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Journal V, janvier à août 1851

Henry David THOREAU

À propos du livre

Traduit, annoté et présenté par Thierry Gillybœuf

« Une relation constante avec la nature et la contemplation des phénomènes naturels sont indispensables à la préservation de la santé morale & intellectuelle. Ni la discipline des écoles, ni celle des affaires, ne pourront jamais procurer pareille sérénité à l’esprit. »
En 1851, à trente-quatre ans, Thoreau comprend que son Journal sera son œuvre la plus importante. D’un lever de lune à la flore d’une prairie, de la forme d’un coquillage à un chant d’oiseau, tout est sujet à étude. Ses observations de la nature et les réflexions, tant philosophiques que poétiques, qu’elle lui inspire gagnent en profondeur. À travers sa connaissance de la Nature qui l’environne, Thoreau cherche à définir l’homme et sa place dans le monde.

Poète et philosophe, ethnologue et naturaliste, marcheur contemplatif et observateur sans concession de l’âme humaine et des petits travers de ses voisins, Thoreau, au jour le jour, dans son grenier ou dans sa cabane, note dans son Journal toutes les pensées d’un esprit profondément original et d’une exceptionnelle acuité..

Inédit / 2020 / 320 pages / 24€ / 15,5 x 22 cm / 978-2-36339-141-4

La presse en parle …

Des pages magnifiques qui sont comme les prémices du «nature writing» d’aujourd’hui. […] Le Journal de Thoreau est un flux ininterrompu, le miroir moins d’une âme que d’un esprit toujours en réaction vis-à-vis de l’univers qui l’entoure, et c’est cette «interactivité», ce reportage «en direct» sur une intelligence en perpétuelle évolution, qui en fait le prix.
Christophe Mercier, Les Lettres françaises.

Thoreau, une des références de la contre-culture, grand inspirateur  des tenants du retour à la nature, est l’objet d’une fervente adulation. Au-delà de ses idées politiques radicales, sur la désobéissance civile par exemple, la relation profonde, viscérale, exemplaire qu’il entretient avec dame Nature résonne de manière plus puissante que jamais en ces temps bien menaçants pour la planète.
Jean-Luc Germain, Le Télégramme.