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Saute le temps

Roger Rudigoz

À propos du livre

Saute le temps est le journal d’un écrivain d’une rare insolence. Mordant et ironique, il n’épargne rien ni personne dans ce début des années soixante tristement gaulliennes. Ni les politiques, ni le monde des lettres, pas plus que ses propres petites compromissions n’échappent à sa virulence.
Rudigoz est un observateur et un moraliste, un styliste et un pamphlétaire. Il y a du Céline dans ses rapports aigres-doux avec son éditeur, du Léautaud dans ses vitupérations, du Léon Bloy dans sa hargne quotidienne contre la bêtise ambiante.
Ici, pas de langue de bois, pas de bons sentiments, juste une voix lucide et puissante qui s’est toujours bien gardée de hurler avec la meute.

Journal / 2012 / 19,50€ / 224 pages / 14,5×22 cm / 978-2-36339-018-9

La presse en parle …

On aurait tort de ne pas plonger dans les pages tendues de cet écrivain.
Alexandre Fillon, Livres Hebdo.

Cet humble artisan de la plume ressemble à un personnage d’Henri Calet, plein de larmes et de souvenirs d’enfance.
Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur.

Dans la grande tradition des moralistes et pamphlétaires, Roger Rudigoz brocarde avec malice tout et n’importe qui, à commencer par lui-même. Il se veut l’observateur d’un quotidien où la bêtise se dispute à la lâcheté. […] Il démontre ainsi qu’il y a de l’élégance à être méchant, une éthique à refuser les compromissions.
Lionel Decottignies, L’Humanité Dimanche.

Roger Rudigoz apparaît dans ce Journal comme l’écrivain par excellence, un être allergique, réactif, susceptible, un brutal doté d’un style spontanément raffiné, précis comme un art martial.
Eric Chevillard, Le Monde.

La verdeur, l’efficacité, la précision corrosive de son style nous entraîne dans le quotidien d’un homme dont la vie ne fut pas de tout repos et qui nous incite à ne pas nous endormir.
Frédéric Jacques Temple, La Gazette de Montpellier.

S’il fallait classer le bonhomme ce serait dans la catégorie des râleurs. Du côté de Céline et de Léautaud.
Jean-Claude Lamy, Service littéraire.