Correspondance (1946-1978)

Correspondance (1946-1978)

À propos du livre

Georges Perros et Gérard Philipe se sont rencontrés au Conservatoire en 1944. Perros est l’ami, le confident auquel tente de se raccrocher Gérard Philipe quand le succès lui fait parfois perdre pied. Georges Perros, lui, n’aime pas le métier d’acteur et il abandonne bien vite la Comédie-Française pour se colleter à l’écriture. Commencent alors de longues périodes de vache maigre durant lesquelles il trouve refuge chez son ami Gérard et sa femme, la romancière Anne Philipe. «Il y avait là du bonheur» écrira Georges en se souvenant de leur trio dans la grande maison de Cergy. Cette amitié solide, presque fraternelle, est brutalement brisée par la mort de Gérard en 1959, mais l’échange continue entre Georges Perros et Anne Philipe, dans le souvenir de Gérard et des jours heureux. Il ne prendra fin qu’en 1978, avec la mort de Georges.

Cette correspondance, 125 lettres inédites, est illustrée de photos de famille et présentée par Jérôme Garcin.

Presse

Cette correspondance montre Perros et Philipe, frères tendres et confiants, tantôt partageant insouciance et goût de vivre, tantôt se soutenant l’un l’autre lorsque la mélancolie menace.
Nathalie Crom, Télérama.

C’est l’histoire de deux hommes qui s’aimaient. […] Leur conversation, qui ne nous était pas destinée, nous bouleverse.
Olivier Mony, Sud Ouest.

Un livre d’une rare qualité d’émotion.
Jacques de Decker, Le Soir.

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Dessiner ce qu’on a envie d’écrire

Dessiner ce qu’on a envie d’écrire

À propos du livre

Près de quatre-vingt-dix œuvres graphiques de l’écrivain Georges Perros sont rassemblées dans cet ouvrage: 72 dessins reproduits en couleurs et 15 gravures. Elles sont illustrées d’un choix de texte de l’auteur et son ami Michel Butor signe la préface. Une œuvre étonnante et méconnue est ainsi mise à jour.

Georges Perros - dessinGeorges Perros a toujours dessiné. Depuis les années quarante — vagues croquis sur des pages arrachées à des carnets ou des cahiers — jusqu’à quelques semaines de sa mort en janvier 1978 (un dessin très sombre est envoyé à Michel Butor deux semaines à peine avant la fin). Mais sa véritable production graphique naît au début des années soixante, au moment de la publication de son premier livre, Papiers Collés (1960).
Il y a une véritable recherche graphique dans ces petits dessins, aux formats proches de celui d’une carte postale, qu’il utilise d’ailleurs assez régulièrement pour sa correspondance. Les techniques sont variées (encres, gouache, feutre,…) et sont plus souvent dictées par l’état des finances familiales, rarement au beau fixe, que par une volonté artistique.
La correspondance qu’il entretient avec son complice Michel Butor nous permet d’ailleurs de comprendre l’importance qu’avait pour lui cette activité: il la présentait comme un passe-temps inutile mais, dans le même temps, avoue y consacrer des semaines entières :

«Pour calmer l’écheveau nerveux, je fais de la peinture à l’eau. C’est très économique, à la portée d’un enfant. Le temps ne dédaigne pas de venir s’y intéresser, par-dessus l’épaule, l’œil un rien narquois. C’est très loin de valoir la photographie, mais je le répète, c’est moins cher. Et beaucoup plus personnel, inutile de faire un dessin !» (1958)
«En ce moment, je colle des tas de saloperies — allumettes, sables, algues, fleurs, sur des bouts de carton. Marrant.» (1960)
«Je me suis remis au dessin, à l’encre de chine, à la gouache. Tout y passe, les vaches du pré voisin, n’importe quoi. Ce doit être le foie. Mais ça repose des manuscrits.» (1968)
«Dernière semaine passée à dessiner, comme un dingue. Tracé de nerfs.» (1972)
«Je m’exténue en petits dessins. Ça ne fait pas de mal, ou bien, à personne. Mais je me sens si bien tout seul dans ma turne. Un vrai salaud !» (1976)

Des dessins d’écrivain ? Prenons garde de ne pas trop vite les cataloguer, de ne pas les laisser basculer dans l’anecdotique; ici la démarche artistique est patente. Perros cherche, invente, expérimente, avec plus ou moins de bonheur, et construit peu à peu une œuvre qui reste à découvrir.

Presse

Toute sa vie, entre les pages de ses Papiers collés, Georges Perros a glissé des dessins collés. Il y montrait sa vraie nature, celle d’un pessimiste enjoué qui trouvait, dans l’exécution de ces croquis cruels et de ces tableaux énigmatiques, l’occasion de repousser l’angoissante hypothèse d’écrire un livre.
Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur.

L’œuvre graphique est une facette méconnue de Georges Perros. Mais c’est un aspect de son travail qu’il ne faut pas négliger tant il témoigne d’un talent en perpétuel recherche.
Laurent Frétigné, Ouest-France.

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Pour ainsi dire

Pour ainsi dire

À propos du livre

Pour ainsi dire est un ultime volume de Papiers collés. Toute la manière de Perros est là, notes, aphorismes, textes courts; ses thèmes de prédilection aussi: l’amitié, l’incommunicabilité, le théâtre, l’écriture…
La structure même du volume est identique à celle des trois premiers opus de papiers collés:

– la première partie, la plus longue, est constituée de notes et d’aphorismes ;
– la seconde regroupe des comptes rendus de livres sous le titre «Lectures» (Le livre de Monelle de Marcel Schwob, L’œil clair de Jules Renard, Passe-temps de Léautaud, la correspondance de Valéry, etc.);
– la troisième partie, «Portraits», est constituée de textes sur Michel Butor, Jean Paulhan, Brice Parain, Albert Camus, etc.;
– une préface à un livre sur Douarnenez, un compte rendu de match de football et le journal tenu par Perros lors de son voyage au Caire en 1950 constituent la partie «Textes»;
– une dernière partie, absente des précédents Papiers collés, rassemble sous le titre «Propos», des interviews de Georges Perros (par les élèves du lycée de Douarnenez par exemple), ou des réponses à des enquêtes (sur la notion “d’avant-garde” ou les liens unissant l’écrivain à la société).

Tous ces textes étaient inédits ou très peu connus, leur publication fait de Pour ainsi dire un des plus importants livres posthumes de Georges Perros.

Cette note, prise pas tout à fait au hasard, donne le ton :
Tout ce que j’écris serait ridiculisé s’il m’arrivait de créer une œuvre digne de ce nom. Il est assez étonnant que quelques hommes me lisent et me le fassent savoir. Mais aussi pourquoi ne jetai-je pas au panier toutes ces «envies» ? Il est sûr qu’un homme qui aurait l’imprudence de publier des notes qu’il a prises en vue d’un roman, les notes de chantier, perdrait toute envie d’écrire ce roman. Combien d’écrivains s’interdisent de parler, si peu que ce soit, de leur travail en train ! D’où tout ce que j’écris n’aurait de véritable sens que si on en trouvait l’amas après ma mort. Cette suite de manques à gagner, de velléités, de promesses mal tenues, d’ébauches, il y a certainement là un défaut d’honnêteté, une mauvaise coquetterie, que ceux qui me publient reconnaissent, mais en pensant qu’il faut de tout pour faire un monde littéraire. Tous les genres. Or, en l’occurrence, le genre consiste à n’en avoir aucun. Chaque fois que je suis pris d’écriture, je suis persuadé que c’est la dernière fois. Que je vais enfin me foutre la paix. Il y a près de trente ans que dure ce cruel manège. Cruel parce que tout se fait trop vite pour que j’en profite. J’écris comme on change de gare, le feu au cul. Ce qui fait que j’arrive toujours soit en retard, soit en avance. Mais pas le temps d’attendre non plus.

Presse

Pour ainsi dire est un ultime volume de Papiers collés où l’on retrouve le meilleur de Georges Perros. […]
Georges Perros, ce lyrique retenu, ce tendre pudique, ce bavard empêché, cet humoriste résigné, ne voulait pas faire une œuvre. Il disait de ses livres que c’étaient des valises à ouvrir après sa mort. On y trouverait des galets de sa plage, des photos de marins, des partitions de Schubert, des bougies de moto, des pipes, des fragments de mémoire, des ébauches de dessins, des palimpsestes, des regrets, des illusions perdues et beaucoup d’humanité. Dans Pour ainsi dire, il y a en plus le vent salé.
Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur.

Je n’ai pas connu Georges Perros. Je le regrette d’autant que je relis les livres que j’ai gardé de lui avec le sentiment qu’il a été de ceux qui ont mis le doigt sur la plaie. La plaie de la vie, notre seul bien, et que les arts, chacun à sa manière, l’écriture surtout, tente de cautériser. […]
Il se trouve toujours un éditeur, généralement peu connu et de province, pour dénicher des inédits qui nous parlent encore et de nous et de lui.
Maurice Nadeau, La Quinzaine Littéraire.

Ultime volume de Papiers collés, Pour ainsi dire rassemble des textes inédits. […] «J’écris comme je me mouche. Ce n’est pas écrire. Ça fait de l’accumulation et ne devrait pas être publié», écrivait l’auteur. Finitude a fait la sourde oreille et en procure une belle édition.
J.-D. Wagneur, Libération.

Une élégante édition qui n’a vraiment rien d’un fond de tiroir.
Alexandre Fillon, Lives Hebdo.

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Le passage des anges

Le passage des anges

À propos du livre

Et si un jour, dans une de nos grandes villes, trois beaux jeunes hommes, trois anges, apparaissaient pour apporter un peu de fantaisie dans la grisaille du temps…
La tâche s’annonce difficile. Leur candeur, leur amour suffiront-ils face à la médiocrité des hommes ? Pas si sûr…
Le passage des anges, hymne à la liberté, à la jeunesse, à l’insouciance, a été publié pour la première fois en 1926 par un jeune poète de vingt-cinq ans qui devait mourir deux ans plus tard.

«La vraie élégance ne saurait attirer l’attention du monde: de vrais anges se passent d’auréole.»

Presse

Odilon-Jean Périer confronte le merveilleux à la réalité. Le résultat mérite toujours le détour.
Alexandre Fillon, Livres Hebdo

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Inventions nouvelles et dernières nouveautés

Inventions nouvelles et dernières nouveautés

À propos du livre

Gaston de Pawlowski est un génie. Un inventeur hors pair dont les trouvailles se passent de tout commentaire : le boomerang qui ne revient pas afin d’éviter les accidents, le savon antidérapant garni de clous qui ne glisse plus entre les doigts ou le mètre de poche ne mesurant que dix centimètres.
Inutile d’ajouter quoi que ce soit, l’ingéniosité indiscutable et l’utilité indéniable de ces inventions tiennent lieu d’argument. Inutile donc de préciser que M. Gaston de Pawlowski était un disciple d’Alphonse Allais. Inutile d’ajouter que Raymond Queneau tenait en très haute estime ces Inventions nouvelles et dernières nouveautés, ni que Marcel Duchamp en avait fait son livre de chevet. Non, vraiment, c’est inutile.

Presse

Ce livre est indémodable et, en période de crise, salutaire.
Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur.

Nous retrouvons ici ce qui nous ravit aux dernières pages des journaux de l’époque: toutes ces illustrations pour des inventions baroques et inutiles, déconstruites par Pawlowski et remontées par lui comme des machines de Tinguely, désopilantes et baroques, dignes de figurer dans le catalogue des objets inutiles de Carelman.
Histoires littéraires.

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Les énigmes licencieuses

Les énigmes licencieuses

À propos du livre

Quel livre curieux que ce recueil de devinettes, composées il y a plus de cinq cents ans par un homme au nom étrange et poétique. Des devinettes qui ne s’adressent pas vraiment aux enfants, puisque Monsieur le Capitaine de Lasphrise était un coquin. Et à sa lecture, on s’aperçoit qu’il est fort possible que l’on ait l’esprit aussi mal tourné que le sien !

Un exemple ? Devinez un peu de quoi parle ici notre Papillon:

Madame le void rouge estant en grand’ chaleur,
Le prend à pleine main pour le mettre en sa fente,
Puis ayant d’un bon coup reçu ceste liqueur,
Soufflant souspire d’aise, & n’est plus si ardente.

Avez-vous trouvé ? Voici son explication:

C’est une Dame ayant chaud, qui void un verre plein de vin cleret, qu’elle prend à plein poingt pour le boire, & apres avoir bu ce grand coup, elle souspire d’aise, & en souffle comme l’on faict tousjours, & estant desalterée, sa chaleur n’est plus si grande.

Une vraie gourmandise pimentée par la saveur de la langue de Rabelais.

Collage Claude Ballaré - PapillonLes Énigmes sont illustrées par vingt-deux superbes collages signés Claude Ballaré.
Il a réussi avec brio le tour de force d’illustrer chaque devinette en laissant discrètement entrevoir sa solution.
Tous les collages sont reproduits en couleur.

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Typographie inusuelle

Typographie inusuelle

À propos du livre

Faire sourire avec la typographie, voilà qui ne va pas de soi… Marc Pantanella pourtant, en détournant notre alphabet et sa ponctuation, fait montre d’un humour des plus efficaces.
Près d’une centaine de ces détournements sont offerts aux rigoureux typographes qui croyaient tout savoir de leur art mais surtout aux lecteurs curieux prêts à redécouvrir les joies de l’alphabet.
À noter que cet ouvrage essentiel paraît concomitamment des deux côtés de l’Atlantique puisqu’il s’agit d’une coédition avec l’éditeur québécois L’Oie de Cravan. Il fallait bien ça…

Presse

Petit ouvrage inclassable, plein d’humour et de poésie, et aux bonnes vieilles odeurs d’encre et de papier imprimé.
Thierry Clermont, Le Figaro.

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Le train des jours

Le train des jours

À propos du livre

Il est des écrivains qui, dans leur journal, assènent leur sagesse à coups de formules formidablement définitives. Gilles Ortlieb n’est pas de ceux-là. Il préfère nous donner à voir ce que l’homme pressé ne voit plus, ces petits riens du quotidien qui en sont toute la poésie.
Dans Le train des jours, chronique d’une année, il s’amuse malicieusement de ces pépites qui condensent les travers de notre époque :
« Début mai. Sur le livre d’or de la chapelle “toutes confessions” d’Orly Sud, cette annotation, parmi les toutes dernières : “Seigneur, faites que je sois muté à Carcassonne, en juillet…”. »

Presse

Devant l’écran-fenêtre du train défilent et se renouvellent de minute en minute les mille et une banalités de la vie courante, avec le linge aux fenêtres, les éclats d’intimité dévoilée, les flonflons de l’activité humaine, l’invasion des Pères Noël gonflables, les «colifichets lumineux», les rouleaux de foin dessinant des géométries coloriées dans les prés, les affiches vantant un «Concours de la Grenouille à Sierck-les-Bains» ou une course de «stock-car à Stockem», une fête de quartien à Luxembourg.
Frank Wilhem, Tageblatt.

Gilles Ortlieb offre au lecteur le bonheur d’une écriture serrée, perçante et sensuelle à la fois, en prise sur la pauvreté du quotidien.
Alain Bertrand, La Revue générale.

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Sous le crible

Sous le crible

À propos du livre

«Une note par jour, disons. Jusqu’à la fin de l’année, par exemple. Ce n’est pas beaucoup, pas tout à fait rien non plus. Une petite main courante, disons. Un brouillard journalier, mais où ne serait consignée qu’une infime partie des “opérations à mesure qu’elles se font”, comme dit le dictionnaire; ou qui ne se font pas. Crible, claie, batée, trémie, tamis — quel que soit le nom donné à l’instrument, il ne pourra empêcher que pépites et poussier, minerai et rebuts, ne soient, au bout du compte, intimement mêlés, confondus.»
Sous le crible est le journal d’une année dans lequel Gilles Ortlieb a consigné tous ces petits riens que l’homme pressé ne voit pas.

Presse

Une leçon d’acuité et d’écriture.
Thierry Guichard , Le Matricule des anges.

Une fois de plus, Gilles Ortlieb nous emmène à la découverte de ses continents intérieurs que lui révèlent les apparentes platitudes du vrai. […] Le résultat est ce mince volume de littérature viatique qui renferme tout un univers condensé dans une prose délibérément poétique.
Frank Wilhelm , Tageblatt.

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Capharnaüm n°4

Capharnaüm n°4

Au sommaire de ce n°4

La quatrième livraison de la revue Capharnaüm est entièrement consacrée aux éditions du Scorpion.

Les amateurs de polars ou les bibliophiles les connaissent bien, ces petits livres rouge et noir, mal imprimés, souvent dépenaillés à force d’avoir été maniés par plusieurs générations de lecteurs. Ils les appellent simplement des «Scorpions», des livres moches que les années ont rendus beaux. Il y en a pour tous les goûts : Léo Malet, Thomas Narcejac ou Raymond Marshall pour les amoureux du polar ; Boris Vian, Raymond Queneau, Raymond Guérin, Maurice Raphaël ou Georges Hyvernaud pour les amateurs de littérature ; Jean Boullet ou André du Dognon pour les adeptes de la culture gay ; des humoristes, des romanciers lestes et j’en passe.
Jean d’Halluin, le créateur de cette déconcertante maison d’édition, était une figure du Saint-Germain-des-Prés existentialiste d’après-guerre, un flambeur qui fit faillite plusieurs fois et n’hésitait pas à avoir recours au compte d’auteur pour financer l’édition de ses «vrais» écrivains. Le succès de sa maison est né d’un scandale : la publication en 1946 de J’irai cracher sur vos tombes, roman percutant d’un certain Vernon Sullivan, alias Boris Vian.
Au sommaire :

– Une histoire des éditions du Scorpion (anecdotes, témoignages, documents inédits,…) par Guy Durliat (spécialiste de l’œuvre de Georges Hyvernaud).
– La correspondance croisée et houleuse Jean d’Halluin / Raymond Guérin. Ce dernier ayant été un temps «rabatteur» d’écrivains pour le Scorpion.
– Une bibliographie complète des livres édités au Scorpion entre 1946 et 1950 (période dite «rouge et noire») et la reproduction en couleurs de toutes les couvertures.

Il n’y a pas d’abonnement à Capharnaüm : vous pouvez trouver ou commander la revue en librairie.

Presse

Les éditeurs d’aujourd’hui semblent bien tristounets en face de Jean d’Halluin, qui publia des polars, de l’humour, du sexe, et des chefs-d’œuvre. […] Un savoureux numéro de la revue Capharnaüm.
Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur.

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Un chercheur d’or

Un chercheur d’or

À propos du livre

« Je possède une mine à Oropos. Du matériau de première qualité! Qui vaut son pesant d’or! Un terrain immense, d’une profondeur incalculable, baigné d’un côté par la mer, je ne t’en dis pas plus!… Des conditions rêvées! Une mine comme il n’y en a pas deux! C’est simple: il n’y a qu’à se baisser, ramasser et c’est la richesse assurée! »

C’est par ces mots enthousiastes que Megglidis tente d’enrôler ses amis dans sa quête de fortune, dans l’exploitation de cette mine bien improbable qui l’obsède. Mais pour avoir trop voulu y croire, le pauvre Megglidis est passé du rêve à la folie.

Presse

Une écriture d’une minutie extrême. Mikhaïl Mitsakis peint les scènes de la vie quotidienne et les mœurs contemporaines d’une façon incroyable. Il faut lire Un chercheur d’or.
Eva Bester, émission Ouvert la nuit (France Inter).

La folie est le thème par excellence de Mitsakis. […] Ce texte est donc émouvant littérairement et biographiquement.
Mathieu Lindon, Libération.

Une parabole magnifique. […] N’est-ce pas un message d’espoir que cette lucidité d’un fou qui sait garder la foi en ses rêves, quoi qu’il advienne ?
Eva Bester, le 28 minutes (Arte).

Mikhaïl Mitsakis est un précurseur, un visionnaire et un observateur intemporel de la société des hommes.
Lionel Decottignies, L’Humanité Dimanche.

Journaliste et écrivain, l’auteur nous raconte la Grèce à la façon d’un Dumas en Corse: il développe et enjolive des histoires, vraies ou fausses, entendues en chemin. […] A découvrir.
Catherine Simon, Le Monde.

Gilles Ortlieb, poète, prosateur et traducteur impeccable, nous révèle des écrivains grecs dont nous nous demandons comment nous avons pu nous en passer.
Jean-Claude Pirotte, Lire.

Une histoire de rêves fous à la Don Quichotte. […] Mikhaïl Mitsakis avait, comme son chercheur d’or, des envies de lumière. Son écriture n’est que cela, pépite.
Télérama.

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Mejores no hay ! (Un voyage en Espagne)

Mejores no hay ! (Un voyage en Espagne)

À propos du livre

Quand, début 1953, Henry Miller arrive en France, il n’a pas revu le vieux continent depuis les années trente. Parmi les amis qu’il veut absolument revoir, il y a Joseph Delteil, qui vit avec sa femme Caroline près de Montpellier. Les retrouvailles ont lieu début mai. Miller est accompagné de la séduisante Eve, qu’il vient d’épouser, de la sœur de celle-ci, Louise, et de son mari, le peintre israélien Bezalel Schatz.
Les Delteil sont en train de préparer un petit séjour en Espagne et invitent les deux couples à se joindre à eux. La photographe Denise Bellon fait aussi partie du voyage.
C’est donc à deux voitures que la joyeuse bande se lance dans un périple à travers l’Espagne franquiste. Barcelone, Valence, Alicante, Grenade, Séville, Cordoue, Tolède, Madrid, Saragosse… Henry Miller prend des notes, tandis que Denise Bellon photographie l’amicale équipée.
Dès son retour en Californie, à Big Sur, Miller écrit le récit de ce voyage, qu’il intitule Mejores no Hay !, que l’on peut traduire par Y’a pas mieux !, ce qui donne une idée de la tournure joyeuse de l’aventure.
Miller imagine alors de publier ce texte avec les photos prises par Denise Bellon. Le livre ne se fera pas. Ou plutôt si, soixante ans plus tard, le voilà.
Ce livre est illustré d’une cinquantaine de photographies (inédites) de Denise Bellon.

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Eve & Henry Miller (© Denise Bellon/les films de l’équinoxe).

Presse

Une rencontre incroyable entre Henry Miller et l’Espagne franquiste. Ça mérite vraiment un coup d’œil.
Oriane Jeancourt, La Matinale de Canal+.

C’est un beau récit, resté inédit et, mieux qu’illustré, «orné» par les magnifiques photos de Denise Bellon que publient les éditions Finitude. Le parfum qui s’en exhale est celui du souvenir, d’un état oublié d’innocence du monde.
Olivier Mony, Le Figaro Magazine.

Le récit de ce voyage s’apparente à une carte postale inspirée, clairvoyante et limpide.
Hervé Aubron, Le Magazine littéraire.

Les photos de Denise Bellon ravivent cette Espagne aujourd’hui disparue. Les textes d’Henry Miller oscillent entre l’anecdote du carnet de voyage et la réflexion esthétique.
Jean-Marie Gavalda, Le Midi Libre.

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Frère Jacques (Lettres à Frédéric Jacques Temple)

Frère Jacques (Lettres à Frédéric Jacques Temple)

À propos du livre

Lors de chacun de ses voyages en France, de l’après-guerre jusqu’à sa mort en 1980, Henry Miller passe quelques jours dans la région de Montpellier. Pourquoi Montpellier ? Parce que vivent là quelques-uns de ses amis, parmi les plus chers. Il y a Joseph Delteil, dont il admire les livres et avec lequel il est en correspondance depuis 1935, il y a Lawrence Durrell, le vieux complice, et Frédéric Jacques Temple, son frère Jacques, de trente ans son cadet.
La première lettre de Temple à Miller date de 1948, Miller a alors 57 ans, Temple 27 ; la dernière date de 1980, quelques mois avant la mort de l’écrivain. Entre les deux, plus de trente ans d’amitié, quelques bons moments autour d’un verre, et une centaine de lettres vivantes et familières qui témoignent d’une belle et solide fraternité.
Ce livre est illustré de nombreux documents inédits : photos, fac-similés de lettres, dessins…

Presse

Peu de conversation littéraire entre Miller et Temple, mais quelle verve et quelle sincérité quand il lui parle de ses amis, de sa famille ou de son quotidien ! […] Ce qui se dit, entre les lignes de ces lettres aux allures de roman, c’est d’abord sa bonhomie et sa bienveillance, qu’il s’inquiète d’un ami en commun ou qu’il aide un simple portier à publier ses manuscrits.
Augustin Trapenard, Elle.

Henry Miller était comme un oncle qui n’a aucune autorité sur vous et qui vous apprend des choses. Un peu comme cet oncle de Cendrars dans Le Panama, un personnage imaginaire qui vous introduit dans le monde.
Frédérique Roussel, entretien avec F.J. Temple, Libération.

Ces lettres écrites tantôt en anglais, tantôt dans un français truffé de charmantes erreurs, dévoilent un Miller intime, goguenard, d’une vitalité exceptionnelle: à 75 ans, il signe une lettre par la formule «Sex is fun».
Valérie Hernandez, La Gazette de Montpellier.

Chaque mot, comme il vient, en français, en anglais, vibre de l’appétit de vivre, d’aimer, de lire, d’écrire. Rien n’est précieux, tout est indispensable.
Philippe Levreaud, Bibliothèque(s).

Ces lettres adressées à Temple, outre qu’elles révèlent le rôle capital joué par ce dernier dans toute l’aventure, donnent à voir la face cachée – pas forcément la plus anthipathique – de l’immense écrivain qu’est Miller en son privé. […] Un livre indispensable que tout amateur de Miller se devrait de posséder en sa bibliothèque.
Jacques Lovichi, La Marseillaise.

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À bord

À bord

À propos du livre

Sont rassemblés sous ce titre, À bord, trois textes inédits d’Herman Melville consacrés à la mer et au voyage.
Deux d’entre eux, Les Mers du Sud et Le Voyage sont des conférences données par Melville entre décembre 1858 et 1860. L’auteur s’était en effet lancé à cette époque dans un cycle de trois saisons de conférences qui malheureusement ont vu leur public décliner au fil des mois. Celle sur les Mers du Sud fut prononcée une douzaine de fois, alors que celle sur le Voyage seulement trois.
Le troisième texte de ce recueil, Tableaux d’une chasse à la baleine, est le compte rendu par Melville d’un livre de J. Ross Brown. Il est paru à New-York dans Literary World le 6 mars 1847.

Extrait de À bord :
Un jour, en début de soirée, alors que j’étais au large des côtes de Patagonie, écoutant une dramatique histoire de fantômes que racontait un des membres de l’équipage, nous entendîmes un affreux mugissement, quelque chose entre le grognement d’un Léviathan et l’éructation d’un Vésuve, et nous vîmes une brillante traînée de lumière à la surface de l’eau. Le vieux maître d’équipage grisonnant, qui se tenait tout près, s’exclama: «Là, c’est un Poisson du Diable !».

Presse

«Il y a deux endroits au monde où un homme peut disparaître corps et biens: la ville de Londres et les mers du Sud.» Attention, c’est Herman Melville qui l’assure, l’immortel auteur de Moby Dick […]. Le présent petit volume rassemble trois conférences inédites de Melville, toutes trois évoquant la fascination pour les lointains maritimes, l’ivresse de l’aventure, les angoisses bibliques du marin au moment de franchir le Cap Horn. […] Les «mers du Sud» contées par Melville font venir immédiatement à la bouche le goût merveilleux du voyage, mais aussi l’effroi devant la houle sacrée… Ajoutons que ledit volume est un petit bijou de présentation: à glisser dans la vareuse avant de monter sur le pont !
Michel Crépu, La Croix.

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Le vieux Zack

Le vieux Zack

À propos du livre

Au cours de l’été 1847, Herman Melville dresse, dans l’hebdomadaire satirique Yankee Doodle, un portrait ouvertement sarcastique de celui que l’Amérique appelle le Vieux Zack, à savoir le général Zachary Taylor. Alors que la guerre américano-mexicaine fait rage, celui-ci vient de remporter une éblouissante victoire à Buena Vista et se lance dans la course à la présidence des États-Unis. Melville épingle tous les travers du vieux héros, montre cette campagne électorale comme un grand show orchestré par Barnum, dont les spectacles font fureur à l’époque. C’est peine perdue, la charge du démocrate Melville ne suffira pas. Zachary Taylor sera élu douzième Président des États-Unis d’Amérique en 1848.
Mais il nous reste aujourd’hui une farce grinçante, une merveille d’ironie, que servent toute la verve et le talent d’Herman Melville.

Presse

Que demander de plus à la littérature que de nous égayer et de nous nourrir, sinon de conserver cette virulence de belle santé ?
Lucie Clair, Le Matricule des Anges.

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Vraquier

Vraquier

À propos du livre

Après Sous le crible (2008) et Le train des jours (2010), Gilles Ortlieb poursuit la publication de ses notes, agencées pour former le journal d’une année. Du Luxembourg à la Grèce, de la Lettonie au Portugal, il promène son regard aigu sur un monde fait de petits riens, des instants fugaces, qui nous donnent l’impression que nous sommes ses passagers clandestins.

Presse

Gilles Ortlieb rassemble ses sensations vagabondes. […] Vraquier, livre d’adieu, porte pour titre le nom d’un de ces navires qui transportent des marchandises en vrac – sensations, notes, futurs souvenirs.
Monique Pétillon, Le Monde des livres.

Lisant Ortlieb, on a envie, sur ses traces, de traîner dans quelque compartiment désuet, d’écouter les conversations au hasard, de flâner et de glaner.
Norbert Czarny, La Quinzaine Littéraire.

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La Somnolence

La Somnolence

À propos du livre

« À soixante-seize ans, seule, oubliée de tous, à demi-folle, Martha Krühl vit encore, comme les enfants, dans un sommeil enchanté. Sa vie n’est plus qu’un voluptueux ensevelissement dans les eaux magiques du songe, une lente dérive entre cauchemar et féerie : les vivants ne sont pas vivants, il y a des rires inquiétants dans les groseilliers, un pendu dans les jardins d’autrefois, un fantôme neurasthénique qui n’arrive pas à mourir vraiment et que la parole ressuscite sans cesse.
Voyageuse de nuit, démon somnambule, Martha Krühl fera en quelques heures d’étranges rencontres. Alice de cauchemar, vieillie, alcoolique, réussira-t-elle comme l’héroïne de Lewis Carroll, à passer de l’autre côté du miroir pour retrouver son amour fou, ce compagnon qui l’a quittée un jour sans dire un mot ? N’aurait-il d’ailleurs jamais habité que dans cette région fabuleuse où vivent les pauvres créatures que nous inventons parfois pour meubler notre solitude et supporter le naufrage de notre vie ?
L’histoire de cette vieille petite fille, prisonnière d’une ville étouffante qui se décompose lentement sous un ciel sale et vide, est peut-être avant tout l’histoire d’un refus de la vie qui ne peut déboucher que sur la folie et, au bout du compte, sur l’enfer, au sens où Bernanos dit que l’enfer, c’est de ne plus aimer. »

La Somnolence, paru en 1975 chez Jean-Jacques Pauvert, est le premier roman de Jean-Pierre Martinet.

Presse

Saturée d’images surréalistes à la Buñuel, d’une noirceur comparable à celle des Pinturas negras de Goya, la pérégrination somnambulique de Martha a aussi une dimension métaphysique qui rappelle En attendant Godot de Beckett.
Elisabeth Philippe, Les Inrockuptibles.

Paru en 1975 puis oublié, ce premier roman d’une totale noirceur révélait un formidable auteur. […]
Jean-Pierre Martinet, feu follet des lettres françaises, mal-aimé à l’immense talent, est enfin réhabilité!
Bruno Corty, Le Figaro littéraire.

Je n’avais pas relu cette Somnolence depuis sa sortie. Une fois de plus, j’ai été secoué jusqu’au plus profond de mon être. Je l’ai été même davantage que lors de sa découverte, comme si ce roman, désespérément enténébré, se lisait différemment selon que l’on a 30 ans ou le double.
Gérard Guégan, Sud Ouest.

Larmes amères et torrents de cruauté se déversent entre les lignes, au point d’atteindre une forme de jubilation, celle des damnés de la vie dont la rage d’écrire, arrachée à la somnolence, est l’ultime consolation.
Julien Bécourt, Chronic’art.

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Nuits bleues, calmes bières suivi de L’orage

Nuits bleues, calmes bières suivi de L’orage

À propos du livre

«La dernière fois que l’on avait sonné à sa porte, c’était pour lui apporter un télégramme annonçant sa mort. Il l’avait ouvert en tremblant, puis, en lisant le texte, il avait éclaté de rire. Pour fêter l’événement, il avait bu plusieurs bières rousses. […]
La mort ne l’avait pas privé de sa faculté d’émerveillement, bien au contraire. Jamais il n’avait pris autant de plaisir à déambuler dans Paris.»

Rencontrer un mort, plutôt content de l’être — il occupait si peu de place, déjà, de son vivant —, le suivre dans ses virées nocturnes, de bières en bières, de brunes en blondes, voilà ce que propose Jean-Pierre Martinet. Il nous convie avec talent à la découverte d’une étrange nuit bleue, fantasque et fantastique, traversée par les ombres d’Henri Calet, Louise Brooks ou Emmanuel Bove.

Presse

Une virée du côté de l’enfer, dans une solitude, une désespérance absolues, celle des assoiffés insatiables.
Martine Laval, Télérama.

Dans Nuits bleues, Martinet pousse le conte jusqu’aux tréfonds de l’enfer ordinaire et de la dérive.
Serge Airoldi, Sud Ouest.

Martinet vole à haute altitude dans le ciel littéraire. Il est grand temps de lever la tête vers lui.
Alexandre Fillon, Livres Hebdo.

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La Confession impossible

La Confession impossible

À propos du livre

Le lieutenant de vaisseau Pierre Ménestrel est un héros. Les sous-marins allemands le craignent, il en a déjà tant coulés. Mais Pierre Ménestrel est aussi un assassin. A ses yeux, les milliers d’ennemis envoyés par le fond ne sont rien comparés à son vrai crime: il a étranglé la femme qu’il aimait, Rose, la femme pour laquelle il était prêt à tout sacrifier, prêt à toutes les bassesses, toutes les lâchetés. Pierre Ménestrel sait qu’il doit mourir, pour son crime, alors il espère la torpille qui le délivrera. Et en l’attendant, Pierre écrit, il revit son amour pour Rose, il se souvient de leur rencontre, de leur bonheur, de son cou fragile sous ses doigts.

La confession impossible a été publiée en 1946 aux éditions Delmas.

Presse

Un livre plein de talent et de remords. […] Dans ce roman crépusculaire, Pierre Luccin a tout mis de lui: son amour fou de la mer, du sémillon et des belles de jour, mais aussi ses lâchetés et sa cécité pendant l’Occupation, sa conviction qu’il fait payer ses fautes et ne pas trop se fier à la vertu des braves. On y ajoutera les étonnantes qualités d’un style sécant, rapide, cruel.
Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur.

La redécouverte de la force évocatrice de Pierre Luccin est à l’évidence d’utilité publique.
Bernard Morlino, Le Figaro Littéraire.

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La Fausse Esther

La Fausse Esther

À propos du livre

Curieux conte dans lequel Pierre Louÿs met en scène Honoré de Balzac et une de ses héroïnes, Esther Gobseck. Il prend un malin plaisir à brouiller les pistes, à inventer un journal intime qu’il nous assure avoir trouvé chez un bouquiniste. Une fausse réalité s’imbrique à la fiction, et c’est un véritable récit gigogne que nous offre un Pierre Louÿs au sommet de son art.
L’ouvrage est imprimé à l’encre violette sur papier bleu.

Ce texte a été publié en 1903 par Pierre Louÿs dans un recueil intitulé Sanguines.

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La vie dans les bois

La vie dans les bois

À propos du livre

Ce n’est pas un hasard si le livre le plus marquant de Henry David Thoreau, Walden, est sous-titré La vie dans les bois. Il rendait ainsi un discret hommage à son ami Charles Lane qui venait de publier un essai sous ce titre.
Dans ce texte, Lane prône un retour à une vie naturelle et n’hésite pas à opposer la sagesse des Indiens, en harmonie avec leur environnement, à la cupidité et la folie des hommes civilisés.
Mais son ambition est plus vaste, il cherche à montrer, à travers le récit de ses expériences au sein de fermes communautaires fouriéristes, que l’on peut vivre autrement, en respectant la nature, en mutualisant le travail et en n’ayant de cesse de s’instruire.

Charles Lane (1800-1870) se révèle un précurseur de ce courant de pensée qui prend ses racines dans le dix-neuvième siècle et qui deviendra l’écologie.

La vie dans les bois est le premier ouvrage de Charles Lane a être traduit en français.

Presse

Un aventurier du mot et de la nature.
Martine Laval, Télérama.fr.

Ce livre de 1844 est l’ancêtre des pensées décroissantes. On admirera la modernité de son plaidoyer pour la frugalité, sa défense des Indiens et sa dénonciation des «appétits déguisés et superflus» de la société industrielle naissante.
Arnaud Gonzague, Terra Eco.

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Le fœtus récalcitrant

Le fœtus récalcitrant

À propos du livre

«Quand un fœtus récalcitrant ne manifeste qu’un médiocre empressement à sortir des entrailles maternelles, on va quérir les forceps et, sans tenir compte de ses cris de protestation, on l’introduit dans la vie.
Puis on le ligote dans un maillot liberticide tandis que l’auteur de ses jours, flanqué de deux témoins, se dirige vers la mairie et l’église pour bombarder son rejeton sectateur d’une religion et citoyen d’une patrie, tout en négligeant, bien entendu, de lui demander son avis.»

Ce sont les premières lignes du livre de Jossot et, déjà, tout est dit. Sa verve de caricaturiste anarchiste trouve dans le pamphlet un nouveau moyen d’expression. Dans Le fœtus récalcitrant, il fustige l’éducation traditionnelle par les parents («des scorpions») ou les enseignants («des déformateurs de cerveau»). Seule sa vocation artistique, affirme-t-il, lui a permis de réchapper au «dressage». Et son métier de caricaturiste, qu’il analyse avec précision et subtilité, lui semble un remède nécessaire pour «décortiquer les tares d’une société dans laquelle le mensonge est roi» et développer l’esprit critique.
Mais pour conserver ou retrouver une vraie liberté, déclare Jossot, il existe une autre qualité indispensable, l’oisiveté, à laquelle il consacre le second texte de ce livre : l’Évangile de la paresse.
Il détaille avec humour mais surtout avec virulence tous les maux engendrés par le travail, et son corollaire, la cupidité. L’esclavage, l’aliénation, la colonisation, les applications monstrueuses de la science ou l’épuisement de la nature sont les conséquences de l’activité des industrieux, qui inventent sans cesse de nouveaux besoins pour inciter l’homme à travailler plus encore.
Alors, pour dénoncer cette fuite en avant, il place son éloge du ne rien faire sous le plus haut patronage qui soit :
«Quand le créateur fit sortir le Cosmos de sa pensée, Il ne bougea pas, ne s’agita pas, ne se fatigua pas, et pourtant Il éprouva le besoin de se reposer.
Se reposer de ne pas avoir remué ! Pouvait-il nous donner meilleure leçon ?»

Le fœtus récalcitrant avait été publié à très petit nombre, à compte d’auteur, en 1939 à Tunis.
Il n’avait jamais été réédité.

Presse

A redécouvrir absolument […] Certes ces lignes ont parfois vieilli, mais elles témoignent d’une époque où l’on n’avait pas peur de frapper fort; on en retire une telle énergie du refus, de la révolte, du libre arbitre que les décroissants d’aujourd’hui feraient bien de les lire. Et plus généralement tous ceux qui refusent le formatage de la pensée.
Didier Pourquery, Le Monde Magazine.

Il aurait été dommage de se passer de cet incroyable pamphlet, hymne à la paresse, brûlot contre la course à la productivité et l’accélération permanente de nos vies. […] En ces temps où la valeur travail est tellement exaltée, […] il est assez sain, intellectuellement, de lire ce petit ouvrage, tellement féroce.
Audrey Pulvar, France Inter.

Épatant petit pamphlet. […] Mode d’emploi de l’insubordination, de l’esprit critique et de la révolte.
Michel Boujut, Mediapart.

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Taxidermie

Taxidermie

À propos du livre

Taxidermie est un recueil de neuf nouvelles efficaces et percutantes dans lequel on fait un bout de chemin avec Moby Dick, on plaint un pauvre auteur aux prises avec son méchant éditeur, on suit avec intérêt un road-movie dans un camp de nudiste, on va faire un tour au Sacré-Cœur, histoire d’admirer Paris d’en haut, avant de manger un morceau au bord d’une nationale pour se remettre. Ah oui, aussi, on salue Carver, dont l’ombre bienveillante plane sur ces nouvelles. Joseph Incardona l’a lu, et bien lu, comme il a lu Melville ou Jack Kerouac à qui il adresse des clins d’œil pleins d’humour.

Presse

Il y a une vraie petite musique chez Joseph Incardona, un drôle de blues qui accompagne à merveille ses personnages au bord du gouffre.
A. Fillon, Livres Hebdo.

Joseph Incardona est un écrivain. Qu’on se le dise et qu’on le lise, surtout !
Etienne Dumont, Tribune de Genève.

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Vauriens, voleurs, assassins

Vauriens, voleurs, assassins

À propos du livre

Et si un jour le Syndicat des V.V.A. (Vauriens, Voleurs, Assassins) déclenchait une grève…
Plus l’ombre d’un crime, d’un vol, d’une mauvaise action, et voilà que c’est la panique dans tout le pays. Les magistrats, les policiers, deviennent inutiles; les prêtres, eux, ne peuvent plus prêcher la vertu, elle est devenue universelle; les vieilles-dames-comme-il-faut ne peuvent plus tirer gloriole de leur soutien aux filles perdues, il n’y en a plus; les femmes mariées, elles, se plaignent de leurs maris devenus trop pressants depuis que les prostituées ont cessé leur commerce; sans parler du chômage des gardiens de prison, des vigiles, des serruriers,…
Un petit livre plein d’humour qui nous rappelle combien les gentils ont besoin des méchants pour prouver qu’ils sont gentils.

Presse

Une pochade irrésistible contre les bien-pensants.
Alexandre Fillon, Livres Hebdo.

C’est merveille de voir ce livre réédité aujourd’hui tant il reste bigrement pertinent.
Martine Laval, Télérama.

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Représailles

Représailles

À propos du livre

Le 20 août 1944, Raymond Guérin écrit dans son journal: «Se peut-il que je sois là, à ma table, écrivant tranquillement les premiers mots, depuis plus de quatre ans, écrits dans la Liberté ?»
Rentré de stalag depuis quelques mois, Guérin assiste avec enthousiasme à la Libération de la France. Mais l’euphorie des premiers jours ne dure pas, l’heure est maintenant aux Représailles. Pour lui, la bête n’est pas morte, et l’écrivain règle ses comptes avec les Barbares, les collabos, les résistants de la dernière heure.
Dans ces pages décapantes, les ultimes de son journal de guerre, Raymond Guérin commente les procès d’épuration auxquels il assiste à Périgueux, avant de revenir chez lui, à Bordeaux, dans cette ville qu’il dit être «la plus collaborationniste» de toutes. Il s’interroge également sur sa place dans le monde littéraire dont il se sent de plus en plus exclu.
C’est un homme désabusé et brisé qui met un point final à ce terrible journal commencé en 39.

Presse

Représailles tient une place de choix dans la bibliographie de Guérin.
Livres Hebdo.

Ces carnets apportent la lumière — indispensable et nécessaire — pour mieux comprendre la force et l’intelligence de Guérin et de son œuvre.
La Revue littéraire.

Représailles dépeint de manière passionnante l’atmosphère de la Libération.
Chronic’art.

C’est, poignant, le journal d’un homme libre qui ne se remettra jamais d’avoir été enfermé et que seule une orgueilleuse colère maintient en vie.
Le Nouvel Observateur.

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