Frère Jacques (Lettres à Frédéric Jacques Temple)
À propos du livre
Lors de chacun de ses voyages en France, de l’après-guerre jusqu’à sa mort en 1980, Henry Miller passe quelques jours dans la région de Montpellier. Pourquoi Montpellier ? Parce que vivent là quelques-uns de ses amis, parmi les plus chers. Il y a Joseph Delteil, dont il admire les livres et avec lequel il est en correspondance depuis 1935, il y a Lawrence Durrell, le vieux complice, et Frédéric Jacques Temple, son frère Jacques, de trente ans son cadet.
La première lettre de Temple à Miller date de 1948, Miller a alors 57 ans, Temple 27 ; la dernière date de 1980, quelques mois avant la mort de l’écrivain. Entre les deux, plus de trente ans d’amitié, quelques bons moments autour d’un verre, et une centaine de lettres vivantes et familières qui témoignent d’une belle et solide fraternité.
Ce livre est illustré de nombreux documents inédits : photos, fac-similés de lettres, dessins…
Lettres / 2012 / 20€ /15,5×22 cm / 144 pages / 978-2-36339-006-6
La presse en parle …
Augustin Trapenard, Elle.
Henry Miller était comme un oncle qui n’a aucune autorité sur vous et qui vous apprend des choses. Un peu comme cet oncle de Cendrars dans Le Panama, un personnage imaginaire qui vous introduit dans le monde.
Frédérique Roussel, entretien avec F.J. Temple, Libération.
Ces lettres écrites tantôt en anglais, tantôt dans un français truffé de charmantes erreurs, dévoilent un Miller intime, goguenard, d’une vitalité exceptionnelle: à 75 ans, il signe une lettre par la formule «Sex is fun».
Valérie Hernandez, La Gazette de Montpellier.
Chaque mot, comme il vient, en français, en anglais, vibre de l’appétit de vivre, d’aimer, de lire, d’écrire. Rien n’est précieux, tout est indispensable.
Philippe Levreaud, Bibliothèque(s).
Ces lettres adressées à Temple, outre qu’elles révèlent le rôle capital joué par ce dernier dans toute l’aventure, donnent à voir la face cachée – pas forcément la plus anthipathique – de l’immense écrivain qu’est Miller en son privé. […] Un livre indispensable que tout amateur de Miller se devrait de posséder en sa bibliothèque.
Jacques Lovichi, La Marseillaise.