazine.

C’est bien écrit, bien pensé, bien pesé.
Jean-Claude Vantroyen, Le Soir.

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Devenir Carver

Devenir Carver

À propos du livre

Il aura vécu intensément. Enfance heureuse, adolescence agitée, marié trop jeune, père à tout juste dix-neuf ans, il a connu la précarité, les galères et les frustrations, l’alcool et la descente aux enfers. On aurait déjà pu en faire un roman. Puis il est mort une première fois, ou presque, à quarante ans – exit «Mister Whiskey» auteur contrarié et mari impossible –, pour renaître et mener une nouvelle vie. Une vie vouée à tirer les leçons du passé, à s’élever, à aimer «tout ce qui le grandit». À devenir Carver, un des plus grands écrivains américains.

Lorsque Rodolphe Barry évoque Raymond Carver, nous entendons sa voix feutrée, nous sentons sa présence sobre et puissante. C’est une descente au fond du cœur de Ray.

Presse

Là où il aurait pu s’enliser dans les pièges d’une pieuse reconstitution, Rodolphe Barry parvient au contraire à rendre à cette vie vécue comme un brouillon magnifique, son caractère morcelé, tragique, magnifique. Barry cherchant Carver nous amène quelque part du côté de chez Cassavetes.
Olivier Mony, Livres Hebdo.

Devenir Carver n’est pas une biographie; Rodophe Barry ne «regarde» pas son sujet, il le suit. […] Il réussit ce tour de force de nous le restituer tel que nous le pressentions. […] Une épopée intimiste et déchirante.
Pierre Lemaitre, Le Monde.

Une évocation sensible d’un des plus grands écrivains américains.
Olivier Barrot, Un livre, un jour (France 3).

Ni roman à proprement parler ni biographie traditionnelle, le beau livre de Rodolphe Barry est plutôt une tentative d’épuisement du Carver quotidien: de galère en galère, de cuite en cuite jusqu’à l’épreuve finale, l’homme se dessine par touches s’éclairant l’une l’autre, entouré de ses enfants, de ses femmes, de ses éditeurs et de ses fidèles, Richard Ford en tête. Carver homme simple, type bien.
Didier Jacob, Le Nouvel Observateur.

Un beau récit calme et dense, qui plonge dans le réel sans verser dans la petite histoire.
Marguerite Baux, Grazia.

Une empathie assez magique […] Le livre que devraient lire tous les apprentis écrivains.
Valérie Barbe, France Culture, le Carnet du libraire.

Plonger dans les 300 pages de ce livre amoureux, suivant chronologiquement et sans fioritures la tumultueuse vie de Raymond Carver, constitue un étrange sentiment: celui de découvrir la matrice de son œuvre.
Marc Bertin, Sud Ouest.

Rodolphe Barry réussit une étrange alchimie. Il a lu, enquêté, sait tout de Carver, et lui redonne vie, de façon fiévreuse, presque amoureuse, à la manière d’un hymne à l’écriture.
Martine Laval, Le Matricule des Anges.

Avec Carver comme héros, Rodolphe Barry construit la légende de l’immense écrivain dans sa lutte quotidienne.
Alexandre Fillon, Lire.

On tourne les pages de Devenir Carver avec fascination. Et, au fil du texte, on se prend à parler de celui que l’on nomme désormais Ray, comme d’un ami cher. Rodolphe Barry restitue toute la beauté et la richesse de l’auteur de Parlez-moi d’amour. Un véritable tour de force.
Emile Pautus, Page des libraires.

Un livre caméra à l’épaule, arrimé au souffle du poète. Une évocation sobre, intime et feutrée, qui va chercher chez Edward Hopper pour l’ambiance, et qui donne ça et là la sensation troublante, presque physique, de voir Carver évoluer sous nos yeux.
Ysaline Parisis, Focus/Le Vif.

Un livre épuré et essentiel comme l’était l’écriture de Raymond Carver.
Maxime Maillard, Le Courrier (Suisse).

Il n’est pas indifférent que Rodolphe Barry ait touché au cinéma. Devenir Carver s’est écrit «caméra à l’épaule», la vie en direct, à la manière de Carver.
Elsa Gribinski, Junkpage.

Il lui [Carver] faudra d’abord vaincre son alcoolisme et s’affranchir de tout ce qui l’empêche de se consacrer pleinement à l’écriture. Autant de victoires admirablement racontées dans ce livre qui montre à quel point chez Carver la littérature et la vie sont liés.
Philippe Schweyer, Novo.

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Journal II, 1841-1843

Journal II, 1841-1843

À propos du livre

Lorsque Henry David Thoreau débute la rédaction d’un journal, il a vingt ans ; il le tiendra jusqu’à sa mort en 1862. Ce Journal, par sa taille (près de 7 000 pages) et par son contenu, constitue une œuvre littéraire absolument unique.
Tout à la fois manifeste philosophique, recueil poétique, précis naturaliste ou manuel d’ethnologie, il est avant tout un document passionnant sur la vie quotidienne et intellectuelle dans les États-Unis du XIXème siècle. On y trouve exposées, à travers son regard contemplatif sur le monde, toute la pensée de Thoreau et la matière brute de ses ouvrages, de Walden à la Désobéissance civile.
Œuvre majeure, ce Journal est souvent cité comme un des piliers de la culture américaine et comme le grand texte fondateur de l’écologie.
Sur les sept mille pages du Journal, à peine deux cents pages d’extraits avaient été traduites en français. Aujourd’hui, les éditions Finitude prévoient de publier cette œuvre dans sa totalité en quinze volumes.

1841-1843: Au début de ce volume, en 1841, H.D. Thoreau a 24 ans, sa personnalité s’affirme et son Journal gagne en profondeur. Son champ de réflexion s’élargit : si la nature et ses phénomènes restent son sujet favori, il s’intéresse également à la musique, à l’évolution de la poésie et même à la philosophie hindoue. Volontiers iconoclaste, à contre-courant des idées de son temps, Thoreau se révèle un esprit libre et profondément original.

Inédit

Presse

Thoreau est toujours à l’affût d’un absolu que seule la nature ne rechigne pas à lui offrir.
Mathieu Lindon, Libération.

Ce Journal est un manuel de vie. […] Un miroir inépuisable dans lequel chacun trouve, à travers l’autoportrait spirituel de l’écrivain, sa propre vérité.
Christophe Mercier, Le Figaro.

Volontiers iconoclaste, à contre-courant des idées de son temps, Thoreau se révèle ici un esprit libre et original.
Vincent Landel, Le Magazine littéraire.

Plus limpide que Walt Whitman, plus new age que Stevenson, le Rousseau américain a tout pour faire un tabac aujourd’hui.
Didier Jacob, Le Nouvel Observateur.

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Capharnaüm n°3

Capharnaüm n°3

Au sommaire de ce n° 3 :

Jean Forton
Nadar
Jean-Pierre Enard
Romain Coolus
Roger Rudigoz
André Baillon
André Vers
Jean-Pierre Martinet
Jossot

Capharnaüm est une revue éditée par les éditions Finitude, qui paraît de temps en temps.
Si c’est un peu trop vague, on pourrait préciser qu’elle paraît une fois par an, voire un peu plus, ou un peu moins.

Il n’y a pas d’abonnement: vous pouvez la trouver ou la commander en librairie.

Presse

Des trouvailles surprenantes. […] Un numéro absolument fabuleux.
Eva Bester, émission Ouvert la nuit (France Inter).

A lire, à dévorer, à rogner, à sucer, que des « Joyeusetés », récits ou nouvelles mordantes, un rien méchantes. Les auteurs sont tous passés à trépas. La postérité les a oublié. Et c’est bien triste.
Martine Laval, Siné Mensuel.

Une revue à réveiller les morts !
Lionel Decottignies, L’Humanité Dimanche.

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