Sainte Rita, patronne des causes désespérées

Sainte Rita, patronne des causes désespérées

À propos du livre

«Fais attention à ce que tu souhaites parce que si tu te montres persévérante, la vie te l’apportera.»
C’est dommage qu’elle n’ait pas réfléchi plus longuement à cette belle maxime, ma mère, parce qu’en amour, elle n’a pas eu de chance. Mon père est parti quand j’avais quatre ans, et mon beau-père quand j’en avais huit. Après, ma mère a pris un chat. Elle me disait: «Même s’il découche, lui, je sais qu’il reviendra.» Pourtant un jour, même le chat n’est pas revenu. Il avait dû se faire renverser par une voiture. Mais après tout ce qui lui était arrivé à ma mère, je n’ai pas pu m’empêcher de penser qu’il l’avait fait exprès.

A travers les six nouvelles de ce recueil, Claire Wolniewicz brosse une série de portraits, drôles, grinçants et tendres. Elle porte un regard sans complaisance sur une poignée d’hommes et de femmes d’aujourd’hui, aux prises avec leur quotidien, leurs amours ou leurs envies.
Sainte Rita est son premier livre.

Presse

Josiane en a assez de jouer les femmes libres, épanouies mais désespérément seules. Que faire alors lorsque cela fait quarante-sept ans qu’on cherche l’homme de sa vie, sinon se vouer à Sainte Rita, patronne des causes désespérées ? Partant de ce savoureux portrait de quadragénaire en mal d’amour, Claire Wolniewicz se fait plus sombre, peu à peu, pour conter de «petites histoires de gens sans histoire».
Christine Rousseau, Le Monde.

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Misère du matin

Misère du matin

À propos du livre

Ce roman ressemble à une photo de Doisneau.
Il suffit de l’imaginer: André Larue est un petit ouvrier du quartier des Halles, il a vingt ans, il embrasse la jeune fille qu’il aime, Mireille, une jolie serveuse un peu timide. Autour d’eux, il y a les copains; au fond, il y a l’usine.
Une image d’un bonheur en noir et blanc, dont on entrevoit déjà toute la fragilité. Les temps ne sont plus à l’amour.

Paru en 1953, Misère du matin s’est patiné avec les années, comme une vieille photo…

Presse

Le héros d’André Vers plaît aux femmes. Je me le figure comme Jean Gabin à ses débuts, prolo aux yeux clairs et à la verve gouailleuse.
Olivier Barrot, Un livre un jour (France 3).

Dans Misère du matin, la vie ressemble aux Amoureux du banc public de Brassens, au Paris au mois d’août de Fallet.
François Cérésa, Service littéraire.

De la poésie poussée sur les pavés.
Presse-Océan.

C’est la vie, avec ses moments de petit bonheur lorsque de belles filles vous font tourner la tête. […] Des pages qui ont la couleur sépia de vieilles photos.
J.-Cl. Lamy, Le Midi libre.

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Accoutumance à la nicotine

Accoutumance à la nicotine

À propos du livre

Accoutumance à la nicotine, voilà un titre auquel l’air du temps peut donner l’allure d’une provocation, remarque Gilles Ortlieb dans son avant-propos. Parce que fumer tue. Mais dans les récits rassemblés ici, on s’aperçoit que la guerre également tue, que la bêtise tue, que le temps finit toujours par tuer lui aussi. Et c’est peut-être pour supporter tout cela que les personnages de Thanassis Valtinos allument parfois une cigarette.

Presse

On aurait aucune excuse de ne pas découvrir cet écrivain pour qui la littérature représente «le surgissement de la liberté et de la terreur».
Florence Noiville, Le Monde.

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Le chien-chien à sa mémère

Le chien-chien à sa mémère

À propos du livre

André Baillon est quasi inconnu, franchement oublié. Ses livres semblent voués à l’échec, maudits presque. Et pourtant…
Pourtant les curieux qui oseront s’y aventurer seront généreusement récompensés et jamais n’oublieront la bouleversante humanité de ses personnages.
Pourtant, sous une trompeuse désinvolture, le verbe est tranchant, le style est vif. Baillon étonne par sa modernité et son goût de l’absurde.
Pourtant ses nouvelles sont des merveilles de tendresse et d’humour à l’efficacité garantie. Mine de rien, l’air de ne pas y toucher, il vise juste, il vise au cœur.
Le chien-chien à sa mémère, ma Nounouche, le chat Poulet, Nelly Bottine, vous n’êtes pas près de les oublier…

Ces douze nouvelles, regroupées sous le titre «Le chienchien à sa mémère», sont tout à fait représentatives de l’art de Baillon : un mélange d’acuité psychologique, de trouvailles stylistiques et d’humour.

Presse

Des saynètes drôlatiques, comme tranfigurées par le regard « en biais » de Baillon.
Olivier Mony, Livres Hebdo.

André Baillon est un humoriste à la Buster Keaton: son sourire se cache sous des phrases d’une efficacité confondante.
Pierre Maury, Le Soir.

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Les pommes sauvages

Les pommes sauvages

À propos du livre

Les pommes sauvages, le titre est simple, rustique, à l’image de H.D.Thoreau. Et il s’agit bien de cela, d’une histoire de pommes, du goût de Thoreau pour les fruits juteux et nourrissants qu’il cueille lors de ses promenades dans les bois. Fidèle à lui-même, l’auteur de Walden ne peut s’empêcher de penser que les pommes sauvages qui poussent en liberté dans des recoins inaccessibles, sont inévitablement meilleures que celles, insipides et dénaturées, que donnent les tristes pommiers greffés par la main de l’homme…

Cet essai, inédit en français, est l’un des derniers écrits de Thoreau. Composé quelques semaines avant sa mort en mai 1862, il fut publié de manière posthume par The Atlantic Monthly en novembre 1862.

Extrait :
«De mon expérience des pommes non domestiquées, je retire que l’homme sauvage a probablement des raisons de préférer certaines catégories de nourriture que l’homme civilisé rejette. Le premier a le palais d’un homme de plein air. Il faut le goût d’un homme des bois pour apprécier un fruit sauvage. […]
J’aimerais modeler mes desseins sur ceux de la pomme sauvage, être nourriture pour les marcheurs et ne point m’offrir savoureux à qui me réserve au logis.»

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Je suis simplement ce que je suis

Je suis simplement ce que je suis

À propos du livre

Vivre en harmonie avec la nature, se tenir à l’écart de la société, défendre le droit à la liberté, tous les thèmes chers à H.D. Thoreau sont condensés dans les lettres qu’il adresse à son ami Harrison Blake entre 1848 et 1861. Celui-ci, avide de conseils spirituels, lui avait demandé de le guider, de lui montrer la voie vers une vie plus vraie.

Nous avons là, en cinquante lettres, inédites en français, un véritable manifeste de la pensée d’Henry David Thoreau qui complète et éclaire des œuvres telles que Walden ou La désobéissance civile.

Extrait :
«Plus que jamais, je trouve qu’il n’y a rien à gagner à entretenir un commerce régulier avec les hommes. Cela revient à semer le vent, sans même récolter la tempête, rien qu’un calme et une inertie dépourvus d’intérêt. Nos conversations ne sont qu’interminables spéculations creuses et polies. […] Tout cela serait plus respectable si, comme on l’a déjà dit, les hommes étaient des Géants du Désespoir, et non des Pygmées désespérés.»

Presse

Cette correspondance inédite peut se lire comme un condensé de la pensée d’H.D. Thoreau.
Alexandre Fillon, Livres Hebdo.

Ces lettres se présentent comme une sorte de manuel d’apprentissage. […] Je suis simplement ce que je suis regorge de formules splendides et de raisonnements inattendus.
Mathieu Lindon, Libération.

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Journal I, 1837-1840

Journal I, 1837-1840

À propos du livre

Lorsque le 22 octobre 1837 Henry David Thoreau débute la rédaction d’un journal, il a vingt ans ; il le tiendra jusqu’à sa mort en 1862. Ce Journal, par sa taille (près de 7 000 pages) et par son contenu, constitue une œuvre littéraire absolument unique.
Tout à la fois manifeste philosophique, recueil poétique, précis naturaliste ou manuel d’ethnologie, il est avant tout un document passionnant sur la vie quotidienne et intellectuelle dans les États-Unis du XIXème siècle. On y trouve exposées, à travers son regard contemplatif sur le monde, toute la pensée de Thoreau et la matière brute de ses ouvrages, de Walden à la Désobéissance civile.
Œuvre majeure, ce Journal est souvent cité comme un des piliers de la culture américaine et comme le grand texte fondateur de l’écologie.

Sur les sept mille pages du Journal, à peine deux cents pages d’extraits avaient été traduites en français. Aujourd’hui, les éditions Finitude prévoient de publier cette œuvre dans sa totalité en quinze volumes.

Inédit

Presse

Ce Journal permet de suivre l’évolution, l’élaboration intuitive d’une philosophie originale. […]
C’est un formidable outil pour découvrir la culture américaine.
Aliocha Wald Lasowski, Le Magazine littéraire.

Le diariste se fond dans le cosmos pour observer ses semblables et distiller les nectars d’une sagesse panthéiste, au fil d’une confession ininterrompue qui tient du précis naturaliste, du traité des vertus, du vagabondage métaphysique, du manifeste écolo, de l’hymne épicurien et de l’éloge de l’insoumission citoyenne. De quoi fonder toute la culture américaine: des générations entières ont baigné dans les jouvences de cette fontaine enchantée, une œuvre pionnière qui traverse enfin l’Atlantique.
André Clavel, L’Express.

Paraît aujourd’hui en français le premier tome de la première traduction intégrale du Journal jamais réalisée en aucune langue. Ce volume, et les suivants promettent d’être semblables sur ce point, ne consigne aucun des événements de ce qu’un biographe appellerait la vie de Thoreau. […] L’œuvre est plutôt consacrée à ce qui est vraiment personnel chez son auteur, comme si ce qui concerne sa vie sociale était pure contingence à dédaigner. […]
Thoreau a toujours revendiqué sa marginalité. […] Il va persister à vivre et à penser comme personne.
Mathieu Lindon, Libération.

Les éditions Finitude ont entamé la publication intégrale de cette œuvre cardinale de la littérature mondiale. […] Plus que d’un journal ou d’un mémento vivant, il s’agit là d’un log-book, sorte de carnet de route spirituel et sensoriel, et qui compte parmi les plus grands écrits intimes publiés.
Thierry Clermont, Le Figaro.

L’auteur américain livre une pensée puissante sur l’homme et son milieu. […] Celui qu’on présente parfois comme le précurseur écolo du milieu du xixe siècle est devenu l’un des plus grands écrivains américains, salué pour son indépendance d’esprit, et son intraitable regard sur une société qu’il observait du fond des bois. C’est qu’à observer les arbres dans la nature sauvage, on comprend parfois d’autant mieux comment la vie sociale a ses propres règles et — il le note sans indulgence — sa propre inanité.
Gilles Heuré, Télérama.

Thoreau est le penseur du sublime de la nature en même temps que l’acteur de sa vie dépouillée. Il vise l’autosuffisance, la liberté absolue, veut disposer de soi et de son temps. Il ne pense pas avec les livres, mais en mettant son corps en contact avec la nature: il s’allonge dans une barque et se laisse aller à la dérive du courant, il cherche les pointes de flèches des Indiens qui lui en apprennent plus que n’importe quelle bibliothèque, il s’allonge sur le lac gelé qu’il aime d’amour pour y surprendre la vie qui continue… Comment ne pas aimer un pareil rejeton de Diogène en plein siècle industriel ?
Michel Onfray, Le Nouvel observateur.

De ces fragments cousus jour après jour sur la page de l’existence, se dessine un catéchisme panthéiste, affranchi du doute et de l’espoir. Le lecteur y comprend que la conversation avec l’oiseau du matin aide à devenir un homme mieux que l’école ou les embrigadements de la modernité. Grâce à la révélation de la lumière sur un étang, on pourra enfin «cesser de vivre – et commencer à être».
Sylvain Tesson, Le Figaro magazine.

L’auteur de ce Journal est considéré aux États-Unis comme une figure tutélaire, à la fois fondateur des notions d’écologie et de retour à la nature, et personnage dont l’influence, à travers ses campagnes prônant la désobéissance civile, a eu une grande importance souterraine sur une philosophie de l’individu qui a mené aux beatniks des années 50, aux hippies des années 60, à Kerouac et à Miller. […] On attend donc avec impatience le deuxième volume, l’année prochaine.
Christophe Mercier, Les Lettres françaises.

Comment vivre? Comment ne pas gaspiller le temps que nous avons, mais l’utiliser à chaque instant, au mieux? Telle est la question à laquelle s’efforce de répondre le Journal de l’Américain H.D. Thoreau. […] Un homme, un rebelle, un philosophe, un poète, un penseur politique, un précurseur et et prophète: pas moins. […] Il semble plus actuel que jamais. Et son Journal n’en finit pas de résonner, qui nous exhorte, le 6 juillet 1840, à faire en sorte de «ne jamais vivre une seule heure insignifiante».
Christine Jordis, Le Monde.

Emaillé d’aphorismes définitifs, c’est un fabuleux traité de sagesse que l’on découvre sous la plume de Thoreau, mais aussi un manifeste écologique, une célébration de l’éphémère, un hymne épicurien, un éloge de l’insoumission permanente et du vagabondage métaphysique. Voilà pourquoi des générations entières, outre-Atlantique, se sont nourries de cette œuvre pionnière, l’un des piliers les plus flamboyants de la culture américaine.
André Clavel, Le Temps (Suisse).

Curieusement, et alors qu’une nouvelle édition est en cours aux Etats-Unis, les lecteurs francophones n’avaient eu accès, jusqu’à ce jour, qu’à deux cents pages d’extraits. La publication du premier volume d’une traduction intégrale, sept mille pages en quinze volumes, est donc un véritable événement, dont les années 1837 à 1840 nous donnent un avant-goût. […] Ces quatre années sont le début d’une longue aventure individuelle, qu’on suivra comme elle a été conduite, sans faiblir.
Pierre Maury, Le Soir (Belgique).

Œuvre majeure de la littérature américaine. […] Toute sa philosophie est déjà là. […]
Un Journal prônant la vie lente et l’être-là absolu dont on a déjà envie de lire la suite.
Richard Blin, Le Matricule des Anges.

Le lecteur est toujours prêt à suivre Thoreau, quitte à revenir de ses excursions égratigné, fourbu, mais le pas plus élastique. Ainsi, insectes piquants ou non, en terrains spongieux ou fermes, il s’engage, intrigué, dans les multiples sentiers que celui-ci trace dans les sous-bois du Massachusetts et de l’esprit. Peu d’écrivains avant notre «capitaines d’une troupe de cueilleurs de myrtilles» et après lui sont allés s’y perdre avec autant d’audace et d’originalité pour en accomplir un débroussaillage aussi revigorant.
Claude Grimal, La Quinzaine littéraire.

Thoreau invite à pender l’intégralité du monde à partir de la petite lucarne individuelle. […] Quel plaisir de le suivre et de déambuler avec son âme dans les décors fabuleux de l’Amérique sauvage qui fut la sienne.
Laurent Galley, Médiapart.

Dès sa jeunesse, l’auteur fuit la ville, prélude de son éloignement futur de la civilisation. Botaniste, il offre néanmoins aussi une multitude de réflexions sur la société de l’époque. Ses notations naturalistes sont poétiques, son engagement pour la liberté un modèle.
Andreina de Bei, Sciences et avenir.

Voici le premier volume d’une œuvre gigantesque: celle de Thoreau, le philosophe qui est à la pensée de l’Amérique et de la nature ce que le Nil est à l’Égypte.
Géo Voyage.

L’ermite, écolo avant l’heure, se révèle un tantinet poète.
Martine Laval, Siné mensuel.

Thoreau vivait en congruence avec sa pensée et ses actes. Il n’a jamais transigé. Il ne cherche jamais à plaire ou à séduire dans ses écrits. La plupart d’entre nous en sommes incapables. Il a considérablement influencé la pensée et la littérature américaine. Alors lisez-le: il nous apprend à regarder et à aimer la nature, il encourage notre prise de conscience individuelle. Gandhi et Martin Luther King en avaient fait leur livre de chevet.
Christophe André, Psychologie magazine.

À la fois journal intime, recueil poétique, manifeste philosophique et manuel d’ethnologie, l’œuvre de Thoreau est avant tout un art de vivre.
Corina Ciocarlie, Le Jeudi (Luxembourg).

Ce recueil est un voyage au cœur de la vie quotidienne très contemplative d’un intellectuel du XIXe siècle.
Catherine Thumann, La Décroissance.

Ce sont 7000 pages d’un manuscrit-manifeste, un des plus longs textes de la littérature américaine, le fondement d’une pensée écologique, naturaliste, botaniste et politique qui, cent cinquante ans après la mort de leur auteur, n’ont rien perdu de leur force poétique et provocatrice. […] Thoreau aide à vivre.
J.-B. Besençon, L’illustré (Suisse).

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Ulysse est né à Trieste

Ulysse est né à Trieste

À propos du livre

Trieste 1906. Italo Svevo décide, pour des raisons professionnelles, de prendre des cours d’anglais. Il s’adresse à un professeur attaché à la Berlitz School locale. Ainsi, un matin, un jeune irlandais de vingt-quatre ans sonne chez lui et se présente: «Je suis Joyce».
Vingt ans plus tard, dans une conférence prononcée le 8 mars 1927, au Convegno de Milan, Italo Svevo revient sur l’amitié née ce jour là, sur leurs discussions, sur la découverte de cet esprit incroyablement fertile.

Il rapporte par exemple la remarque que fit un jour le jeune Joyce à un vieux poète irlandais: «C’est vrai, vous n’avez aucune influence sur moi. Mais il est déplorable que vous soyez trop vieux pour que vous puissiez sentir la mienne». Ou encore l’air pincé de Joyce qui, après avoir entendu une plaisanterie un peu osée, déclara: «Je ne dis jamais de telles choses, bien que je les écrive», et Svevo d’ajouter «Il semble donc qu’on ne puisse lire ses œuvres en sa présence». Et c’est avec cet esprit malicieux qu’Italo Svevo aborde, par exemple, les rapports entre Joyce et Proust, ou entre Joyce et la psychanalyse.
Svevo tente ainsi de faire découvrir l’œuvre de James Joyce à ses compatriotes, une œuvre qui doit beaucoup à Trieste et à l’Italie.

Le texte de cette allocution, l’un des rares témoignages de cette amitié littéraire, était peu connu. Sa publication, accompagnée d’une éclairante étude de Dino Nessuno sur les rapports et les influences entre les deux hommes, révèle la puissance créatrice de Joyce durant les années passées à Trieste et son rôle dans la reconnaissance de l’œuvre d’Italo Svevo.

Presse

Cette conférence est un vrai beau bijou.
Serge Airoldi, Sud Ouest.

Une «affinité élective» toute de retenue et de générosité.
Thierry Cécille, Le Matricule des Anges.

Une conférence magnifique et vivante en tous points. […] La préface de Dino Nessuno, comme toute l’édition de ce livre, est d’une grande qualité.
Patrick Amine, Art press.

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Modernité

Modernité

À propos du livre

Dans les années 20, alors que l’Europe se reconstruit sur les ruines de la Première Guerre mondiale et voue un culte à la modernité, Italo Svevo est le témoin de ses bouleversements politiques, culturels et technologiques.
Pour des raisons professionnelles, il se rend régulièrement à Londres et prend le pouls de cette Europe friande de vitesse, de spectacles, mais aussi d’équité sociale.
Ses chroniques, publiées dans la presse triestine, sonnent comme un état des lieux du vieux monde. En véritable visionnaire, il s’interroge sur le devenir des villes, de la culture, ou de la paix, souvent avec ironie, toujours avec légèreté, la légèreté de la fumée de son éternelle cigarette.

Inédit

Presse

Svevo se régale et balance des piques tout en douceur, […] conscient que la modernité du quotidien annonce des bouleversements plus amples.
Gilles Heuré, Télérama.

Ces papiers, on devrait les étudier dans les écoles de journalisme.
David Caviglioli, Le Nouvel Observateur.

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Un roi barbare

Un roi barbare

À propos du livre

« On peut trouver une sorte de noblesse rustre, la noblesse d’un roi barbare, dans la confiance inébranlable que Thoreau a en lui-même et dans son indifférence aux désirs, aux pensées et aux souffrances d’autrui. »

À l’image de ce jugement à l’emporte-pièce, Robert Louis Stevenson oscille, dans cet essai (inédit en français) publié dans le Cornhill Magazine en juin 1880, entre réelle admiration et profond agacement envers son illustre aîné. Il fait grand cas de Walden mais la froideur toute puritaine de l’écrivain l’irrite.

À l’heure où certains font d’Henry David Thoreau un précurseur éclairé des philosophies alternatives de ce début de siècle, il est intéressant de s’attarder un peu sur le portrait contrasté et parfois partial qu’en a brossé Stevenson.

Presse

Le plus extraordinaire est chez Stevenson lui-même: cette capacité qu’il a, dans n’importe quel texte, romanesque ou théorique, à évoquer l’esprit d’aventure, à susciter une sympathie presque irraisonnée.
Mathieu Lindon, Libération.

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Les Terribles

Les Terribles

À propos du livre

Raphaël Sorin ne croit pas aux mémoires d’éditeurs. Plus de quarante ans d’édition à son actif, pourtant. Mais rien à faire, il ne se racontera pas. Ses mémoires à lui, ce sont ses rencontres, sa bibliothèque, ses amitiés et tous ces textes éparpillés au fil du temps.
Il en tire la matière de ce qu’il appelle ses «produits d’entretiens». Que du beau monde :

Fantômas, en frac, loup de velours noir, huit-reflets, cape et poignard, marche sur les toits. Jacques Vaché, dandy opiomane au monocle de «crystal», brille, tel un astre noir, dans le ciel surréaliste. Benjamin Péret insulte un prêtre. Arthur Cravan, à Berlin, se promène avec quatre prostituées sur les épaules. Pierre Naville annonce le «nouveau Léviathan». Vladimir Pozner, le jeune futuriste, adopte la devise des Frères Sérapion : «Chacun a son tambour». Robert Bloch, impavide, passe entre les bouteilles des Caves de la Veuve Cliquot. Léo Malet baptise l’Ange au sourire de Reims : «La vamp aux ailes trouées». Marcel Duhamel recrute la fine équipe de la Série Noire. Stephen King cherche la carotide. Raymond Chandler me sème dans la Cité des Anges. James Hadley Chase est mort. Ed McBain m’écrase les phalanges au Plaza. Harry Whittington boit du champagne Ruinart dans le hall du Frantel. William S. Burroughs, en costume trois pièces marron, allume ses Player’s. Robert Siodmak réussit son Corsaire rouge et rate son Custer. Samuel Fuller nous laisse trois bouts de cigare et quatre films. Robert Mitchum traîne sa carcasse d’un château l’autre, à Cognac. B. Traven termine son voyage dans la spirale des mensonges. Pierre Prévert se souvient d’Elie Lotar. Arletty a vu Céline quarante-huit heures avant sa mort. Frédéric Dard fête la sortie de son 120e San Antonio. Pierre Siniac a une tête qui me revient. Thomas Narcejac fournit la «pâte humaine aux combinaisons abstraites» de Pierre Boileau. Georges-J. Arnaud ne se relit jamais. Jean-Patrick Manchette écoute la chanson de Gilda.

Le tout, illustré d’une douzaine de vidéogrammes d’Alain le Saux.

Interview

Presse

Des textes bien troussés où il part sur les traces des derniers Mohicans. Se penche avec finesse sur le sort d’écrivains et de cinéastes d’importance, mais pas forcément toujours assez mis en avant. […]
Autant de portraits et de rencontres qui ne donnent qu’une seule envie, celle de relire et de revoir.
Alexandre Fillon, Sud Ouest.

Les textes de Sorin sont sophistiqués, ironiques, flingueurs, illustrés. Ils fleurent bon le situationnisme.
Emmanuel Hecht, L’Express.

Les chroniques littéraires de Raphaël Sorin sont d’une «terrible» fraîcheur. Pas une ride, un style alerte, une écriture en clins d’oeil. Sans ostracisme aucun, au fil des pages, nous côtoyons des figures de l’après-guerre, de l’extrême gauche et de l’extrême droite. Les auteurs pour leurs textes avant tout !
Thierry Verret, Le Phare de Ré.

Ce sont les trouvailles d’un amateur d’«aventures folles». […] Sorin se fait piéton, témoin, visiteur d’un jour auprès de quelques grandes figures.
Claire Devarrieux, Libération.

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21 irréductibles

21 irréductibles

À propos du livre

Raphaël Sorin nous offre vingt et un entretiens avec des écrivains dont il a croisé le chemin, vingt et un “irréductibles” qui se nomment Marc Bernard, Henri Pollès, Henri Thomas, André Fraigneau, Louis Calaferte, Marcel Mariën, Béatrice Appia (sur Eugène Dabit), Edmond Jabès, Georges Schehadé, Georges Simenon, Michel Ohl, Julien Green, Gérard Macé, Roland Dumas (sur Roger Gilbert-Lecomte), Ghérasim Luca, Jean Hugo, Christian Guillet, Bernard Frank, André Pieyre de Mandiargues, Yves Martin et Elias Canetti.

Une douzaine de photos ou fac-similés illustrent l’ouvrage.

Presse

Il écrit peu mais se souvient de tout. Il connaît des écrivains si méconnus qu’on dirait parfois qu’il les a inventés. Il est l’enfant naturel du pop art et de la Nouvelle Vague.
Né à Chambéry en 1942, d’un père polonais et d’une mère turque, il est le plus cosmopolite des éditeurs germanopratins — hier Champ libre, le Sagittaire, Flammarion, Fayard; aujourd’hui Libella. Il se flatte d’avoir publié Houellebecq, on lui sait gré d’avoir découvert Jean-Pierre Martinet. C’est un passeur hors pair.
Au compte-gouttes, Raphaël Sorin livre ses produits d’entretiens. Dans 21 Irréductibles, il recueille les larmes de Marc Bernard, les regrets d’Henri Thomas, les aveux de Louis Calaferte, les sourires de Marcel Mariën, les dernières confidences de Georges Simenon et poursuit un dialogue ininterrompu avec son oncle, Elias Canetti. Le 22ème irréductible, c’est Sorin.
Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur.

21 irréductibles, où l’on retrouve ce qui faisait le charme de «Produits d’entretiens»: la liberté précise du ton, la légèreté dans l’admiration.
Claire Devarrieux , Libération.

Ce grand éditeur a connu beaucoup de génies (Simenon, Green, Fraigneau, Calaferte, Canetti, Mandiargues…) et les ressuscite dans 21 irréductibles.
Frédéric Beigbeder, Voici.

Tout est juste, précis, furieusement intelligent.
Olivier Mony, Sud Ouest.

Tous ressuscités à travers un mot, une phrase, un regard, développés sur quelques pages. Tous issus du monde d’avant. Tous “irréductibles” ? Pourquoi pas, mais une préface n’aurait pas été de trop pour dire en quoi ils l’étaient. Le fil rouge qui les relie est peut-être à chercher dans la vraie nature de leur solitude, qui n’est pas qu’un renoncement au siècle et à sa mondanité littéraire. Ce n’était pas mieux avant. Mais en revisitant cette chaleureuse galerie de familiers, rencontres avec des sauvages de bonne compagnie, il faut bien admettre que nous avançons dans un monde où il y aura de moins en moins de gens à qui parler.
Pierre Assouline , La République des livres.

Raphaël Sorin a la littérature chevillée au cœur.
Jean-Claude Lamy, Le Midi Libre.

Derrière son carnet ou son magnétophone, Raphaël Sorin s’efface à chaque fois devant ses interlocuteurs qu’il croque en quelques traits sûrs. Se promener à leurs côtés est à la fois un régal et une incitation à retourner fouiller dans sa bibliothèque ou à s’en aller chiner chez les bouquiniste!
Alexandre Fillon, Lire.

Les «irréductibles» de Raphaël Sorin sont indispensables, et le sous titre, «Nouveaux produits d’entretiens», est brillant.
André Rollin, Le canard enchaîné.

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Produits d’entretiens

Produits d’entretiens

À propos du livre

Trente ans d’édition et de journalisme littéraire, cela représente quelques rencontres, quelques interviews d’écrivains, quelques portraits complaisants ou assassins. En trente ans Raphaël Sorin a aussi appris combien il fallait être vigilant avec cette postérité à la mémoire si courte. “Pour mémoire” il a choisi de publier ses entretiens et ses portraits de quelques auteurs qu’il faudrait penser à ne pas oublier: Pierre Bettencourt, Louis Scutenaire, Henri Calet, Jean Forton, Jean-Pierre Enard, Norge, quelques membres du Grand Jeu (Ribemont-Dessaignes, Sima, Minet, Harfaux), Bounoure, etc.
En nous parlant de ses auteurs, de sa bibliothèque, Raphaël Sorin nous parle aussi de lui, de son enfance, de son parcours, de ses amitiés; il le fait avec autant d’humour que de sensibilité.

Presse

De ces rencontres d’exception avec des alliés substantiels, un autre que lui eût tiré, outre l’occasion de s’avantager, un gros volume de portraits. Mais l’homme est avare de ses souvenirs et l’écrivain, très économe. Une mémoire d’éléphant, une prose de héron. A Champ libre, chez Lebovici, il a appris à ne pas se livrer, à entretenir, en stratège, l’art de la dissimulation. Il faut donc lire entre les lignes de ses ouvrages maigres et rares pour découvrir, derrière l’éditeur roublard de Houellebecq et l’agent d’entretiens, l’histoire de cet éternel apatride que la littérature a aidé à vivre. […]
Pour saluer les oubliés et honorer les répudiés, on peut toujours compter sur Raphaël Sorin.
Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur.

Un volume savoureux.
La Croix.

Un petit livre léger, frais, impertinent, très littéraire et jamais ennuyeux ni pontifiant.
Philippe Lacoche, Le Figaro littéraire.

Des rencontres qui composent l’autoportrait en pointillé d’un bec fin de la littérature, d’un bibliomane tendance «situ».
François Dufay, Le Point.

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Traité du cafard

Traité du cafard

À propos du livre

Présenter une recueil d’aphorismes, de notes, de réflexions — le genre de choses que Georges Perros rangeait dans ses Papiers collés — n’est pas un exercice facile. Peut-être mieux vaut-il tout simplement donner quelques extraits :

Le drame des types comme moi qui ne veulent pour rien au monde être pris au sérieux, est, justement, qu’on exauce leur vœu.

J’aime tellement m’écouter parler, que je rêve de ventriloquer mes contemporains, mes interlocuteurs, mes proches, comme les romanciers ou les dialoguistes le font avec leurs personnages ou leurs interprètes. Le bonheur d’entendre de la bouche des autres, en polyphonie, une pensée unique, la mienne.

Tout peuple cherche un guide pour l’égarer dans le sens de l’Histoire.

Je ne pardonne qu’après m’être vengé.

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Frédéric Schiffter publie un réjouissant Traité du cafard, […] des textes brefs dans une prose de moraliste et un style de crooner.
Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur.

Pour lui, la philosophie est non pas l’amour de la sagesse, mais plutôt l’attrait du vide. Il le dit en de savoureux aphorismes, philosophant ainsi comme il le faut: à coup de marteau. […] Trop flemmard pour être vraiment nihiliste, Frédéric Schiffter manie à merveille l’ironie, cette «élégance de l’indignation». Adepte de la forme brève, il parvient à tourner ses phrases «de telle sorte que l’on donne au lecteur la sensation qu’il lit ses propres pensées». Démagogie ? Oui, mais démagogie de la qualité. On prend !
François Busnel, L’Express.

L’auteur aimerait être oublié, qu’on ne le prenne pas au sérieux. Malheureusement, le philosophe de Biarritz, qui dit passer beaucoup de temps au lit, risque une fois de plus de ne pas passer inaperçu. Talent oblige.
J.-F. Petit, La Croix.

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Reine d’un jour

Reine d’un jour

À propos du livre

Les enfants adorent se plonger dans les vieux albums photos, leurs parents un peu moins. Pour eux, l’exercice n’est pas toujours facile.
Bertrand Runtz feuillette le sien sous nos yeux, il nous montre, nous raconte.
Et voici Titine, la domestique, la bonne de son enfance, porteuse d’un terrible secret. Là, c’est Parrain, le littéraire, celui qui peut-être a donné le goût d’écrire. Cette belle femme, c’était sa mère. Il en parle toujours au passé. Et puis il y a aussi Petit Prince, son héros de gouttière, le fauve, le vieux pirate !
Les photos sont intactes, à peine un peu jaunies, pourtant ils ont tous disparu. Qu’importe, ils vont revivre encore un peu, juste pour nous.

Presse

A première vue, la nostalgie prime; elle est même revendiquée. Mais ce sont des univers où l’hiver résonne bien trop durement dans l’aujourd’hui pour est simplement éplorés. La crudité et la justesse du sentiment donne tout son éclat et son intérêt à cette Reine d’un jour hors des modes. […]
C’est écrit très joliment, sans autres manières que celles que la pudeur commande; je ne sais si notre époque tapageuse saura l’entendre. Je l’espère.
Marc Villemain, Le Magazine des Livres.

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Amère

Amère

À propos du livre

À la mort de sa mère, un enfant apprend à vivre avec des souvenirs trop encombrants et un père à la dérive. L’homme qu’il est devenu se souvient et commence à comprendre.
Amère est un premier roman maîtrisé et puissant, une histoire de famille difficile que jamais l’auteur ne laisse sombrer dans la tragédie.

Un extrait :
Et si parfois il arrivait à mon père de faire tourner un disque sur la platine, c’était alors un 78 tours aux sillons laborieux et accidentés, chevrotants. Une lente valse à trois temps qu’il exécutait en pensée, planté au milieu du salon, les bras ballants, ou bien recroquevillé au fond du canapé, les yeux un peu trop brillants dans la lumière chiche filtrée par les rideaux jaunis et pleins d’accrocs, de taches indéfinissables, les tapis rêches dont la corde apparaissait çà et là, comme des os sous la peau d’une bête mal empaillée. Tout rappelait le temps d’avant, mais d’une manière encore plus cruelle.

Presse

Le narrateur développe une discrète mais rageuse ironie, qui donne au roman sa verve.
La Revue littéraire.

Le texte de Bertrand Runtz bat comme un cœur sensible.
Serge Airoldi, Sud Ouest.

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Cette fragilité, en dépit de tout…

Cette fragilité, en dépit de tout…

À propos du livre

C’est une chose bien étrange que les souvenirs. Ils nous appartiennent, font partie de notre vie, de notre mémoire et pourtant, souvent, lorsqu’ils sont racontés avec talent, ils deviennent contagieux. Quand Bertrand Runtz décrit l’excitation d’un enfant découvrant la neige sur la ville à son réveil ou les soirées avec son amoureuse en colonie de vacances, ces souvenirs sont aussi les nôtres.
A travers les huit nouvelles de ce recueil, il saisit avec sensibilité des morceaux d’existence, passés au crible de la mémoire, qu’il s’agisse de la mort d’un ami, de la nostalgie d’un vieux magicien, ou des premiers émois amoureux d’un petit garçon dans la brousse africaine.

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Toutes les nouvelles

Toutes les nouvelles

À propos du livre

La nouvelle est un art difficile que de rares élus maîtrisent. Question de rythme, de style, de sens de la chute. Jean Forton est très fort à ce petit jeu, il joue avec le lecteur, l’amène où il veut, le surprend quand il veut. Et on en redemande.

Le premier livre édité par Finitude, en 2002, était un recueil de nouvelles de Jean Forton, Pour passer le temps. L’année suivante, un second volume paraissait, Jours de chaleur, tiré du même manuscrit. Ces deux titres connurent un franc succès, tant auprès de la presse que du public, et il nous a semblé opportun de les réunir aujourd’hui en un seul volume, augmenté de trois excellentes nouvelles inédites.

Presse

Des récits efficaces et nerveux. […] Il y a là une belle énergie, un humour, une cruauté qui sont la marque d’un véritable écrivain.
Olivier Mony, Sud Ouest.

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Saute le temps

Saute le temps

À propos du livre

Saute le temps est le journal d’un écrivain d’une rare insolence. Mordant et ironique, il n’épargne rien ni personne dans ce début des années soixante tristement gaulliennes. Ni les politiques, ni le monde des lettres, pas plus que ses propres petites compromissions n’échappent à sa virulence.
Rudigoz est un observateur et un moraliste, un styliste et un pamphlétaire. Il y a du Céline dans ses rapports aigres-doux avec son éditeur, du Léautaud dans ses vitupérations, du Léon Bloy dans sa hargne quotidienne contre la bêtise ambiante.
Ici, pas de langue de bois, pas de bons sentiments, juste une voix lucide et puissante qui s’est toujours bien gardée de hurler avec la meute.

Presse

On aurait tort de ne pas plonger dans les pages tendues de cet écrivain.
Alexandre Fillon, Livres Hebdo.

Cet humble artisan de la plume ressemble à un personnage d’Henri Calet, plein de larmes et de souvenirs d’enfance.
Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur.

Dans la grande tradition des moralistes et pamphlétaires, Roger Rudigoz brocarde avec malice tout et n’importe qui, à commencer par lui-même. Il se veut l’observateur d’un quotidien où la bêtise se dispute à la lâcheté. […] Il démontre ainsi qu’il y a de l’élégance à être méchant, une éthique à refuser les compromissions.
Lionel Decottignies, L’Humanité Dimanche.

Roger Rudigoz apparaît dans ce Journal comme l’écrivain par excellence, un être allergique, réactif, susceptible, un brutal doté d’un style spontanément raffiné, précis comme un art martial.
Eric Chevillard, Le Monde.

La verdeur, l’efficacité, la précision corrosive de son style nous entraîne dans le quotidien d’un homme dont la vie ne fut pas de tout repos et qui nous incite à ne pas nous endormir.
Frédéric Jacques Temple, La Gazette de Montpellier.

S’il fallait classer le bonhomme ce serait dans la catégorie des râleurs. Du côté de Céline et de Léautaud.
Jean-Claude Lamy, Service littéraire.

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Nouveau moyen de bannir l’ennui du ménage

Nouveau moyen de bannir l’ennui du ménage

À propos du livre

Jeunes mariés, pour ne pas vous ennuyer en ménage, vivez en communauté ! semble clamer Rétif de La Bretonne.
En 1781, bien avant Fourier et ses austères phalanstères, bien avant les hippies, Rétif décrit dans un style savoureux l’association de vingt couples vivant sous le même toit. En auteur visionnaire et non-conformiste, il établit fort sérieusement le règlement d’une telle communauté prônant l’entraide et l’égalité de tous. Mais en auteur galant, il n’oublie pas de souligner qu’elle permettra de bannir du mariage « le dégoût, effet de l’habitude de voir toujours la même personne ».

Presse

Elle est là la vraie modernité. C’est mon livre de chevet.
Augustin Trapenard, Le Grand Journal de Canal+.

Du Fourier et du communisme avant l’heure ! La vie en communauté connaîtra bien des vicissitudes, décrites avec humour et dérision par ce petit maître des Lumières qu’on ne se lasse pas de relire.
Thierry Clermont, Le Figaro littéraire.

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Proses apatrides

Proses apatrides

À propos du livre

Comment peut-on appeler des textes courts qui «ne s’ajustent véritablement à aucun genre, car ce ne sont pas des poèmes en prose, ni les pages d’un journal intime, ni des notes destinées à un développement ultérieur» ?
Julio Ramón Ribeyro décide de les appeler proses apatrides car «il leur manque un territoire littéraire qui leur soit propre».
Ces deux cents textes, parfaits exemples de son art du fragment, révèlent un écrivain curieux et attentif, dont le regard ironique capte les moindres faits et gestes de ses contemporains. Il donne une profondeur inattendue à ces petits riens qui, bout à bout, font la vie d’un homme. De l’anecdotique il fait naître l’essentiel.
Ni moralisatrices, ni gratuites, souvent amusantes, parfois mélancoliques, ces Proses apatrides nous font entrer dans l’univers d’un grand écrivain, d’un merveilleux conteur d’histoires.

Presse

Le lecteur trouvera un authentique plaisir à circuler de texte en texte et à passer de l’anecdotique à des considérations plus essentielles sur la nature humaine.
Delphine Descaves, Le Matricule des anges.

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L’atelier de la chair

L’atelier de la chair

À propos du livre

Mi-horrifiée, mi-troublée, une séduisante jeune femme hésite à s’avouer son attirance pour les hommes âgés. Leurs rides, leurs chairs fatiguées la bouleversent et, surtout, la tentent. Elle décide alors de jeter son dévolu sur un célèbre sculpteur septuagénaire rencontré aux Beaux-Arts.
C’est une passion immédiate, intellectuelle, physique, qui fait vaciller ses certitudes de jeune femme émancipée. Elle se découvre objet sous les doigts du vieil homme autoritaire, consentante, étonnamment soumise.

Emmanuelle Pol, pour son premier roman, explore audacieusement les étapes d’une initiation amoureuse hors-normes et le commerce secret qui unit le fantasme à la réalité.

Presse

J’admire le style d’Emmanuelle Pol, son écriture somptueuse. C’est un livre qui m’a beaucoup impressionné.
Bernard Pivot, Le Soir (TV).

On ne peut reprocher à ce livre de manquer d’originalité ni de force, tant dans la thématique abordée que dans le traitement de l’écriture.
Isabelle Bunisset, Sud-Ouest.

Le plus savoureux dans ce roman, c’est le contraste entre la langue ultra classique, presque précieuse, et le piquant du propos, un érotisme en liberté très surveillée.
Mireille Martens, Gaël.

Voici un petit bijou de littérature, tantôt sensuel et fiévreux, tantôt drôle, voire burlesque, en tout cas jamais mièvre ni racoleur. Un très beau roman.
Jean-Marc Brunier, Page des libraires.

Un livre qui porte une réflexion sur la sexualité, servi par une écriture élégante et captivante. […]
Fin, plein d’humour et superbement raconté…
La librairie francophone (France Inter).

J’ai accueilli ce roman avec émotion, turbulence, indignation, délectation.
Gabrielle Stéfanski, Parlez-moi d’amour (RTBF).

Ce livre, remarquablement écrit, dans une langue très élégante qui contraste avec la crudité des situations évoquées, interroge le désir, le jeunisme, l’engagement…
Culture Club (RTBF).

Un style magnifique, sensuel, juste, attachant…
Laurent Dehossay, Mille-feuilles (RTBF).

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La douceur du corset

La douceur du corset

À propos du livre

La douceur du corset est le premier livre d’Emmanuelle Pol. À travers six histoires mordantes et sensuelles, elle s’attaque avec beaucoup d’esprit aux rapports amoureux — dans tous les sens du mot rapport, d’ailleurs.
Une belle écriture, rythmée et maîtrisée.

Un extrait :
«Avez-vous déjà porté… un corset ?
Eh bien, un homme comme celui dont je vous parle, cela ressemble très précisément à un corset !
Celles d’entre vous qui ont déjà utilisé cet accessoire saisiront immédiatement ce que je veux dire. Quant aux autres, jamais, non, jamais elles ne comprendront…
Attention, ne vous y trompez pas, nous parlons bien ici de l’authentique corset victorien, de la haute gaine baleinée, rigide, lacée tout du long, de cet engin qui étrangle l’abdomen dans un étau cruellement cintré et étreint férocement la taille, et non pas d’une quelconque pièce de lingerie fantaisie !»

Presse

Des pages mordantes, tout d’intelligence, d’humour et de sensualité: on en redemande.
Francis Matthys, La Libre Belgique.

Exaltation de l’amour charnel envers et contre les outrages et les ravages du temps sur les corps, sans fausse pudeur, avec une violence parfois féroce et dans une écriture “flamboyamment” sensuelle.
Gabrielle Stefanski, Parlez-moi d’Amour (RTBF, radio).

Ce livre est à la fois subtil, intelligent, original et sensuel. Emmanuelle Pol sait naviguer entre deux eaux, nous laisser dans l’incertitude du propos le temps qu’il faut, ménager les petits rebondissements qui rendent chaque nouvelle différente et inattendue. Son recueil a parfois des accents érotiques, mais l’instant d’après il peut proposer une visite du pathétique. Il sonne en tout cas comme une jolie musique.
Thierry Bellefroid, RTBF (télé).

Au cœur des cinq nouvelles qui composent ce petit recueil, l’amour se taille la part du lion. Mais un amour hors du commun qui fera rugir les féministes, et rougir les prudes, les mesurées, les économes du sentiments. […]
Écrit dans une langue délectable, ce petit manuel de l’amour cruel est à découvrir d’urgence!
Mireille Martens, GAEL.

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L’Autre Région

L’Autre Région

À propos du livre

L’Autre Région, c’est le Nord. Le Nord où, en 1961, un jeune homme de vingt-et-un ans décide d’écrire à l’auteur de ce livre étrange qu’il vient de lire, ces Papiers collés qui ont su le toucher. Georges Perros lui répond, il se dit «heureux du signe [qu’on lui fait] de là-haut». Il parle aussi des poèmes que Maxime Caron a joints à sa lettre, il encourage le jeune homme: «La médiocrité, ça n’existe pas. C’est le défaut de passion qui est grave. L’abdication.» D’autres lettres suivront, l’échange durera seize ans, l’amitié aussi, jusqu’à ce que la mort s’en mêle.
Entre eux il est souvent question de poésie. Georges Perros prodigue ses «conseils à un jeune poète» avec toute la sensibilité et surtout l’humanité qui rendent ces lettres si attachantes. On sent là une amitié durable que trois rencontres furtives ont soudée, malgré quelques silences imposés par la vie.

Presse

Avec Perros, chaque parution est un plaisir. Rendons grâce à Finitude d’avoir publié les lettres que l’écrivain de Douarnenez avait adressées à Maxime Caron, un jeune admirateur du Nord de la France. Caron n’a jamais oublié Perros, et on lira avec une certaine émotion, le poème qui clôt ce petit livre, un Requiem qui rappelle seize ans d’amitié, et trois trop brèves rencontres.
Norbert Czarny, La Quinzaine Littéraire.

Publier des lettres du poète d’Une vie ordinaire aujourd’hui demeure chose qui vient… «à ras d’homme», après celles à Lorand Gaspar, à Michel Butor, à Bernard Noël, à Jean Roudaut, et à d’autres encore… Et ces lettres vers l’Autre Région, recueillies avec bon goût par Finitude, sont, et n’importe quelle suite de mots vers un de ses destinataires l’est, d’un Perros qui sait proser comme personne (ce «personne» n’est en rien fanfaronnade rhétorique).
Jeanpyer Poëls, La Nouvelle Revue Française.

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La Pointe du Raz dans quelques-uns de ses états

La Pointe du Raz dans quelques-uns de ses états

À propos du livre

Les éditions Finitude et les éditions Fario se sont associées pour éditer le fac-similé d’un manuscrit de Georges Perros: La pointe du Raz dans quelques uns de ses états. Perros a enluminé son texte de nombreux dessins, dans les marges, pour l’offrir à son ami Michel Butor. L’ouvrage, composé de la reproduction du manuscrit avec les dessins de Perros et d’une version typographiée du texte, est précédé d’une présentation de Michel Butor dans laquelle il se souvient de l’origine de ce superbe objet :

Georges Perros - dessin PDR 1En 1973, la revue aixoise L’arc publiait un numéro spécial autour de Michel Butor. A ce dernier fut confié le choix des contributeurs de ce numéro. Il fit appel, parmi d’autres, à son ami Georges Perros. Celui-ci répondit avec cet ensemble de planches dessinées autour d’un texte relatant un itinéraire vers ce finistère de la Pointe du Raz. Itinéraire multiple, qui circule entre les lieux, les époques et les textes. Le manuscrit de Perros se présente en effet sous la forme de trois colonnes, l’une constituée du récit de Georges Perros, une deuxième agrégeant des citations de Flaubert, de Michelet, et de l’Ecclésiaste (traduit par Meschonnic), la troisième faisant intervenir des extraits de Daniel Bernard et de Michel Butor lui-même.

Georges Perros - dessin PDR 2Le texte fut repris par la suite dans le troisième tome de Papiers collés, mais dans une version légèrement remaniée. Nous publions en revanche ici l’intégralité du texte original.

Presse

Aux Trissotins qui s’enquerraient de savoir s’il ne s’agit pas là de quelques fonds de tiroir, il conviendra de répondre que si, puisque les fragments, les pages oubliées, les textes de peu sont le sel même d’une œuvre qui ne se conçoit autrement que dans les marges. […] On refera bien volontiers avec Georges Perros le voyage vers la Pointe du Raz, vers ce bord de monde où entre discussions sur le foot et la chasse, citations de Michelet et nuages blagueurs, le monde s’exaspère et tire à sa fin.
Olivier Mony, Livres Hebdo.

On croirait écouter un chœur breton. On entend même le vent.
Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur.

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