L’Art de se conduire dans la société des pauvres bougres enseigné aux gens du monde

L’Art de se conduire dans la société des pauvres bougres enseigné aux gens du monde

À propos du livre

En général, un traité de savoir-vivre enseigne à l’homme du commun l’art de se conduire chez l’homme du monde. Sous le pseudonyme de la Comtesse de Rottenville, André Gill enseigne à l’homme du monde l’art de se conduire chez l’homme du commun.
Cette merveille d’humour, d’intelligence et d’ironie fut publiée dans la première édition de La Muse à Bibi, à la Librairie des Abrutis, en 1879.

Presse

Ce petit bréviaire, exhumé par Finitude, est une merveille de cynisme et de cruauté bien balancée dans les gencives de ceux qui le méritent. […] C’est un régal de lecture.
Serge Airoldi, Sud Ouest.

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Une grandeur impossible

Une grandeur impossible

À propos du livre

A travers les onze textes de ce recueil — chroniques parues dans Combat, dans les Cahiers du Sud, extraits de ses carnets,… — Paul Gadenne nous livre quelques clefs de son œuvre.
Il nous dit combien il est important de prendre son temps, de savoir s’arrêter, de jouir de l’immobilité (Discours de Gap), il nous présente quelques uns de ses Maîtres (Dostoïevski, Proust), examine l’œuvre de ses contemporains les plus notoires (Sartre, Beckett, Montherlant,…), il tente d’analyser la trajectoire de Brasillach ou de Drieu, il nous dit son émotion devant une exposition de reliques de la déportation. Bien d’autres choses encore.
Ce livre est une approche intelligente de ce climat particulier de l’après-guerre; on sent chez Gadenne ce mélange d’espoir et de désenchantement propre à toute une génération.

Presse

Dans ce recueil de textes inédits, Paul Gadenne intervient dans les décombres de l’après-guerre. A rebours de l’agitation de son temps et de la dispersion qui éloigne l’homme de lui-même, il plaide pour le recueillement, l’immobilité et le rassemblement personnels: «Fermer les yeux pour mieux voir, s’arrêter pour mieux avancer.»
Ses chroniques sur la Correspondance de Dostoïevski, les pièces de Pirandello et de Sartre, les livres de Beckett, le style de Proust ou le journal de Du Bos révèlent un critique au jugement puissant qui cherche la tension intime, l’élan spirituel et la maîtrise des idées. Ses pages sur les lettres de Dostoïevski, «homme traqué», sont admirables de justesse et de finesse. Il réfute la thèse de Sartre et soutien que l’enfer, loin de dépendre des autres, est en nous, dans les volontés contradictoires qui fondent notre être. Gadenne comprend, par exemple, la cohérence suicidaire de Brasillach, salue même son courage face au peloton d’exécution et ne pardonne pas à Drieu La Rochelle son suicide, emporté par son «culte pour une grandeur impossible».
Paul Gadenne appelle chacun à se réapproprier son intériorité pour mieux la reconstruire. Ce chemin doit passer par l’écriture et mener «vers la création de soi».
Jean-Claude Raspiengeas, La Croix.

Paul Gadenne était de la même trempe que les Raymond Guérin, Jean Reverzy ou Jacques Chauviré, tous écrivains de l’immédiate après-guerre, discrets, attentifs à la vie et peu enclins au vacareme des salons. […]
Ce recueil [est] une jolie encyclopédie de poche, à l’usage de tous.
Martine Laval, Télérama.

Deuil de la grandeur, exigence de la solitude, tout Gadenne est dans ces pages exhumées de ses Carnets ou de quelque revue. Pour l’essentiel, un écrivain s’y penche sur d’autres écrivains.
Olivier Mony, Sud Ouest.

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L’art de choisir sa maîtresse

L’art de choisir sa maîtresse

À propos du livre

Comment choisir sa maîtresse ? Question cruciale s’il en est dans ce domaine où la moindre erreur peut s’avérer fatale… Plein de sagesse, Benjamin Franklin nous fait part de son expérience : il faut la préférer vieille. Il donne d’ailleurs au lecteur incrédule huit excellentes et réjouissantes raisons de suivre son conseil.
Mais ce précieux petit livre recèle bien d’autres recommandations. Vous pourrez y apprendre les règles pour devenir un compagnon détestable ou encore la meilleure façon de s’affirmer comme la reine des commères ; vous saurez pourquoi Benjamin Franklin rêve de lâcher des serpents à sonnettes dans les respectables jardins anglais et comment des castreurs de porcs pourraient aider à l’essor des États-Unis, puis vous vous indignerez des mauvais traitements subis par la main gauche ou la lettre Z…

Drôle, intelligent, décapant, irrévérencieux, Benjamin Franklin, à travers les treize textes rassemblés dans ce volume, semble bien loin de l’image du sérieux rédacteur de la Constitution américaine ou du savant inventeur du paratonnerre.

Presse

Benjamin Franklin avait plus d’un tour dans son sac. Le rédacteur de la Constitution américaine fut également l’inventeur du paratonnerre et un grand imprimeur. Mais il est aussi, et c’est moins connu, un homme incroyablement facétieux. Un recueil d’articles écrits par le grand homme, à ce jour inédit en français, révèle cette facette piquante du personnage. Certaines de ces épîtres cultivent l’humour pour l’humour. Mais par le rire, toujours délicieusement pincé, Benjamin Franklin faisait aussi parler ses idées.
Astrid de Larminat, Le Figaro. (Coup de cœur)

Un petit bijou d’humour et d’impertinence qui dévoile un Benjamin Franklin complètement irrévérencieux.
Chronique d’Eva Bester, dans Ouvert la nuit, sur France Inter.

Ces «conseils indispensables», qui sont aussi des fantaisies sans contrôle, des boutades, de la vulgarisation scientifique amusante et même des leçons de vie, manifestent la virtuosité d’un esprit, sa liberté (certaines pages seraient mal perçues d’un auteur contemporain en la prude Amérique). Rien de diplomatique dans ses pages donc, mais de la légèreté, de l’esprit et puis de la raison et… du libertinage.
Eric Dussert, Le Matricule des anges.

On lira avec profit ce petit traité de vertus décalées, aux antipodes de l’hygiénique sirop compassionnel qui sert de morale à nos contemporains.
Paulin Césari, Le Figaro magazine.

Un recueil exquis: treize textes inédits qui révèlent un bel esprit.
Emmanuel Hecht, L’Express.

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Sainte famille

Sainte famille

À propos du livre

Chez les Malinier, on ne badine pas avec la respectabilité. Voilà une belle famille bourgeoise, dans une ville de province : un père négociant, trois enfants promis à un bel avenir et une mère légèrement bigote, juste ce qu’il faut pour affirmer sa position sociale. Pourtant, derrière la façade, l’explosion est proche, il ne manque qu’une petite étincelle. L’arrivée d’un séduisant tartufe au cœur de cette sainte famille servira de détonateur et la débâcle sera à la hauteur de son cynisme.

Roman inédit.

Presse

Un épatant roman écrit dans les années 1960 et curieusement resté inédit. […] Comment ne pas être troublé par la férocité de sa charge contre le poids de la famille et de la bourgeoisie.
Alexandre Fillon, Livres-Hebdo.

Dans ses nouvelles (cruelles) comme dans ses romans (désespérés), Jean Forton manie une langue aussi classique que cinglante. Un style épuré, souple, serein, où pointent un désenchantement doux et douloureux, un humour noir sans vergogne, une poésie gracile, aussi volatile que le temps qui passe.
Martine Laval, Télérama.

Forton a l’incorrection cruelle tant la justesse de son écriture se met au service de la chirurgie des âmes.
Alain Bertrand, Les amis de l’Ardenne.

Jean Forton sait installer un orage, le faire gronder, le rendre menaçant, jusqu’à le faire éclater le moment venu. L’ironie est son arme favorite, le scepticisme son fonds de commerce. Il se méfie des eaux dormantes, ce qui explique que la “Sainte famille” se métamorphose en une satanée famille.
Alfred Eibel, Valeurs actuelles.

Discret mais excellent romancier bordelais, Jean Forton est à redécouvrir à travers plusieurs rééditions récentes, dont cette succulente Sainte famille.
Bernard Quiriny, Trois couleurs (mk2).

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Jours de chaleur

Jours de chaleur

À propos du livre

Le jour de son anniversaire, un enfant écrit sur la première page du journal que vient de lui offrir son grand-père: «Il fait beau, j’ai dix ans et les Allemands ont envahi la Belgique». S’ouvre alors une curieuse chronique, touchante et drôle, de l’été 40, de ces Jours de chaleur rapportés par l’enfant. L’arrivée des Allemands dans le petit village du Pays Basque vient peu à peu perturber son insouciance, mais Jean Forton se souvient — lui aussi avait dix ans en 1940 — que les parties de pêche et les jupes des filles restaient l’essentiel.
Jours de chaleur est la plus longue des neuf nouvelles qui composent ce recueil.

Qu’il nous raconte la visite d’un metteur en scène plein de suffisance chez un quincaillier de province (On tourne) ou la promenade d’un enfant de cinq ans avec une centenaire (Tom & Virginie), Jean Forton le fait avec un humour grinçant et un art de la chute très personnels, rendant ces neuf nouvelles assez étonnantes.

Presse

Au final de chacun de ces neuf bijoux, la plume affûtée de Jean Forton tranche immanquablement dans la chair, laissant la plaie à vif.
Alexandre Fillon, Livres Hebdo.

Des bijoux sombres.
Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur.

La nouvelle est un genre exigeant qui ne pardonne pas. «Elle est excellente ou bien elle n’est pas», disait Marcel Arland. Forton, indéniablement, est un fin nouvelliste. Densité du récit, construction habile, grande légèreté de main, art de la chute… tout y est. Une faille, une blessure, un risque, une menace pèsent sur ces récits mais les portent au lieu de les alourdir.
Alain Feutry, La Nouvelle Revue Française.

On ne sait si l’on doit rire ou frissonner. Et c’est tout l’art de Jean Forton: gratter les failles, s’y engouffrer, peindre la vie telle qu’elle est, pas si belle, mais la dire avec élégance et humour. […]
Il est, avec Henri Calet, Georges Hyvernaud, Raymond Guérin, ou encore Jacques Chauviré, de cette génération d’après-guerre, écrivains de l’ombre, «écrivains d’occasion» dont les oeuvres bien des années après leur publication, étrangement, nous parlent, nous touchent avec force: dans ces pages mêlées de douceur et d’amertume, les destinées humaines les plus ordinaires deviennent littérature…
Martine Laval, Télérama.

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Pour passer le temps

Pour passer le temps

À propos du livre

Pour passer le temps est le titre d’une des douze nouvelles inédites de ce recueil, douze courts moments d’existence que Jean Forton imagine, sans arrière-pensées, sans songer à une quelconque publication, juste… pour passer le temps. Et le romancier devenu nouvelliste prend un incontestable plaisir à ce petit jeu, à jongler avec les situations cocasses et improbables, comme dans cette nouvelle où un homme, pour échapper à sa mégère, grimpe dans un poirier et refuse obstinément d’en descendre, ou dans cette autre où deux jeunes enfants jouent innocemment à la poupée avec la dépouille d’un porcelet. Avec le même bonheur, il se fait touchant en nous contant dans un récit plein d’humanité l’attente, dans un couloir d’hôpital, d’un vieil homme dont la femme se fait opérer. Mais surtout, comme l’écrit David Vincent dans son avant-propos, il sait mettre à jour cette cruauté précise et parfois amusée dont il s’est fait l’illustrateur, cette amertume qui nous laisse juge de nos petitesses.
D’une liberté de ton inhabituelle chez Jean Forton, ces textes mettent à jour une facette jusqu’alors inconnue de son talent.

Presse

Pour passer le temps, le Bordelais Jean Forton (1930-1982), libraire de son état, écrivain de la marge et de la trempe d’un Henri Calet ou d’un Emmanuel Bove, s’amusait à écrire des historiettes «provinciales», des tranches de vie, des tranches de cake à l’orange amère. A ce jour inédites, ses nouvelles sardoniques et mélancoliques laissent un sentiment d’amertume, celui, tout bête, de ne plus pouvoir profiter de cette écriture maligne.
Martine Laval, Télérama.

Une pure merveille d’humour noir.
Pierre Drachline, Le Monde.

Une incroyable cruauté…
Michel Schneider, Le Point.

Ces textes pleins d’amertume sont à classer aux côtés de Bove, Calet, Gadenne ou Vialatte.
J.D. Wagneur, Libération.

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Le Mecanicien et autres contes

Le Mecanicien et autres contes

À propos du livre

« Joseph K…, vers sa vingtième année, apprit l’existence d’une société secrète, très secrète. En vérité, elle ne ressemble à aucune autre association de ce genre. Il est très difficile à certains d’y entrer. Beaucoup, qui le désirent ardemment, n’y réussiront jamais. D’autres, par contre, en font partie, qui ne le savent même pas. On n’est d’ailleurs jamais tout à fait sûr d’en être ; il y a beaucoup de gens qui se croient membres de cette société secrète, et qui ne le sont pas du tout. Ils ont beau avoir été initiés, ils en sont encore moins membres que bien des hommes qui ne connaissent même pas l’existence de la société secrète. En effet, ils ont subi les épreuves d’une fausse initiation, destinée à dérouter ceux qui ne sont pas dignes d’être réellement initiés. »

Et c’est peut-être bien aussi une société secrète que forment les lecteurs de ces courtes histoires étranges, absurdes, insolites et réjouissantes, parues pour la première fois dans les années cinquante.

Édition augmentée de quatre contes inédits et de 20 superbes collages de Claude Ballaré.

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Des nuits rêvées pour le train fantôme

Des nuits rêvées pour le train fantôme

À propos du livre

Ses amis l’avaient surnommé Chronique, à cause de son habitude de tout noter dans de gros carnets. C’était à l’époque où il leur répétait qu’un jour, il serait un « grand écrivain ». Et puis ce un jour se fait attendre, alors Chronique décide de tenter le tout pour le tout, tendance Jack Kerouac, son manuscrit en chantier sous le bras.
Sur la route de son rêve, il y a des petits boulots, pas toujours très nets, une histoire d’amour étrange avec Canine, mi-ange mi-démon, mi-homme mi-femme… Il y a aussi l’alcool, il y a ces nuits troubles qui, parfois, le laissent volontiers se prendre pour Bukowski ou Malcolm Lowry. Dangereux miroir aux alouettes.

Interview

Presse

Christian Estèbe est un drogué des livres. Tous les auteurs de sa bibliothèque idéale sont les invités de son roman Des nuits rêvées pour le train fantôme. Chronique, surnom du héros, a l’ambition extravagante de devenir un grand écrivain et d’atteindre le firmament des génies. Des étoiles comme Nietzsche, James Joyce, Georges Bataille, Antonin Artaud, Malcolm Lowry, illuminent la tête pleine de fantasmes de l’apprenti romancier. […] Cela commence par un suicide raté. Les événements s’enchaîneront au rythme d’une imagination échauffée. Personnage ambivalent, Chronique a cherché chez ses maîtres un moyen d’exister et paradoxalement de se fuir. L’histoire surprenante d’un fou de littérature et d’absolu.
Jean-Claude Lamy, Le Midi-Libre.

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Le petit livre de septembre

Le petit livre de septembre

À propos du livre

À plus de quarante ans, après quelques revers de fortune, un écrivain se retrouve placé par l’ANPE dans un petit collège du Tarn-et-Garonne, pour y animer la bibliothèque. Il n’avait pas revu une salle de classe depuis sa lointaine communale. Avec patience et sensibilité il apprivoise doucement ces enfants d’aujourd’hui qui lui renvoient l’image de celui qu’il fut hier. Il tente de partager avec eux un peu de son goût pour la lecture, pour l’écriture, tout en essayant de faire la sourde oreille aux injonctions de fermeté de la machine scolaire, ou aux discours parfois désabusés des professeurs.
Le petit livre de septembre est le récit touchant de cette année passée avec des enfants qu’il apprend à comprendre et à aimer.

Presse

C’est écrit avec beaucoup de tact, de tendresse, de retenue, d’humour, c’est d’une poésie assez simple, ample et brève à la fois, toujours juste.
Marc Villemain , Le Magazine des Livres.

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Le Dernier dimanche de Sartre

Le Dernier dimanche de Sartre

À propos du livre

Un roman dont le héros s’appelle Jean-Paul Sartre ne peut pas être tout à fait comme les autres.
Quand ce roman raconte la dernière journée de la vie de Jean-Paul Sartre, et qu’il est publié pour la première fois en 1978, c’est à dire deux ans avant la vraie mort de son héros, il devient franchement étonnant.
Peindre ainsi, sous les traits d’un pauvre vieillard, celui qui en cette année 1978, est encore une véritable «icône» occupant toujours le devant de la scène intellectuelle, le coup était osé.
Jean-Pierre Enard s’en sort remarquablement bien et signe un roman touchant, très sensible. Il parvient à nous émouvoir en nous contant cette promenade parisienne, l’ultime vagabondage d’un grand écrivain rattrapé par une vieillesse trop simplement humaine.

Dans cette nouvelle édition, les premiers éditeur du livre, Gérard Guégan et Raphaël Sorin, évoquent, pour les lecteurs d’aujourd’hui, leur ami Jean-Pierre Enard.

Presse

C’est tout ému que l’on découvre aujourd’hui ce roman. Avec délicatesse, Jean-Pierre Enard met en scène les derniers instants du célèbre philosophe, ou ce qu’il en imagine, et ne fait que rendre hommage à un homme parmi les hommes, lorsqu’ils sont happés par la vieillesse, mis à nus devant la mort.
[…] Jean-Pierre Enard a pour son personnage — pour l’homme en général ! — une tendresse infinie. Après avoir lu son roman, on aimerait lui accorder la nôtre. Même si elle vient trop tard.
Martine Laval, Télérama.

En 1978, Sartre est au sommet de sa gloire et à la fin de sa vie. C’est l’année que choisit Jean-Pierre Enard pour signer, au Sagittaire, Le Dernier Dimanche de Sartre. Le romancier y fait mourir le philosophe, deux ans avant qu’il ne soit enterré au cimetière Montparnasse. L’idée frôlait le mauvais goût. Aujourd’hui, on a oublié non seulement Jean-Pierre Enard, disparu en 1987 à l’âge de 44 ans, mais aussi son roman. Un éditeur bordelais le réédite. On le lit, ou le relit, on ne sait plus. Et l’on est gagné par une étrange et persistante émotion. Pas d’acrimonie, pas de «révision» déchirante dans ce «tombeau», mais une immense tendresse pour un vieil homme seul qui traverse Paris une dernière fois, en trébuchant sur son passé. […]
Le roman désenchanté et compatissant d’Enard ressemble à une nouvelle de Jean Forton. Son sujet, ça n’est pas Sartre, c’est la vieillesse des génies dont le corps épuisé capitule, et puis s’en va.
Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur.

Ce petit chef-d’œuvre ressort aujourd’hui sans la moindre ride chez Finitude.
Alexandre Fillon, Livres Hebdo.

Ce court roman montrait un personnage nageant dans une légende trop grande pour lui. A partir d’un certain âge, la vie devient une chose encombrante.
Eric Neuhoff, Madame Figaro.

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Un bon ecrivain est un ecrivain mort

Un bon ecrivain est un ecrivain mort

À propos du livre

«La France, c’est connu, aime la littérature. Quel que soit son régime, elle est folle de ses écrivains. A une condition, une seule, minime, certes, mais indispensable: qu’ils soient morts. Pour les vivants, qu’ils crèvent. La postérité fera le tri.»

Ce recueil rassemble des textes de Jean-Pierre Enard parus en revues ou dans des journaux. Il y évoque sa vision de la littérature, les ravages du nouveau-roman sur la littérature d’aujourd’hui, il y loue les écrivains de sa famille (Perros, Guérin, Calet, Reverzy,…), il se penche sur une génération en mal de repère, la sienne, celle des ex-soixante-huitards.

Dans un texte intitulé Le Goncourt aux enchères, par exemple, il nous conte comment François Nourissier, un matin, en a eu assez des tractations autour du Prix Goncourt et décida de… le mettre aux enchères. Enard nous décrit la vente, la rage des éditeurs obligés de lâcher prise devant le pouvoir financier de Bernard Tapie ou de stars du show-biz qui veulent se payer le Goncourt ! Et la chute est à la hauteur de la farce…

Presse

Anarchiste, libre-penseur, il fustigeait la comédie des lettres de son époque. […] Ces textes vifs et justes sonnent d’une manière radicale sur une époque qu’il considérait comme déjà «rancies» où les fausses valeurs et la médiocrité rejettaient la littérature radicale et sans concession. […] Il attaquait gaiement les têtes molles de la scène intellectuelle…
Patrick Amine, Art Press.

Enard est mort et c’est vraiment un bon écrivain.
Jérôme Garcin , Le Nouvel observateur.

Ce livre devrait être lu par tous et chacun, et relu par nombre d’écrivains actuels […] ils s’en feraient un inépuisable bréviaire.
Olivier Adam , Psychologie.

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La reine du Technicolor

La reine du Technicolor

À propos du livre

Paris 1951. L’actrice Lola Cortez, la reine du Technicolor, est retrouvée morte dans sa baignoire. Accident, meurtre, suicide ? Pierre Vernet, détective privé, mène l’enquête.
Jean-Pierre Enard profite des périples de son héros pour brosser un portrait de cette époque, où un détective, pour ressembler à Bogart, troque son verre de rouge contre un whisky, alors que son fils préférerait, lui, troquer ses culottes de golf contre des pantalons longs, tandis que sa femme commande un Dubo-dubon-dubonnet.
Il prend un plaisir non dissimulé à faire revivre ces années 50, celles de son enfance, en mêlant avec habileté les personnages réels et fictifs.

Salut au cinéma français de l’après-guerre, La reine du Technicolor est un livre en noir et blanc.

Presse

La reine du Technicolor, regorge de clins d’œil à Henri Calet, au polar, au cinéma d’après-guerre. Comme à chaque fois chez Jean-Pierre Enard, le charme et la gouaille sont ici plus que jamais au rendez-vous.
Alexandre Fillon, Livres Hebdo.

Plein d’humour, écrit de manière vivante, ce beau roman fait ressurgir toute une époque.
Bernard Morlino, Le Figaro.

La nostalgie qui se dégage de ce livre […] est d’autant plus vive que l’auteur s’applique à la contenir. Mais elle déborde.
A. Dufraisse , Le Matricule des anges.

Drôle, enlevé, ce livre est à déguster comme un film de l’âge d’or du cinéma.
Raphaëlle Leyris, Paris-Match.

Comme si l’univers de Modiano se mariait à celui de Léo Malet.
Jean-Claude Lamy, Le Midi-libre.

Drôle, enlevé, ce livre est à déguster comme un film de l’âge d’or du cinéma.
Raphaëlle Leyris, Paris-Match.

Enard se méfie de la nostalgie et détourne le mélo dans un joyeux tourbillon narratif. Sa Reine du Technicolor est tout simplement un bijou, un remède à la lassitude, un de ces romans que l’on lit tout sourire et qui donne des désirs de chemins oubliés.
Martine Laval, Télérama.

Cette Reine du Technicolor est un exercice de style, mieux, une leçon d’élégance.
Olivier Mony , Le Figaro Magazine.

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De passage à Paris

De passage à Paris

À propos du livre

Au restaurant, certains se contentent d’apprécier ce qu’il y a dans leur assiette, d’autres, plus curieux, veulent savoir «comment c’est fait». Alfred Eibel est de ceux-ci. Face à un auteur, il parle cuisine; lui l’ancien éditeur aime comprendre comment est né un texte, une histoire ou un personnage.
Ce recueil rassemble treize rencontres ou entretiens avec la fine fleur de la littérature anglo-saxonne, treize auteurs de caractère.
Il explore la littérature américaine en compagnie de Paul Auster, Russell Banks lui confie son amour des gens ordinaires et Edward Bunker ses souvenirs de prison. Lawrence Block casse le mythe de l’écrivain alcoolique, tandis que Toni Morrison se révèle adepte de l’oralité…

Parmi d’innombrables interviews, Alfred Eibel a choisi de nous faire part de ses rencontres avec:

Jim Harrison
Robin Cook
Russell Banks
James Grady
Paul Auster
Edward Bunker
Toni Morrison
Jim Nisbet
Robert Ludlum
Iceberg Slim
Lawrence Block
Michael Connelly
Kenneth Whithe

Presse

On aime passer la soirée avec Alfred Eibel. Il emmène ses écrivains favoris sur le chemin de la vérité.
S. des H., Valeurs actuelles.

Alfred Eibel sut toujours garder l’œil lorsqu’il s’agissait de littérature et de cinéma. […] L’avenir dira s’il a su s’y prendre, mais la liste de ses collaborateurs et le sommaire des recueils critiques qui paraissent montrent assez bien ce qu’il en est.
Eric Dussert, Le Matricule des anges.

Prosélyte, inlassable guetteur, son regard est infiniment précieux. Car il ne suffit pas d’être empli des meilleurs livres grâce au don de sagacité, encore faut-il posséder l’approche. Alfred Eibel possède ce don qui est pour le lecteur l’assurance du bonheur.
Guy Darol, La Presse Littéraire.

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À la légère

À la légère

À propos du livre

Quatrième de couverture :
Sur les rives du Lac Léman, dans les rues de Paris ou de Formentera, les personnages de Michel Déon ont souvent l’allure et la décontraction d’un Gregory Peck, ou le charme et le piquant d’une Audrey Hepburn. Ce sont les années 50, celles de Vacances Romaines, celles où un héros pouvait s’émouvoir à la simple vue de la lisière d’un bas, où le cœur d’une héroïne s’emballait au rythme d’un mambo.
Mais si une pointe de désenchantement se laisse parfois deviner au cours ces chassés-croisés amoureux, c’est peut-être parce qu’il ne faut pas prendre l’amour à la légère.

Les cinq nouvelles qui composent À la légère ont été écrites par Michel Déon dans les années 50.
À travers ces cinq histoires se révèlent cinq personnalités qui composent, comme à travers un kaléidoscope, l’idéal féminin d’une époque. Qu’il mette en scène une trapéziste, une timide secrétaire orpheline, une jeune fille dénudée sur une plage espagnole, une aventurière à Genève ou une paysanne sur une île méditerranéenne, c’est toujours une amoureuse que campe Michel Déon. Et les hommes sont loin d’avoir le beau rôle dans ces histoires: souvent conformistes, parfois veules ou velléitaires, voire même légèrement cruels, ils ne paraissent jamais glorieux et ne sont que les faire-valoir de l’éternel féminin.
Par ce livre au charme délicieusement rétro Michel Déon prouve une fois encore que si les époques changent, si les rapports entre les hommes et les femmes évoluent, les jeux de l’amour et du hasard, eux, sont intemporels.

Inédit.

Interview

Presse

Une merveille de délicatesse et d’impudeur, trempée dans une encre vive.
Thierry Clermont, Le Figaro littéraire.

Dans ces nouvelles merveilleusement vintage […] la femme est fatale et l’homme bancal. Il suffit que la première paraisse dans son plus simple appareil pour que le second trébuche. […] Longtemps avant « les Poneys sauvages » et « Un taxi mauve », le cosmopolite Michel Déon faisait ses gammes littéraires avec une délicatesse et une insolence beaucoup plus féminines que masculines. On se régale.
Jérôme Garcin, A la légère.

Lorsqu’un jeune homme vert croque des amoureuses dans les années 50, cela donne le plus rétro des recueils de nouvelles. On est du côté du charme et d’une époque où les filles troublaient les garçons en dévoilant l’ourlet d’une culotte en jersey blanc… […] Des diamants éternels.
Olivia de Lamberterie, Elle.

[Son ami André Fraigneau] vantait sa «grâce nonchalante» et sa «mélancolie légère». Les deux formules s’appliquent parfaitement à ces cinq nouvelles. Il faudrait y ajouter un art déjà maîtrisé de la narration brève, un pinceau prometteur de paysagiste, le parfum de l’air du temps, cet après-guerre où le bonheur est un devoir et, dans la plupart de ces portraits de femmes, une vibration érotique adorablement désuète, puisque entrevoir la lisière d’un bas peut faire basculer toute une existence.
Jean-Marie Planes, Sud Ouest.

Ces nouvelles ne manquent pas de cette cruauté douce-amère qui leur sied à ravir, comme une robe de soirée joliment froissée.
Olivier Mony, Livres Hebdo.

Les histoires de Michel Déon ressemblent à un film des années cinquante dont les héros sont d’une beauté à vous couper le souffle. […] Des courts métrages en noir et blanc, nostalgiques et distingués.
Christine Ferniot, Lire.

L’espièglerie se drape de gravité, la volupté sourit. Le style a cette limpidité pouchkinienne qui l’a conservé dans la glace du poète. C’est la magie Déon.
Patrick Besson, Le Point.

Sous la langue policée percent une ironie désabusée, blasée, et un propos, souvent, étonnamment audacieux.
Barbara Lambert, Point de Vue.

Un style mirifique, au charme délicieusement classique.
Marie Segura, Elle Belgique.

Délicieusement daté, À la légère possède le charme d’un technicolor fifties.
Christian Authier, L’Opinion indépendante.

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Florentine

Florentine

A propos du livre

Florentine est la seule nouvelle connue de Georges Darien. Elle fut publiée en janvier 1890 dans la Revue Indépendante, quelques semaines avant la sortie de Biribi, son premier roman, récit rageur de ce qu’il a subi au bagne militaire. Bien que rentré à Paris depuis quatre ans, Darien garde le souvenir intact de ce soleil brûlant du désert tunisien, qui rissole la peau et qui fait cuire la pensée des personnages de Florentine.
Dans ce terrible récit, Darien montre le peu d’estime qu’il porte à ses contemporains à travers une poignée de personnages, vils pantins aux desseins abjects.

Presse

Les personnages sont tous des pantins sordides à la bêtise crasse. Il n’y a aucune humanité sous la plume de Darien. Il ne pardonne rien, même aux victimes du colonialisme considéré comme un proxénétisme ordinaire.
Pierre Drachline, Le Monde

Un tableau de mœurs opportunément publié par Finitude.
Claude Duneton, Le Figaro

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Petit catéchisme à l’usage des désenchantés

Petit catéchisme à l’usage des désenchantés

À propos du livre

Recueil d’aphorismes, dans la lignée de Marcel Mariën ou Louis Scutenaire, pastichant, par sa forme, les livres pieux d’antan : couverture imprimée à l’encre argentée, encadrements à toutes les pages et images pieuses nées de l’imagination de Claude Ballaré.

ballare-catechismeQuelques aphorismes :

Ce que j’aime dans le coïtus interruptus, c’est le charme désuet du latin d’Église.

Ne jamais scier la branche à laquelle vous allez vous pendre.

Sa pensée est tellement profonde qu’elle ne remonte jamais à la surface.

Vieillir, c’est passer de « peace & love » à pisse-vinaigre.

Il n’est point nécessaire de penser pour nourrir des arrières-pensées.

Il me faut vivre au présent. Je commence demain.

Collage de Claude Ballaré.

Les 182 aphorismes du Petit catéchisme, divisés en 14 sections (religion, amour, suicide, morale, égotisme, métaphysique…), sont accompagnés de superbes collages dus au talent de Claude Ballaré.

Presse

Précieux petits cailloux dans la chaussure de la pensée.
Lucie Cauwe, Le Soir.

C’est une petite, subtile et étrange merveille que ce catéchisme…
Jean-Claude Pirotte.

Le petit livre rouge exquisément subversif d’un philosophe poète.
Eric de Bellefroid, La libre Belgique.

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L’aventure de Pierre Sermondade

L’aventure de Pierre Sermondade

À propos du livre

Pierre Sermondade écrit tous les soirs, après le travail, dans un gros cahier à tranches rouges. Son histoire s’intitule Une jeunesse, c’est la sienne. Encouragé par un collègue, il décide d’écrire à Louis Ancelme, le grand écrivain, pour solliciter une entrevue. C’est alors l’attente, les jours comptés, guettant le facteur. Puis le grand bonheur de recevoir une lettre de celui qu’il admire. Son cahier sous le bras, Pierre Sermondade, tremblant et gonflé d’espoir, part à sa rencontre…
Eugène Dabit n’a pas eu à chercher bien loin ses personnages puisque c’est sa propre entrevue avec André Gide qu’il raconte ici. Le manuscrit qu’il lui apportait ce jour-là, c’était celui de Petit-Louis.

Une heure avec Eugène Dabit est un entretien entre Dabit et Frédéric Lefèvre paru dans les Nouvelles littéraires en 1930 à l’occasion de la parution de Petit-Louis. La réalité a rejoint la fiction, Pierre Sermondade est devenu un écrivain.

Presse

Les qualités d’écriture, l’atmosphère mélancolique, la description de la solitude du personnage avec ses exaltations et son sentiment d’insuffisance portent déjà l’empreinte du talent de Dabit.
Marie-Thérèse Siméon, Les Lettres françaises.

Tout l’art de Dabit est dans ces pages sans graisse, poignantes comme le meilleur Emmanuel Bove, et qui sont ici suivies d’un passionnant entretien avec l’écrivain.
Grégoire Leménager, Le Nouvel Observateur.

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Le vieil homme qui disait «pourquoi»

Le vieil homme qui disait «pourquoi»

À propos du livre

Le vieil homme qui disait «pourquoi» et La petite fille qui s’appelait Je sont deux contes écrits par le poète américain e.e. cummings pour sa fille Nancy. Ils n’avaient encore jamais été traduit en français et nous révèlent une facette méconnue de l’auteur. Son univers se fait féérique, surprenant, absurde. On songe à Lewis Carroll.

Cummings-illustrationL’ouvrage est illustré et imprimé à l’encre argentée sur papier noir.

E.E. Cummings a écrit ces contes pour sa fille Nancy “Mopsy” Thayer, née en 1919 de sa liaison avec Elaine Orr Thayer, femme d’un de ses amis qu’il épousera en 1924. Le mariage ne durera que six mois et Cummings sera séparé de sa fille durant une vingtaine d’années. Lorsqu’en 1947, il invite Nancy à venir lui rendre visite, la jeune femme ne sait pas que Cummings, poète qu’elle admire, est son père. Elle l’apprendra quelques mois plus tard.
Le vieil homme qui disait « pourquoi » a été écrit dans les années 20 alors que Nancy était enfant ; La petite fille qui s’appelait Je, en revanche, a été écrit durant l’été 1950. Ces contes, accompagnés de deux autres, ont été publiés pour la première fois chez Harcourt, Brace, Jovanovich à New-York, en 1965, avec des illustrations de John Eaton.

Presse

Au-delà du texte, c’est ici le travail méticuleux d’impression à l’encre argentée qui éblouit. Si vous n’avez pas d’enfant, dépêchez-vous d’en faire.
Christophe Conte, Les Inrockuptibles.

Un joli conte à se lire côte à côte, à la nuit tombée, sous un ciel d’étoiles…
Martine Laval, Télérama.

Pour l’état civil, il était Edward Estlin (1894-1962). Les amoureux de littérature américaine le connaissent sous le nom de «e.e. cummings», qui tenait aux minuscules, histoire de dégonfler son moi. Romancier de L’Enorme Chambrée, merveilleux poète à la devise de William Blake — «L’énergie est ravissement permanent» — ,on le découvre délicieux conteur. Pour sa fille Nancy il inventera cette histoire de la fée qui mange chaque matin une assiette de lumière, boit un verre de silence et va voir le vieil homme dans la Lune qui rend l’univers fou avec ses «pourquoi». Une jolie surprise.
Bernard Loupias, Le Nouvel Observateur.

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L’hébétude des tendres

L’hébétude des tendres

À propos du livre

L’ambulance file à travers la ville. Il saigne, on lui a tiré dessus.
Dans son esprit embrumé, dans son délire, surgissent des souvenirs, des bribes de son passé, le petit garçon qu’il était, assis à l’arrière de l’Aronde familiale, les femmes qu’il a aimées, les rêves qui l’ont nourri…
Il y a cette belle fille aussi, celle qui vient de le quitter, de l’abandonner, sous les néons d’un centre commercial. Et puis ce café un peu poussiéreux, où il aime s’accrocher à ses chimères d’écriture. La vie est difficile pour les tendres.
Mais tout s’emmêle, tout se mêle, les histoires, les visages, les mots même…
Il saigne, on lui a tiré dessus…

René Corona est un amoureux fou des mots et des écrivains. Il déguste les premiers avec gourmandise avant de les faire rouler et s’entrechoquer comme des billes colorées. Il admire les seconds, avec une ferveur toute adolescente et dans son vaste Panthéon mêle Proust et André Vers, Kerouac et Calet, il a l’amitié littéraire éclectique. Alors lorsque René Corona écrit, il est forcément question des mots et des écrivains, et des tendres. Les tendres, ceux qui ne sont pas tout à fait à l’aise avec la vie, pas armés, pas cuirassés. Comme le bernard-l’hermitte cherche une carapace, le tendre, sensible, un peu timide, un peu veule parfois, cherche sa place. Les femmes lui seront un refuge, les souvenirs d’enfance également. Mais à trop vouloir se protéger, il arrive que l’on cause des blessures, et le monde, brutal, rattrape le tendre.
René Corona le sait bien, le tendre n’est pas un héros, il est toujours celui qui meurt à la fin.

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Zénith-Hôtel

Zénith-Hôtel

À propos du livre

«Je suis une pute de rue. Pas une call-girl ou quelque chose comme ça ; non, une vraie pute de trottoir, à talons hauts et cigarettes mentholées.»

Elle est directe, Nanou, pas le genre à faire des manières, non, pas le genre à se voiler la face, à se faire des illusions sur sa vie ou sur celle de ses clients. Elle est juste là pour donner un peu d’amour, et eux sont là pour en recevoir.
Dominique, Emmanuel, Victor, Luc, Jipé ou Robert, ils ne demandent que ça, un peu de tendresse, histoire de se fuir un instant, histoire de vivre un peu.

Une galerie de portraits attachants, sincères, de petites gens aux prises avec un monde trop grand pour eux. Pas de grands destins, tous ici sont un peu mal fichus, un peu cassés, pas très beaux ni très brillants, mais Oscar Coop-phane, en digne petit-cousin de Bove ou de Calet déborde d’affection pour ses personnages. Et elle est belle jusque dans ses faiblesses, cette humanité-là.

Interview

Contact presse : emma.finitude@free.fr

Presse

Parole de lecteur, Zénith-Hôtel est le meilleur premier roman de l’année.
J.-P. Saccani, La Parisienne.

On dirait des personnages de Calet errant sur les trottoirs de Bove […] C’est beau, et surtout prometteur.
Jérôme Garcin, Le nouvel Observateur.

Oscar Coop-Phane a lu Henri Calet et Emmanuel Bove, il a retenu leur prose modeste et bouleversante, mais il n’est pas un copieur, juste un amateur qui rend hommage à ses lectures. Il écoute les solitaires des grandes villes, les perdants minuscules. Nanou, sa « vieille putain plumitive », dit qu’elle « esquinte le temps ». Oscar Coop-Phane n’a pas gâché le nôtre, de temps, en écrivant ce texte poétique et triste comme un dimanche solitaire.
Christine Ferniot, Télérama.

Un auteur prometteur de 20 ans qui m’a beaucoup ému.
Jérôme Garcin, Le Masque et la plume. (France Inter)

Il n’a que 23 ans. Mais, dans sa prose, il pose déjà le regard glaçant et sans concessions de l’homme qui a vécu. Il récure sec. Il racle à l’os.
François-Guillaume Lorrain, Le Point.

Le ton vif, syncopé, de cette galerie de portraits témoigne d’une belle maturité et d’une empathie certaine. Étonnant, pour un premier roman d’un auteur de 23 ans !
Marianne Payot, L’Express.

C’est un roman mélancolique et poisseux, désespéré, hors du temps, et qui marque une entrée rigoureuse, vigoureuse aussi, dans la littérature française contemporaine.
Yann Moix, Le Figaro littéraire.

Oscar Coop-Phane, en sortant de l’ombre sa trimardeuse, ne s’égare ni dans la compassion gnangnan ni dans la lamentation crapoteuse. Il trousse une complainte de fille de joie, généreuse, en petits bonheurs arrachés à la crapulerie du monde.
Martine Laval, Siné mensuel.

Ses observations, sa façon de recréer des « instants » en décrivant les sensations et les impressions qui s’y attachent sonnent, plus que juste, plein et profond.
Barbara Lambert, Point de vue.

Son Zénith-Hôtel est cafardeux à souhait et rayonnant de grâce.
Olivier Mony, Sud Ouest.

C’est beau, c’est triste, […] c’est de la poésie.
Eva Bester, le 28 minutes (Arte).

Des tranches de vie saignantes, suintantes, à la dérive dans la soupe froide de la vie, servies par un La Bruyère des faubourgs.
Philippe Levreaud, Bibliothèque(s).

Oscar Coop-Phane signe un premier roman dans lequel il arpente les rues sales et pauvres de l’existence, dressant un portrait tendre mais sans concessions de ses habitants. Une belle découverte.
Coline Hugel, Page des libraires.

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Flâneries anachroniques

Flâneries anachroniques

À propos du livre

Il y a deux passions dans la vie de Béatrice Commengé: la littérature et les voyages. C’est donc tout naturellement que, depuis de nombreuses années, elle tente de les concilier. Chaque page lue pique sa curiosité, et c’est livre en poche qu’elle part sur les traces des auteurs, de leurs villes natales, des cimetières hébergeant leurs tombes, ou des paysages ayant nourri leur plume.
Et, lorsqu’au retour de ses pérégrinations, elle raconte ses voyages, cela donne des chroniques vivantes, joyeuses et érudites. Ces Flâneries anachroniques, des promenades hors du temps, nous entraîne vers d’autres villes, d’autres écrivains. Béatrice pourchasse l’ombre d’Henry Miller dans les nombreux hôtels qui l’hébergèrent à Paris ; elle suit le parcours imaginaire d’Hölderlin à Athènes, lui qui écrivit de si belles pages sur la Grèce sans jamais y avoir mis les pieds ; puis part à Darjeeling pour vérifier si le jeune Lawrence Durrell voyait bien l’Himalaya de la fenêtre de son pensionnat ; elle flâne ensuite dans les ruelles qui abritèrent les amours de Diderot et Sophie ; elle emboîte le pas, enfin, à Italo Svevo cherchant sa jeunesse dans les rues de Trieste.
Et le lecteur, en refermant ce petit livre se sent pris de deux envies contradictoires, celle de sortir sa valise et celle de se plonger dans sa bibliothèque. Mais d’après Béatrice Commengé, cela n’a rien d’incompatible !

Presse

Béatrice Commengé confirme qu’elle est bien une lectrice essentielle et une écrivaine précieuse. […]
Tout chez elle est prétexte à voyage et chaque voyage est un pré-texte.
Olivier Mony, Livres Hebdo.

Les délicieuses Flâneries anachroniques de Béatrice Commengé sont des voyages hors du commun.
Monique Petillon, Le Monde.

Se promener avec Béatrice Commengé est toujours délicieux et instructif. […] Avec la plume élégante qu’on lui connaît, elle donne envie de relire et de prendre le large.
Alexandre Fillon, Sud Ouest.

Un très subtil opuscule.
Jean-Claude Raspiengeas, La Croix.

Dans Flâneries anachroniques, Béatrice Commengé se comporte en piéton du monde comme on dirait citoyen du monde. […] Ces petits livres sur le génie des lieux sont des éclats urbains écrits par des gens qui ne peuvent s’empêcher de traverser une ville comme si c’était une bibliothèque. Mais s’ils n’apportent rien à l’histoire littéraire, ils accordent un supplément d’âme à la ville en la poétisant, ce qui n’est pas peu.
Pierre Assouline, La république des livres.

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Voyager vers des noms magnifiques

Voyager vers des noms magnifiques

À propos du livre

«Je pense à la couleur bleue : celle des yeux de Joyce derrière ses épaisses lunettes, et celle de la mer, à Trieste. Je les superpose. Les bleus se confondent. Derrière les lunettes, l’œil paraissait encore plus grand, écrit Italo Svevo, le regard froid, intensément curieux. Les yeux de Joyce absorbent la lumière bleue de Trieste. Le “limpide regard bleu” de Trieste…
Je pense à la couleur bleue dans ce train qui roule dans la nuit noire vers la ville. J’ai préféré arriver le soir – découvrir la cité obscure, la deviner, la rêver encore quelques heures.»

Voyager vers Trieste, Esna, Kastellorizo, Sigmaringen, voyager vers des noms magnifiques, vers des écrivains dont les mots se confondent avec les lieux, comme le bleu des yeux de Joyce se confond avec la lumière bleue de Trieste. Et rêver encore quelques heures.

Presse

D’un chemin l’autre, Béatrice Commengé n’oublie jamais de déguster au passage un petit vin crétois ou de saluer les coquelicots du mois de juin, ceux que l’on espère “comme un morceau d’enfance”. On aura compris que se promener en sa compagnie est un vrai délice.
Alexandre Fillon, Livres Hebdo.

Voyager vers des noms magnifiques déploie une prose vagabonde jalonnée de poètes, d’écrivains ou philosophes, qui sont comme autant de petites boussoles symboliques.
Jérôme Goude, Le Matricule des anges.

C’est doux, c’est intime, c’est beau…
Isabelle de Montvert-Chaussy, Sud Ouest.

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Aphorismes traduits en rebus

Aphorismes traduits en rebus

À propos du livre

Eh oui, Cioran en rébus, l’idée, assez improbable, fonctionne vraiment très bien, grâce au grand talent de Claude et Chris Ballaré. Cioran lui-même, qui avait vu les planches, avait été enthousiasmé par le projet.
C’est intelligent, drôle et élégant.
Il suffit de feuilleter quelques pages pour s’en convaincre.

Extrait de la préface de Frédéric Schiffter :

« Si les aphorismes de Cioran nous rendent la vue, y a-t-il un intérêt à les illustrer graphiquement ? Aucun, bien sûr. Leur puissance d’évidence n’appelle aucun renfort. Mais Claude Ballaré n’est pas un illustrateur. C’est un manipulateur, un monteur, un bricoleur d’illustrations qu’il combine et arrange entre elles à plaisir avec une précision maniaque et une fantaisie foutraque. Ses collages de schémas, de dessins, de gravures, de planches qu’il découpe dans des encyclopédies et des grimoires d’une Renaissance utopique n’illustrent rien d’autre que son goût du bizarre. Or, Cioran qui partageait pareil goût, accueillit avec jubilation la proposition de C. Ballaré de transfigurer ce qu’il appelait ses “ divagations laconiques ”, en une série de jeux d’images poétiques. »

Presse

Traduire es aphorismes de Cioran en rébus, il fallait y penser. Claude Ballaré, maître imagier, amateur des jeux de forme à la manière surréaliste, s’y est attelé. […] C’est beau et drôle. Chaque rébus est un casse-tête réjouissant. Mais vu leur niveau de difficulté, ils ne restituent pas la fulgurance des formules écrites! Ils soulignent en revanche leur poésie, leur côté provocateur.
Astrid de Larminat, Le Figaro littéraire.

Permet d’apprendre le sens de la vie aux 10-15 ans grâce aux images et peut intéresser les 6-10 ans si on les leur fait colorier…
Éric Loret, Libération.

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La soupe est à cuire

La soupe est à cuire

À propos du livre

Gaston Chaissac avait coutume d’accompagner ses lettres de dessins ou de petites peintures, pour le plus grand bonheur — ou le plus grand désarroi — de ses correspondants. Début de 1951, il accompagne une lettre à Jean Dubuffet d’un petit «livre» de 32 pages, constitué de feuilles de papier kraft cousues par un nœud de cordonnier. Le texte court à travers les pages et forme d’étonnants personnages ; il commence par ces mots : «La soupe est à cuire».

Dubuffet est emballé et lui écrit, le 3 mars 1951 :
«Mais ce que je préfère de tout c’est le petit livre. Tu ne peux pas t’imaginer à quel point ce livre me plaît. C’est une réussite complète, c’est une œuvre extraordinaire ; je mets cet ouvrage sur le plan des œuvres les plus précieuses que je connaisse au monde. Je trouve que cette œuvre de toi est ton œuvre maîtresse, une espèce de somme où tous les thèmes qui t’habitent se trouvent tous ensemble et d’un seul bloc projetés avec une force extrême. […] Les graphismes et les compositions de ces graphismes sont, d’un bout à l’autre du livre, extraordinairement vivants et parlants et saisissants. Il n’y a pas un seul manque, pas un seul instant d’affaiblissement, ou de raidissement, ou d’affectation. C’est d’un bout à l’autre complètement naturel et direct. C’est une empreinte prise sur le vif. Le libellé du texte est parfait tout à fait somnambulique et impressionnant ; exactement ce qu’il fallait (et à quoi personne d’autre que toi n’aurait songé). Tu as exécuté, ce 26 mars 1950, une œuvre d’une valeur considérable.»

Présenté par Dominique Brunet, le spécialiste français de l’œuvre écrite de Gaston Chaissac, La soupe est à cuire contient le fac-similé complet du fascicule original, en couleur, et sa retranscription typographique.

Gaston Chaissac - dessin

Presse

Chaissac écrit comme le chat pousse la pelote avec sa patte et la déroule, par jeu, par espièglerie, sans doute, entièrement requis par sa tâche cependant et très sérieux, au fond, dans la pleine conscience d’être en vie, ne laissant pas se perdre un instant de celle-ci.
Eric Chevillard, Le Monde.

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Adieu à ce qui vient

Adieu à ce qui vient

À propos du livre

À Venise, la rumeur se répand : un étranger s’est installé en ville. La foule, friande de nouveautés, assiège les témoins de son arrivée. Si le savant Ricorni n’a vu en lui qu’un jeune et bel homme; Fulvia, la célèbre courtisane, a noté sa richesse. Le portrait est maigre, cela ne suffit point. Alors on l’épie, à l’affût du moindre mouvement, mille yeux cernent son palazzo. Qui ose donc ainsi attirer tous les regards sans jamais se prêter à la pose ?
Grâce à ce mystérieux étranger, Venise connaîtra ses plus belles fêtes et saura qu’il faut parfois apprendre « à regarder toute chose comme si, déjà, elle n’existait plus ».

À travers ce roman, Pierre Cendors revisite le mythe d’Eros et Psyché et nous offre un récit précieux dans lequel tout est symbole. Il s’empare de personnages qui sont de véritables archétypes (le Prince, l’orpheline, le savant ou la courtisane) et qui, peu à peu, prennent corps grâce au drame qu’ils sont en train de jouer. Mais le personnage central de cette histoire reste Venise, une Venise fantasmée née de la littérature et du théâtre.

Presse

Dans ce roman labyrinthique où l’âme des personnages se révèle à travers un envoûtant jeu de masques, Pierre Cendors, à la langue précise et précieuse, ressuscite avec délicatesse la Venise du Settecento.
Véronique Cassarin-Grand, Le Nouvel Observateur.

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