Engeland

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À propos du livre

Berlin 1930. Fausta K., une jeune photographe, se lance à la recherche d’un ami d’enfance disparu sans laisser de traces. Par hasard, dans la vitrine d’un galeriste, elle découvre ses traits sur un tableau dont la signature, Engel, sera le point de départ d’une quête dans les milieux de l’avant-garde artistique berlinoise, le point de départ aussi d’un long voyage intérieur qui nourrira son propre travail de photographe, bientôt admiré et reconnu.
Fausta traverse le vingtième siècle et ses drames, elle est le pivot d’une intrigue terriblement efficace, au terme de laquelle la survivance de l’espoir, malgré la perte des illusions, donnera un sens à sa vie.

Bande Annonce

Presse

La construction du roman, qui mêle biographie imaginaire et texte romanesque, fonctionne plutôt bien, et on se laisse prendre par le mystère de Fausta, par le vide énigmatique de la disparition de Houdini et la déflagration de cette absence dans la vie de la photographe. […] On se surprend à désirer voir les photographies de Fausta, et c’est sûrement une des habiletés de Pierre Cendors de réussir ce pari: nous faire véritablement croire à l’existence de ses personnages.
Delphine Descaves, Le Matricule des anges.

Lire Engeland est un pur enchantement. Les mots de Pierre Cendors dépouillent le visible et saturent l’invisible dans une écriture précise, douce et dense comme de “la neige qui tombre dans le silence”.
Isabelle Viéville Degeorges, La Revue littéraire.

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L’homme caché

L’homme caché

À propos du livre

— Que savez-vous de moi ?
— Ce qu’on en a dit à votre mort, un peu partout : poète visionnaire, homme caché, secret, solitaire, dont la disparition accidentelle à Prague, a façonné une légende, fixé l’élan romantique pour les jeunes générations. Je crois que c’est à peu près tout.
— Vous pouvez me poser une question.
— Pourquoi êtes-vous mort au juste ?
— J’ai oublié.

Endsen, romancier et poète, a disparu à Prague dans de troubles circonstances, en 1984 pour les uns, en 1991 pour les autres. A-t-il été un opposant au régime communiste ? A-t-il simplement disparu pour protéger ses proches ? Est-il mort, d’ailleurs, ou a-t-il secrètement pris le train pour une ville inconnue ?
Pierre Cendors part sur les traces d’Endsen et nous plonge, grâce à une construction aussi habile qu’intelligente, dans un univers où se mêlent réalité et fiction, doutes et certitudes.

Presse

Très habilement construit, ce coup d’essai éminemment romanesque se lit comme une enquête littéraire navigant constamment en eau trouble.
Alexandre Fillon, Livres Hebdo.

C’est un premier roman et sa maîtrise en annonce d’autres.
Serge Airoldi , Sud Ouest.

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L’œuf noir & autres contes fantaisistes

L’œuf noir & autres contes fantaisistes

À propos du livre

«Il était une fois, un pauvre diable qui avait fait tous les métiers et n’avait réussi dans aucun. Un jour lui vint l’idée d’aller de village en village raconter des contes aux enfants.»
Mais le métier n’est pas facile, les enfants d’aujourd’hui connaissent toutes les histoires, quant à en inventer de nouvelles, c’est impossible, «on en a perdu la graine».
Plus de contes de fées ? Allons donc, c’est sans compter sur la fantaisie de Luigi Capuana qui revisite le genre de fond en comble. Rien ne l’arrête, pas plus les princesses qui perdent leurs oreilles, que celles qui ont une tête de chien.

Ces histoires extravagantes, publiées en Italie en 1882 et dont nous présentons ici la première traduction française, ont valu à leur auteur le titre de Lewis Carroll italien, et Italo Calvino, lui-même grand amateur de contes, voyait en ceux-ci une réussite poétique exceptionnelle.
Il suffit donc de se laisser faire : Il était une fois…

Presse

Le mieux est de lire Capuana, lui, le grand oublié. De lui rendre cette justice.
Serge Airoldi, Sud Ouest.

Des contes où s’expriment une imagination débridée et un goût pour la chanson populaire sicilienne.
Astrid de Larminat, Le Figaro littéraire.

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Les grenouilles

Les grenouilles

À propos du livre

Les grenouilles, conte de l’écrivain flamand Cyriël Buysse (1859-1932), est une œuvre “primitive”, comme sont primitifs les tableaux de Bruegel ou de Bosch. Comme eux, il est d’inspiration populaire; comme eux, il dégage quelque chose de barbare; comme eux, il est fantastiquement inquiétant.
Ce texte mystérieux et pathétique, comme le définissait Félix Fénéon, fut publié en janvier 1896 dans la Revue Blanche. Oublié là depuis plus d’un siècle, nous le publions aujourd’hui dans notre collection de Contes singuliers.
L’ouvrage est imprimé en vert, sur du papier gris comme le ciel flamand et, dans les marges, surgissent d’inquiétantes grenouilles.

Cette édition est épuisée mais le conte est repris dans le recueil intitulé Les mauviettes.

Presse

Comme à leur habitude, les éditions Finitude ne se contentent pas de publier ou republier des textes rares. Elles leur façonnent une «beauté-papier». Le format est singulier (ici, un carré d’une vingtaine de centimètres de côté) et le toucher bien présent à la main; la typographie est élégante et l’impression amoureuse… On y lit en fin d’ouvrage une note avenante: «Ce livre aurait pu être imprimé par Peter Van den Burggraaff à Bruges, un soir de kermesse. Il n’en est rien. Il a été achevé d’imprimer par Edmond Thomas à Bassac (Charente), un matin d’octobre 2003.» Voilà pour l’amour du métier.
Revenons-en au texte. Les Grenouilles est un conte. Une de ces histoires à plusieurs sens, plusieurs lectures, donc plusieurs lecteurs; du plus candide au plus affranchi, du plus jeune au plus vieux… Elle commence ainsi: «Vers deux heures, après la sieste, le barbier s’était remis en route.» L’homme va à pied de village en hameau raser quelques barbes et ainsi gagner sa pitance. Mais bientôt l’apparente tranquillité de la narration se transforme en stupeur, en menaces, imperceptibles mais prégnantes. Est-ce la chaleur lourde du printemps, la vue de quelques gamins torturant des grenouilles, ou simplement le temps qui se serait suspendu, obligeant notre barbier à faire le bilan de sa pauvre vie, à souhaiter une autre existence pour son dernier fils? «Aujourd’hui, comme jadis pour lui, commençait pour l’enfant la vie fatale de pauvre, la vie de luttes et de sacrifices du Faible et de l’Humble. Il irait à la ferme, désormais, comme ses frères; il y serait vacher, garçon d’écurie, soldat de labour. […] C’était son sort, son implacable sort qui, aujourd’hui, commençait…»
L’auteur, Cyriël Buysse (1859-1932), Belge d’expression flamande, navigue entre réalisme brut et poésie candide, entre Emile Zola et Maurice Maeterlinck. Avec un sens aigu du drame. Il décrit à la perfection la campagne, le vent, les alouettes «planant très haut dans l’air sur leurs ailes frémissantes», autant qu’il sait insuffler les frayeurs de l’esprit, de la révolte à la soumission: «Avec un serrement de coeur sinistre, avec une crampe d’amertume aux lèvres, il reconnaissait ses trois fils: d’abord les deux aînés, habitués et résignés; puis le petit, le plus cher, fléchi sous la Fatalité, inconsolable de sa liberté perdue…» Les Grenouilles furent publiées le 1er janvier 1896 dans La Revue blanche. Et oubliées depuis. Les éditions Finitude, une fois de plus, nous épatent, et nous régalent.
Martine Laval, Télérama.

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Les mauviettes

Les mauviettes

À propos du livre

On pourrait dire de ces cinq histoires de l’écrivain flamand Cyriel Buysse que ce sont des contes “primitifs”, comme sont primitifs les tableaux de Breughel ou de Bosch. Comme eux, elles sont d’inspiration populaire, comme eux, elles dégagent quelque chose de barbare, comme eux, elles sont mystérieuses et fantastiques.
Avec un sens aigu du drame, Buysse réalise de troublants petits tableaux emprunts de poésie. Il se penche, sous l’écrasant ciel de Flandre, sur un pauvre cheval injustement battu, sur deux oiseleurs menacés par l’orage, ou sur l’inquiétude d’un vieux barbier face à la fatalité. Tous ses héros ont en eux cette humanité touchante et rude que Cyriel Buysse sait rendre à merveille.

Presse

Cinq bijoux qui, sous leurs dehors modestes d’historiettes bucoliques ou d’études de mœurs en modèle réduit, expriment une poésie, un sens du détail et une puissance d’évocation qui restent en tête très longtemps après qu’on a refermé le livre. […]
Ici et là, on trouve des paragraphes presque parfaits, les descriptions d’un bout de paysage qu’on voit littéralement comme un tableau. […] Rien que pour eux, on relira et l’on voudrait faire lire cet admirable petit livre inattendu.
Bernard Quiriny, Chronic’art.

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Joyeux, fais ton fourbi

Joyeux, fais ton fourbi

À propos du livre

Joyeux, c’est le surnom donné aux damnés qu’on laisse pourrir dans les bataillons disciplinaires d’Afrique. Joyeux, quelle ironie…
Julien Blanc raconte les années terribles où, parmi ces désespérés, oubliés dans un lointain désert, il tente de survivre. Lui, le révolté, l’enfant qui a fait ses humanités à l’orphelinat, ressent une rage noire envers la bêtise, l’obscurantisme de ceux qui les ont envoyés là.
Toute sa tendresse, son immense tendresse, il la garde pour ses camarades, ses compagnons d’infortune, tant son désir est puissant de trouver l’essence humaine en chacun d’eux. Car l’humanité est bien là, éclatante, exemplaire, chez ces brutes avilies cherchant, comme des enfants, à être aimés, même si cet amour entre hommes est réprouvé. Comme eux.
Dans un univers concentrationnaire, Julien Blanc le sait mieux que quiconque, celui qui est traité comme une bête se conduira comme une bête. Rien n’a changé depuis le Biribi de Georges Darien.
Inutile d’en rajouter donc, il suffit de se souvenir et de raconter. Un jour que Julien Blanc disait à Jean Paulhan toute la difficulté qu’il éprouvait à écrire un roman, celui-ci lui répondit simplement : « Vous avez tort de vous obstiner à écrire des œuvres d’imagination. Crachez d’abord votre vie. »
Et Julien Blanc, l’autodidacte, le rebelle, le cœur pur, n’a de cesse dans Joyeux, fais ton fourbi (paru en 1947) de la cracher, sa vie.

Presse

Ceux qui pensent avec André Gide que l’on ne fait pas de littérature avec des bons sentiments vont être enchantés de découvrir Joyeux, fais ton fourbi […] Au terme d’une lecture méticuleuse, il nous semble bien que ce livre n’en contient aucun. L’éditeur aurait d’ailleurs pu l’indiquer sur une bande un peu spéciale: «Garanti sans bons sentiments». En ces temps de niaises délicatesses et de mièvreries sucrées, c’est une flatteuse qualité. […] À aucun moment, Julien Blanc ne romance ses souvenirs, mais il a l’art de les mettre en scène avec une force poignante.
Sébastien Lapaque, Le Figaro.

D’un bout à l’autre de ces pages qui tiennent autant du témoignage que de la littérature, Julien Blanc regarde les hommes et le monde sans pathos. À la juste hauteur. Sans jamais être dupe de rien, d’aucune faiblesse ou d’aucune lâcheté. Son écriture acérée donne à voir et à entendre les êtres qu’il croise sur sa route, bons ou mauvais.
Alexandre Fillon, Lire.

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Confusion des peines

Confusion des peines

À propos du livre

Confusion des peines (paru en 1943) est un livre dur. C’est le premier volet d’une trilogie publiée sous le titre générique de Seule, la vie… qui forme l’autobiographie de Julien Blanc. L’enfance terrible qu’il décrit dans ce premier volume, c’est la sienne…

Son père meurt avant sa naissance, sa mère, qu’il adore, s’est tuée à la tâche pour l’élever. Il n’a que six ans quand il est recueilli par une marraine, de bonne volonté sans doute, mais dont la bigoterie austère semble sans limite. Le gosse devient intraitable. Elle l’envoie à l’orphelinat où il apprend la faim, les coups, l’humiliation et l’injustice. La machine infernale est en marche : révolte, maison de redressement, prison.
Ce non-récupérable lutte sans trêve. D’aventures sordides en aventures sordides, de misères physiques en misères morales, l’adolescent grandit quand même et conserve malgré tout une pureté que rien ni personne n’a pu ternir. Et toujours cette idée fixe, naïve: apprendre à jouer du piano, comme sa mère, et passer son «bachot».

Le récit est sans concession et sans tricherie. Julien Blanc n’essaie pas de revisiter son enfance à travers le prisme de l’homme mûr, de l’écrivain. Il ne cherche jamais à apitoyer le lecteur, à se «victimiser», non, il est lucide et avoue qu’il était un gosse dur, rebelle, voleur, obstiné. Il n’a pas su attraper les mains tendues et il a payé.
Mais il garde la dent dure contre ceux qui jamais n’ont eu le moindre geste tendre vers l’orphelin sensible qu’il fut. Les religieux en prennent pour leur grade (violents, obtus, libidineux), au même titre que ceux dont la misère était un gagne-pain (tuteurs, familles d’accueil, patronages…).
Heureusement il reste l’amitié entre ces compagnons d’infortunes, tous les gamins qui partageaient son malheur. De belles rencontres, quelques amours aussi. Des filles, des garçons. Il aurait fallu si peu pour qu’il s’en sorte.

Bref, par sa bouleversante volonté de témoigner honnêtement, sans artifices, Confusion des peines rejoint les grands récits d’enfance, L’Enfant de Vallès ou Enfance de Gorki. Mais sa violence et son réalisme en font un livre tout à fait puissant et singulier.

Les deux autres volumes de la trilogie s’intitulent Joyeux, fais ton fourbi (la vie terrible aux bataillons disciplinaires en Afrique) et Le Temps des hommes (la guerre d’Espagne), publiés respectivement en 1947 et 1948. Nous les rééditerons à la suite de Confusion des peines.

Presse

Récit à peine romancé de sa jeunesse pendant l’entre-deux-guerres. Une histoire passionnante.
Jean Soublin, Le Monde.

On ne saurait dire combien ce livre est triste. Mais Julien Blanc n’y donne jamais dans le pathos. Pas de plainte ici, pas de jérémiades. Pas de révolte non plus. Loin de lui le désir de se trouver des excuses ou que l’on apitoie sur son sort. Du coup, ces pages sont belles, simples, pleines de ce naturel si cher à l’enfance (encore assoiffée de vie, même en les circonstances les plus rudes), et frappées du sceau de l’authenticité.
Didier Garcia, Le Matricule des anges.

Julien Blanc autobiographe est du côté de Vallès — pour le mélange de cruauté et de compassion, le refus des larmoiements — ou de la Marguerite Audoux de Marie-Claire — pour la simplicité du style, sa limpidité, son refus des effets que Vallès, conscient de son génie, s’autorise parfois.
Christophe Mercier, Les Lettres françaises.

Un livre violent et déchirant, à lire pour ne pas oublier.
Arnaud Gonzague, AJ! (magazine Amnesty International).

L’enfance de Julien Blanc détermine une rébellion constante, un état de l’être qui refuse l’encagement. Elle trace une voie libertaire, cette direction qui fait s’épanouir l’homme dans l’insoumission permanente. […] Confusion des peines est un récit de survie offert au lecteur avec une rare élégance.
Guy Darol, le Magazine des livres.

Malgré le talent qui se dégage de ce livre hypnotique, Julien Blanc est mort seul, pauvre, malade et presque inconnu. Espérons que cette réédition lui rendra les honneurs qu’il mérite.
Coline Hugel, Page des libraires.

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Une si jolie fermette

Une si jolie fermette

À propos du livre

Une si jolie fermette est un clin d’œil à tous les rêveurs optimistes. Il s’adresse à tous ceux pour qui campagne rime avec printemps et fleurs des champs, ceux pour qui un joli sourire recèle d’infinies promesses, ceux encore pour qui maison est synonyme de chaleur et de confort, ceux enfin qui voient en chaque enfant un jeune esprit attentif à l’infinie soif d’apprendre…
Même si la vie à la campagne ménage à un pauvre professeur, fraichement « muté », des déconvenues en cascade, il n’attire jamais vraiment la moquerie. Alain Bertrand a trop de tendresse pour son personnage pour user d’une ironie facile. Et le personnage que croque Daniel Casanave, une sorte de grand Duduche un peu lunaire et décalé, aux prises avec une nature hostile, pluvieuse et neigeuse à souhait, accentue cette empathie.

Daniel Casanave est un dessinateur passionné de bande-dessinée et de littérature. Lorsqu’il décide de mêler les deux, c’est un coup de maître: son Ubu roi en bande-dessinée paru aux 400 coups en 2001 est très remarqué. Il signe aussi des adaptations de textes d’Apollinaire, Kafka, Ramuz ou Verlaine et très recemment, avec son complice D. Vermeulen, les biographies de Percy et Mary Shelley (éd. Lombard). On lui doit également, en collaboration avec Manu Larcenet, Une aventure rocambolesque du soldat inconnu, parue en 2009 chez Dargaud.
Une si jolie fermette est sa première collaboration avec son ami Alain Bertrand.

Presse

Alain Bertrand conjugue l’influence profonde de Gaston Compère avec l’impertinence décalée de Vialatte enrubannée dans son écriture très pure et à la folie poétique du Wallon brindezingue Pirotte.
Isabelle de Montvert-Chaussy, Sud-Ouest.

Comme Alexandre Vialatte, son modèle auvergnat et maître en non-sens, Alain Bertrand est urticant et coruscant. Il pratique l’humour avec beaucoup de sérieux, n’a pas le souci d’être à la mode, écrit bref par peur, non d’encombrer ses contemporains, mais d’abîmer les forêts.
Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur.

Alain Bertrand nous conte une farce belge avec un art assuré de l’écriture et un humour à fleur de phrases.
Lucie Cauwe, Le Soir.

Ce bref roman marie à merveille l’humour, la poésie et la mélancolie. Illustrée de dessins de Daniel Casanave, cette épopée brlesque forme un bel ensemble qu’on peut lire et relire, pour en rire encore.
Astrid de Larminat, Le Figaro littéraire.

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Je ne suis pas un cadeau

Je ne suis pas un cadeau

À propos du livre

« La vie ne fait pas de cadeaux ; en revanche, l’homme peut en faire. C’est sa suprématie sur les choses, avec l’ivrognerie, le sourire en coin et la position du missionnaire. »

C’est en tout cas ce qu’écrit Alain Bertrand.
Oui, mais quel cadeau offrir ? Et à qui ?
Questions cruciales auxquelles l’auteur s’est attelé dans ce petit livre à l’humour délicieusement décapant. Il nous offre ses trouvailles à travers une trentaine de textes courts, autant de cadeaux réjouissants qu’il fait au lecteur.

Presse

Alain Bertrand tresse une guirlande joyeusement décapante. […]
On y trouvera trente séquences joyeusement troussées, emplies de bons mots, qui sont autant d’instantanés sociologiques finement observés de notre société ou du genre humain.
Lucie Cauwe, Le Soir.

Comme un Chokotoff. On voudrait que cela dure plus longtemps. […] Trente mignardises au goût acidulé du bonbon qui passe par plusieurs sensations quand il fond sur le palais: doux, amer, plus sucré, piquant, vaporeux. […]
On rit fort! On rit jaune! Je ne suis pas un cadeau est quelque part une petite anarchie poétique.
Marielle Gillet, L’Avenir.

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À Hauteur d’homme

À Hauteur d’homme

À propos du livre

Ce livre est une histoire d’amitiés. Marc Bernard, à travers la dizaine de portraits que rassemble ce volume, nous parle de ses amis écrivains et des œuvres qu’il admire. On voit ainsi défiler Jean Paulhan, Pascal Pia, Henri Calet, Henri Barbusse, Léon-Paul Fargue, Jacques Chardonne ou encore Eugène Dabit à propos duquel Marc Bernard écrit :
«Il est des gens qu’on voit d’en bas, ou d’en haut; on a l’impression qu’il faudra crier pour qu’ils vous entendent, ou parler à mi-voix, bref, qu’on ne pourra pas être en face d’eux tout à fait naturel. Avec Eugène Dabit, rien de pareil ; il était juste à hauteur d’homme, à votre hauteur.»
Et c’est bien aussi à hauteur d’homme que se place Marc Bernard dans ces portraits.

Le livre est illustré de photos des auteurs dont Bernard dresse le portrait.

Presse

Des portraits faits sur le ton de la confidence, comme on parlerait à un ami.
Alexandre Fillon, Livres Hebdo.

Frappants de précision, ces portraits sont tous cadrés à «hauteur d’homme», telle une image de Doisneau ou de Cartier-Bresson.
Libération.

Cette dizaine de portraits de ses amis, croqués sur le vif, permet de (re)découvrir la générosité de celui dont on recherchait la compagnie.
Bernard Morlino, Le Figaro littéraire.

Ces textes sur Dabit, Barbusse, Calet, Paulhan, Gide ou Fargue, vrais exercices d’amitié ou d’applaudissements déférents, sont remarquables.
Bernard Quiriny, Chronic’art.

Dans ces portraits à fleur de peau, parfois de rage, Marc Bernard fait œuvre de reconnaissance, s’enthousiasme pour des livres, retrace toute une époque, se moque, s’attendrit. […] Il n’y a que du plaisir à lire ces portraits, tous brossés avec cœur et humour.
Martine Laval, Télérama.

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Je ne sais pas parler

Je ne sais pas parler

À propos du livre

« C’est parce que je devais parler que j’ai passé une semaine difficile. À cause de l’angoisse de parler.
Je devais parler le dimanche suivant. À la radio. Peu importe de quoi. Je devais parler, c’est tout.
Comment avais-je pu me laisser tomber dans ce piège ? Peut-être parce qu’il est plus simple de consentir. Il faut moins de mots pour un consentement que pour un refus. Refuser c’est parler. Je ne sais plus parler. »

Franz Bartelt évoque avec tendresse un écrivain qui n’aime pas parler, un alter ego silencieux qui préfère l’écriture pour régler ses comptes avec le passé.

Presse

Franz Bartelt vous fera cadeau de sa sensibilité bourrue, un trait d’humour à la bouche pour éviter la tentation du sentimentalisme. Triste et drôle à la fois.
Pierre Maury, Le Soir.

Un court roman à la fois touchant, souriant et écorché vif. […]
Comme tous les grands écrivains prolifiques, Bartelt est un observateur hors pair. Il sait tirer de ses observations les fils de la fiction, en dirigeant ses projecteurs vers un détail ténu, une impression fugace, un clair-obscur humain. Comme tous les observateurs, il est aussi drôle que cruel: au-delà des sourires qu’il provoque fréquemment, il laisse en nous une trace profonde, une mélancolie tendre qui rend les tragédies plus légères et l’humanité plus aimable.
Benjamin Fau, Le Monde.

Un texte désopilant et exquis qui montre bien qu’«il y a un abîme entre se taire et ne pas parler»!
Alexandra Fixmer, Tageblatt.

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Comme qui dirait…

Comme qui dirait…

À propos du livre

Dans ce livre, Claude Ballaré joue avec les «expressions imagées» dont la langue française est si riche. Il s’amuse à en faire ressortir la singularité, la bizarrerie parfois.
Sauter du coq à l’âne, par exemple, l’expression semble bien banale jusqu’à ce qu’on imagine quelqu’un sauter effectivement d’un coq à un âne…
Ballaré a choisi trente-huit de ces expressions, parmi les plus connues et les plus signifiantes, puis il les a illustrées en les prenant «au pied de la lettre». Il a ainsi composé une série de collages pleins d’humour, s’inspirant des livres d’enfant d’autrefois aux planches colorées ou des almanachs populaires.
Le livre est construit comme un jeu de devinettes, mettant à l’épreuve la perspicacité du lecteur.

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Sauvages blancs !

Sauvages blancs !

À propos du livre

Jossot n’aime pas les tièdes, pas plus qu’il ne supporte la bêtise, l’ignorance ou les préjugés qu’il fustige dans ses caricatures. Lorsqu’en 1911, en pleine gloire, il abandonne ses pinceaux et quitte la France pour s’installer en Tunisie, il est à la recherche d’un monde nouveau.
Mais de l’autre côté de la Méditerranée, il se montre tout aussi horrifié par l’attitude des Européens, les «sauvages blancs», que par celle des musulmans avides de singer la culture des colons.
Alors Jossot trempe sa plume dans le vitriol et ne fait plus de quartiers ; il rue dans les brancards et sait choisir ses sujets : les raisons de sa conversion à l’Islam, les méfaits de l’instruction, le port du voile, l’intégrisme religieux, l’«assimilation» avilissante, la folie meurtrière des états, le droit à la paresse, la course irraisonnée aux profits…
Et tout cela entre étrangement en résonance avec le monde qui est le nôtre, près d’un siècle plus tard.

Ce recueil de chroniques parues dans la presse tunisienne entre 1911 et 1927 est illustré de nombreux dessins de l’auteur.

Pour en savoir plus sur Jossot et sur ces chroniques, vous pouvez allez faire un petit tour sur le site d’Henri Viltard, entièrement consacré au caricaturiste : http://gustave.jossot.free.fr/

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Le temps des hommes

Le temps des hommes

À propos du livre

Certains êtres ne sont peut-être pas faits pour le bonheur. Pour Julien Blanc, c’est le bonheur qui ne semble pas fait pour lui.
Quand après une enfance déchirante et une jeunesse volée il voit enfin se lever le soleil sur son avenir, là, à Barcelone, loin de Paris où il est « tricard » à cause d’anciens démêlés avec la justice, se profile déjà à l’horizon l’année 1936… La guerre civile. Le retour du malheur.
Il s’engage aux côtés des Républicains, des Anarchistes, mais refuse de prendre les armes. Il sera infirmier, sous les bombes à Madrid, où il risque sa peau pour sauver celle des autres. Son histoire devient alors celle de l’Espagne, passionnée, généreuse, tragique.
Heureusement, pour soulager le cœur des hommes, même des moins chanceux, il reste l’amour. Pour Julien Blanc, il s’appelle Paquita.
Mais décidément, il y a des lendemains qui s’évertuent à ne pas chanter…

Roman autobiographique poignant, incroyable document sur la guerre civile espagnole vécue de l’intérieur, le Temps des hommes est servi par une écriture d’une rare honnêteté, toute en émotion.

Presse

Par son écriture, par son contenu, ce roman est tristement actuel.
Lucien Suel, Libération.

Le Temps des hommes couronne un des chefs-d’œuvre de la littérature française du XXème siècle, en même temps qu’il apporte un témoignage irremplaçable sur une épopée tragique vécue de l’intérieure.
Christophe Mercier, Les lettres françaises.

Une très belle description de ce qu’est la guerre civile espagnole. Un talent, une écriture qui vous prend et ne vous lâche pas.
Sylvain Boulouque, Historiquement show. (Chaîne Histoire)

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Demain Berlin

Demain Berlin

À propos du livre

Tobias, Armand, Franz, ils sont trois. Atterris à Berlin un peu par hasard en quête d’un nouveau départ, la ville va leur offrir une nouvelle normalité, presque une nouvelle famille. La vie paraît simple, les filles fument dans les cafés, on parle pendant des heures, dans toutes les langues, on peint, on écrit un peu, on cherche un lit pour la nuit. Et quand on est seul, qu’il neige dehors, on peut toujours danser jusqu’à l’épuisement au Berghain-panoramabar. Il y fait chaud, on croise un ami, on avale quelque chose pour vivre plus fort et on oublie le passé, on s’oublie. C’est bon. On a trouvé notre nouvelle famille. Les druffis, c’est comme ça qu’on nous appelle.
Un jour on quittera Berlin. Mais pas tout de suite, pas ce soir, demain…

Oscar Coop-Phane, né en 1988, signe avec Demain Berlin le roman d’une génération, la sienne.

Interview

Presse

Je préfère l’écrire noir sur blanc pour être mieux compris: Oscar Coop-Phane est la révélation littéraire de l’année. Quelle entrée en littérature ! Prix de Flore pour son premier roman l’an dernier, le voici qui confirme son talent avec un texte festif et noir.
Frédéric Beigbeder, Le Figaro Magazine.

On a découvert Oscar Coop-Phane l’an dernier avec Zénith-Hôtel, salué par le prix de Flore. On avait été frappé par la qualité et la précocité de sa prose, de son chagrin, de ses désillusions. Cet écrivain de 25 ans s’est dépêché de prouver qu’on ne s’était pas trompé. Peintre des abandons, il connaît plus de cinquante nuances de gris, compare l’amertume du petit matin à «une fumée de pipe mal tassée» et sait que «le seul ostacle à une vie errante, c’est le poids des livres». Les siens pèsent déjà. C’est rare.
Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur.

Oscar Coop-Phane a réussi un exploit rare: un très beau roman, écrit dans une langue classique et superbe, qui traite de sujets branchés. Il semble presque surnaturel qu’un jeune auteur – il a 25 ans – ait une telle maîtrise du style, une telle connaissance de l’âme humaine. […] Lisez Demain Berlin, vous ne pourrez pas décrocher.
Patrick Williams, Elle.

Ce deuxième roman confirme son auteur parmi les romanciers qui compteront, qui comptent déjà. […] Ce qui d’ores et déjà l’intronise parmi les premiers de la classe de notre paysage littéraire ? Le style, dont suinte à chaque ligne cette fiction piégée.
Olivier Mony, Livres Hebdo.

Épris d’une littérature qu’il a bien digérée, Oscar Coop-Phane possède déjà une petite musique bien à lui, un sens évident du récit et un goût prononcé pour le spleen, les dérives et les illusions perdues. De quoi lui assurer un bel avenir.
Alexandre Fillon, Sud Ouest.

Certains livres traduisent une génération, la révèlent même. Demain Berlin est de ceux-là. Coop-Phane sublime par sa plume épurée une génération de jeunes adultes un brin désabusés.
Lionel Decottignies, L’Humanité Dimanche.

Oscar Coop-Phane, avec ses personnages perdus, aspire à une forme de romantisme disparu, celui des artistes maudits, des paradis artificiels, de la quête désespérée du bonheur.
Laurence Houot, Culturebox.

Oscar Coop-Phane est décidément un auteur à suivre !
Coline Hugel, Page des libraires.

Cela aurait pu être un petit opus «générationnel» de plus, cela va beaucoup plus loin. Car il se dégage de Demain Berlin un petit air toxique, empoisonné, qui n’est certes pas toujours agréable à respirer mais dénote, en même temps qu’une inspiration romantique des plus pures, un vrai talent d’écrivain.
Barbara Lambert, Point de vue.

Oscar Coop-Phane est un vrai feu follet, saisissant les âmes esseulées. Il donne corps à un second roman sur le fil du rasoir. Un shoot de mots, où un trio d’amis se noie dans Berlin by night. Bravo !
Kerenn Elkaïm, Le vif / L’Express (Belgique).

Un roman générationnel.
F. Chevalier, Technikart.

Le menu – défonce et sexe rapide aux toilettes – pouvait faire craindre une écriture indigeste et faussement branchée dont nous ont gavé tant d’épigones de Bret Easton Ellis. Mais Coop-Phane, disciple de Bove et de Calet, possède une langue sans âge et le goût des déchéances stylées. […] On appelle ça la grâce. Demain Berlin, sûrement. Mais aujourd’hui Oscar Coop-Phane.
Thomas Mahler, Le Point.

Une construction romanesque vraiment habile. Ce jeune auteur ira loin. (Arnaud Viviant)
Un Bove junkie. (Michel Crépu)
C’est mordant, c’est vif, c’est rapide. (Jean-Claude Raspiengeas)
Le Masque et la plume (France Inter)

Sans jamais hausser le ton, dans une prose à hauteur d’homme, Oscar Coop-Phane, qui est un aquarelliste de l’amertume, décrit formidablement bien cette génération perdue et ses lieux de défonce. […] Il en tire un livre sec, à l’os, dans la tradition de l’Opium de Cocteau, et de Toxique de Françoise Sagan, mais en plus désabusé, en plus précoce aussi. Ce jeune écrivain-là n’a guère d’illusions, mais il est pourtant promis à un bel avenir, ou je ne m’y connais pas.
Jérôme Garcin, La Provence.

J’ai lu avec fascination les errances drugs, sex and vague à l’âme de Demain Berlin.
Marie Segura, Elle Belgique.

Et revoici Oscar avec un livre magnifique.
Arnaud Viviant, Regards.

Une écriture électrique.
Pierre Maury, Le Soir.

Demain Berlin ne se quitte plus dès la première page. Captivant comme un polar, avec ses personnages si humains, il diffuse la dose de poésie si nécessaire pour supporter le monde moderne. […] Sa prose est toujours rapide, incisive, brutale avec justesse.
F. Brécourt, Tout prévoir.

L’auteur nous transmet un mélange de douceur, de violence, à l’aide d’un style aussi énergique que désabusé et d’une écriture fougeuse, mais déjà empreinte de maturité. Ses héros sont des nouveaux romantiques, il y a en eux du Kerouac, du Rimbaud.
Marie Musy, Quartier Livres (RTS, Suisse).

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Capharnaüm n°2

Capharnaüm n°2

Couverture de la revue Capharnaüm n°2

Au sommaire de ce n°2 :

La seconde livraison de la revue Capharnaüm est entièrement consacrée à la publication de la correspondance de Jean-Pierre Martinet avec Alfred Eibel.

 Printemps 1971. Jean-Pierre Martinet a 27 ans, il a terminé l’IDHEC, l’école du cinéma, et travaille à l’ORTF comme assistant-réalisateur, il est plein d’espoir, rêve de cinéma et un peu de littérature. Alfred Eibel, lui, a 39 ans, il est journaliste et rêve de lancer sa maison d’édition. Ils ont un ami commun, Michel Marmin, qui les enrôle tous les deux dans son rêve à lui: une revue littéraire, Matulu. Coup de foudre immédiat entre Jean-Pierre et Alfred. Un point de départ.
Printemps 1979. Matulu est mort depuis longtemps. Alfred Eibel est devenu éditeur et Jean-Pierre Martinet n’a jamais fait de cinéma. Il a juste écrit deux romans, la Somnolence et Jérôme, deux fiascos. Dégoûté par la télé, il a démissionné, il est retourné chez sa mère, à Libourne, où il attend une rentrée d’argent qui lui permettrait d’ouvrir une petite librairie. N’importe où, sauf à Paris. Les deux inséparables sont séparés, ils commencent à s’écrire.

Sombres, désespérées, belles, ces lettres nous montrent un écrivain à la dérive qui a fini par ouvrir une petite maison de la presse à Tours grâce à laquelle il vivote. Il parle littérature, cinéma, de ses goûts et surtout de ses dégoûts, de son écriture aussi, un peu. D’autant que la publication en 1987 de l’Ombre des forêts (la Table Ronde) et de Ceux qui n’en mènent pas large (le dilettante), lui redonne, une dernière fois l’espoir de trouver quelques lecteurs. Mais ce seront encore des échecs… Il ne s’en relèvera pas, il n’a plus la moindre illusion, il ne lui reste alors plus que l’alcool.
La trentaine de (longues) lettres inédites que nous publions ici constitue l’unique témoignage de première main sur la vie de Martinet que nous ayons à ce jour.

 Extrait:
«C’est vraiment un piège à la con, la littérature : moi, par moments, ça me flanque la nausée, je t’assure (et ce n’est pas de la littérature!). […] Oui, un piège à cons, il n’y a pas d’autres mots: tout ce mécanisme, les relations auteur/éditeur, oui, tout cela, quelle pitoyable comédie (et en plus elle se joue devant une salle vide!). On a parfois l’impression que l’écriture est le dernier refuge de ceux qui ne savent rien faire: statut pas très glorieux, il faut bien le reconnaître, surtout quand le succès n’est pas au rendez-vous, comme c’est presque toujours le cas. La dernière fois que j’ai réellement éprouvé du plaisir à écrire (une jouissance, oui, même si le mot est bien galvaudé), cela remonte à Jérôme (qui est, comme par hasard, ce que j’ai fait de mieux). Tu vois que cela ne remonte pas à hier!… »

Il n’y a pas d’abonnement à Capharnaüm : vous pouvez trouver ou commander cette revue en librairie.

Presse

[…] Une correspondance inédite, griffue et coléreuse. Mais quelle santé dans la violence, quelle dégaine dans cette façon d’épingler les faux-semblants des lettres, les garçons coiffeurs du roman, les mécaniciens de la fiction ! Cet homme n’a peur de rien ni de personne, dégoûté par le monde littéraire qui le néglige.
Christine Ferniot, Lire.

Il se plaint qu’en France y ait «plus d’écrivains que de lecteurs» et confesser son mépris pour ce qu’il nomme «l’homme de lettres». Comme on le comprend…
Alexandre Fillon, Livres Hebdo.

Disons qu’au fil de cette correspondance nous retrouvons le génie contrarié de L’Ombre des forêts qui, miné par l’alcool et la dépresion, meurt en 1993 sans avoir eu le temps d’entendre tout le bien que nous pensons du «ton de bouffonnerie angoissante» de ses écrits.
Jérôme Goude, Le Matricule des anges.

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Capharnaüm n°1

Capharnaüm n°1

Couverture de la revue Capharnaüm n°1

Au sommaire de ce n°1, des textes inédits de

  • Raymond Guérin
  • Eugène Dabit
  • Marc Bernard
  • Jean-Pierre Martinet
  • Michel Ohl
  • Georges Hyvernaud
  • R. L. Stevenson
  • Georges Arnaud

Capharnaüm est une revue éditée par les éditions Finitude, qui paraîtra de temps en temps.
Si c’est un peu trop vague, on dira qu’elle paraîtra une fois par an, voire un peu plus, ou un peu moins.

Il n’y a pas d’abonnement: vous pouvez la trouver ou la commander en librairie.

Presse

Eloge des fonds de tiroirs: Finitude sort une revue buissonnière pleine d’inédits.
Tous les contributeurs figurent au catalogue de la maison, sauf un, mais il aurait pu.
Claire Devarrieux, Libération.

Finitude prolonge la publication d’auteurs du catalogue par des inédits, des balades posthumes, des fonds de tiroirs qui valent bien certaines parutions grotesques exhibées dans les vitrines de quelques librairies. […]
Résolument indispensable.
Bruno Corty, Le Figaro littéraire.

Une nouvelle revue arrive avec l’été. Un «bel objet littéraire», comme diraient les cuistres. […]
A mon avis, elle va vite devenir collector.
Didier Pourquery, Le Monde Magazine.

C’est la meilleure nouvelle de l’été. Alors que les plages, où l’on dévore Marc Lévy et Katherine Pancol au kilomètre, nous offrent l’accablant spectacle du mauvais goût ambiant et la preuve salée qu’on n’est guère prescripteurs, une nouvelle revue littéraire vient de naître sur les rives de la Garonne.
Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur.

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Quand j’étais écrivain

Quand j’étais écrivain

À propos du livre

Ce petit livre est une histoire d’amitié, une « fantaisie » signée par deux écrivains à qui l’autodérision ne fait pas peur. Sous la même couverture, ils se retrouvent tous deux dos à dos, dans un livre à double entrée.
Côté pile, Christian Garcin nous conte comment un pari lancé à la légère autour d’une gibelotte de lapin l’opposa à son ami Paul Autant-Grognard.
Côté face, Pierre Autin-Grenier avoue quant à lui qu’un pari similaire, consenti autour d’une bouteille de bourgogne, fit vaciller son amitié avec Christophe Garçon.
Le pari en question ? Lequel des deux attirera le moins de monde lors de ses rencontres en librairie…
On assiste à un duel d’écrivains qui vire au combat de coq. Les libraires font office d’arbitres et les éditeurs comptent les points.

Presse

Conte moral hilarant et pince-sans-rire, qui parvient à n’être jamais amer et toujours allègre.
Olivier Mony, Livres Hebdo.

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C’est tous les jours comme ça

C’est tous les jours comme ça

Couverture du livre "C'est tous les jours comme ça" de Pierre Autin-Grenier

À propos du livre

Anthelme Bonnard en a ras la casquette, il s’étonne, s’inquiète, secrètement s’insurge.
Ça a commencé par l’intrusion intolérable du Candidat dans son salon, la lente mais implacable extinction de la gent féminine du quartier, la disparition de plus de 70 % des Martin, l’étrange assassinat d’un nain dans l’escalier…
Mais quand on vient chercher manu militari l’étudiant des Beaux-Arts du troisième parce qu’il possède un couteau suisse vert avec tire-bouchon, quand d’autres sont pareillement inquiétés pour avoir osé lire dans un lieu public un ouvrage de fiction pourtant entouré du bandeau obligatoire « Lire peut entraîner des lésions cérébrales graves » ou quand deux titis un peu basanés se font piéger comme des moineaux au sortir de l’école, alors Anthelme se demande s’il ne serait pas temps de songer à la résistance, voire à utiliser carrément le trancheflic soixante-huitard que la couturière du deuxième tient planqué dans sa cuisine…

Presse

Pierre Autin-Grenier est avant tout un styliste hors pair. Un maître de la forme brève capable de sortir de son chapeau des textes inclassables, petites nouvelles et courts récits autobiographiques, baignant joyeusement dans l’humour noir et le burlesque. […] En ce printemps, il revient avec l’un de ses meilleurs crus.
Alexandre Fillon, Livres Hebdo.

Maître incontestable de la forme brève, Pierre Autin-Grenier balance son idée de notre humanité, avec un humour implacable et une délicieuse virtuosité stylistique.
Coline Hugel, Page des Libraires.

Comme toujours avec ce maître ès-contes cruels et autres fabulettes grinçantes, on fait face à la menace. Le monde n’est plus ce qu’il était. Les milices modernes sont à l’affût. […] Les “matins bruns” guettent.
Didier Pobel, Le Dauphiné libéré.

C’est tous les jours comme ça […] est une discrète pépite dans le magma du tout-à-l’ego. Pierre Autin-Grenier y a consigné les dernières notes d’Anthelme Bonnard avec un art consommé non de la nouvelle ou du fragment mais de la forme brève dont il est l’un des maîtres en France. […]
C’est de l’ironie douce-amère mâtinée d’humour noir. A croire qu’Autin-Grenier est le fils naturel de Vialatte et Topor. Nul besoin d’expertise ADN pour le vérifier, il suffit de lire et d’écouter la musique qui s’en dégage. De la litote en ut mineur. […] Anthelme Bonnard, un résigné tenté par la résistance, est son Bartleby à lui. Un homme moyen, mais libre. Ce récit en morceaux est clair, fluide, drôle, fin et égal. Ses derniers mots : “lumière” et “légèreté”. C’est tout à fait ça.
Pierre Assouline, La République des Livres.

Un petit univers de quartier merveilleux et noir, entre l’Écume des jours et la rubrique des faits divers, entre la petite histoire de fort bon mauvais goût, le conte métaphysique et la comptine.
Chloé Brendlé, Le Matricule des anges.

Avec Pierre Autin-Grenier, on sait que l’art peut à tout moment se transformer en cochon. C’est d’ailleurs chez lui ce qu’on goûte: cette dextérité dans le décalage, la blague sérieuse, l’étrangeté quotidienne, le mystère là où il ne se passe rien. Dans C’est tous les jours comme ça, on peut déraper à chaque coin de rue.
Laurent Bonzon, livre & lire.

Partant de vérités et d’évènements réels légèrement extravagués, riant jaune, déversant quelques burettes d’absurdité sur les pavés (afin que certains s’y rétament), Pierre Autin-Grenier réussit, en un tournemain, en emboîtant anecdotes et faits divers, à en amplifier la portée pour y planter de redoutables banderilles.
Jacques Josse, remue.net.

Les habitués de l’auteur vont retrouver là les décors familiers de la saga autinienne (Lyon, ses ruelles, ses bistrots) et son personnage central : lui-même, à peine caché sous le nom d’Anthelme Bonnard, éternel imprécateur, pourfendeur de la société néo-libérale triomphante, rêvant à la révolution, prônant et pratiquant la résistance passive de l’oisiveté, du bien manger et du bien boire.
Michel Volkovitch, volkovitch.com.

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Schtilibem 41

Schtilibem 41

À propos du livre

Schtilibem 41, drôle de titre.
Schtilibem, ça veut dire prison, en argot. Et 41, pour 1941. C’est l’année où le futur auteur du Salaire de la peur découvre la prison, accusé d’un triple meurtre. Il sera innocenté, mais dix-neuf mois de captivité, en pleine guerre, cela laisse des traces.
Schtilibem 41 est le cri d’un homme meurtri, cassé. Et Georges Arnaud sait crier fort. Il se révolte en argot, la langue des irréguliers, des irréductibles, pour nous offrir un brûlot qui prend aux tripes.

Le livre contient, in-fine, un petit glossaire d’argot, établi par Arnaud lui-même, qui vient parfois au secours du lecteur un peu cave devant une expression qu’il ne connaît pas, et prouve, s’il en était besoin, que ce petit livre a deux facettes: c’est un violent plaidoyer pour la liberté mais aussi un précieux document sur la langue argotique au milieu du XXe siècle.

Pierre Mac Orlan profite d’ailleurs de la sortie du livre en 1953 (chez Julliard) pour faire paraître un article sur «les langues d’argot». Nous le publions en guise de préface.

Presse

Chaque phrase vous atteint.
Alexandre Fillon, Livres Hebdo.

Radical et douloureux, Schtilibem 41 vaut par le lexique argotique qu’utilise Arnaud, comme pour mieux défier l’ordre établi.
Le matricule des anges.

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Petit exercice d’admiration

Petit exercice d’admiration

À propos du livre

L’auteur vient de rompre avec sa compagne lorsqu’il lit La Mort de la bien-aimée de Marc Bernard, un livre dans lequel le vieil écrivain raconte avec pudeur la mort de sa femme Else, après trente années de bonheur à deux. Il est bouleversé par cette lecture, Else devient pour lui un double de sa Rébecca et il part sur les traces de Marc Bernard, auteur aujourd’hui oublié, qui décrocha le Prix Goncourt en 1942. Il rencontre ceux qui l’ont connu, ceux qui l’ont aimé, découvre les lieux où il vécut. Se révèle alors peu à peu l’histoire de Marc et Else, qui le laisse rêver à travers l’écriture à celle qu’il vient de vivre avec Rébecca.

Presse

Christian Estèbe nous offre un récit touchant. […] Comment ne pas succomber aux pages d’un homme capable de noter: «Les types comme moi ne peuvent plus écrire une ligne sans penser à toute cette littérature qui, depuis que nous savons lire, nous a entraînés avec elle, comme un torrent.» ?
Alexandre Fillon, Livres Hebdo

Christian Estèbe écrit un récit à double face, son autobiographie et la biographie de Bernard, jeu de miroirs où les reflets sont autant d’hommages à celui que l’on a souvent dit «écrivain prolétarien» selon la triste habitude des étiquettes.
Pierre-Robert Leclercq, Le Monde

Un portrait émouvant.
Bernard Quiriny, Chronic’art

Christian Estèbe nous invite à une promenade littéraire qui est aussi une double déclaration d’amour. D’abord au livre, sa raison de vivre, et ses différents métiers l’attestent. Ensuite pour Rébecca, la femme de sa vie, qu’il n’a pas su garder et que la nostalgie des jours heureux lui fait symboliquement retrouver à travers un autre couple.
Jean-Claude Lamy, Le Midi Libre

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La gardienne du château de sable

La gardienne du château de sable

À propos du livre

Il y a une heure encore, je parlais de ma mère au présent. Maintenant, et pour le reste de mes jours, elle sera au passé. Elle sera mon passé.
Je sais si peu d’elle. Je sais que sa propre mère l’appelait la bâtarde. Je sais qu’elle était cruelle et enjôleuse, je sais qu’elle avait aimé mon père, je sais qu’elle m’aimait éperdument, plus que tout autre, et qu’elle me l’a fait payer.
Tout ce que je peux faire maintenant, c’est laisser l’écrivain que je suis devenu se pencher doucement sur sa douleur de fils pour, mot après mot, essayer de panser la plaie.

Avec La Gardienne du château de sable, Christian Estèbe signe son roman le plus abouti et certainement le plus personnel. À bientôt soixante ans, bouleversé par la mort de sa mère, il décide, sous le coup de l’émotion, d’écrire sur leur relation tout aussi passionnelle que conflictuelle. Il offre à cette femme dont la vie ordinaire ne laissera aucunes traces, pas même une tombe, la seule chose impérissable qu’il connaisse : un livre.

Presse

Cela s’intitule La Gardienne du château de sable, et c’est un roman puisque chaque vie en est un que chaque mot éclaire. C’est déchirant de tristesse, de douceur, de précision enfiévrée par le chagrin. […] Tout passe, tout glace, c’est la vie des pauvres gens. Comment ils aimèrent, pourquoi ils moururent. Pour que parfois un livre comme celui-là existe.
Olivier Mony, Livres Hebdo.

Un récit qui ne tombe jamais dans le pathos. Taillé à l’os, poignant.
J.-P. Saccani, La Parisienne.

Un récit sans concession.
Anthony Dufraisse, Le Matricule des anges.

Christian Estèbe signe un livre intime et tenu.
Alexandre Fillon, Sud Ouest.

Lire ce livre, c’est se rappeler pourquoi on aime lire. Là, tout d’un coup, on est chez quelqu’un qui ne considère pas le lecteur comme une mouche à alpaguer. Christian Estèbe a écrit un grand livre sur sa mère et comme tous les grands livres, ça fait mal.
Bernard Morlino, Service littéraire.

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