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Les corps solides

Joseph INCARDONA

À propos du livre

« Mettez l’humanité dans un alambic, il en sortira l’essence de ce que nous sommes devenus : le jus incolore d’un grand jeu télévisé. »

Anna vend des poulets rôtis sur les marchés pour assurer ­l’essentiel, pour que son fils Léo ne manque de rien. Ou de pas grand-chose. Anna aspire seulement à un peu de tranquillité dans leur mobile-home au bord de l’Atlantique, et Léo à surfer de belles vagues. À vivre libre, tout simplement.
Mais quand elle perd son camion-rôtissoire dans un accident, le fragile équilibre est menacé, les dettes et les ennuis s’accumulent.
Il faut trouver de l’argent.
Il y aurait bien ce « Jeu » dont on parle partout, à la télé, à la radio, auquel Léo incite sa mère à s’inscrire. Gagner les 50.000 euros signifierait la fin de leurs soucis. Pourtant Anna refuse, elle n’est pas prête à vendre son âme dans ce jeu absurde dont la seule règle consiste à toucher une voiture et à ne plus la lâcher.
Mais rattrapée par un monde régi par la cupidité et le voyeurisme médiatique, a-t-elle vraiment le choix ?

Épopée moderne, histoire d’amour filial et maternel, Les corps solides est surtout un roman sur la dignité d’une femme face au cynisme d’une époque où tout s’achète, même les consciences

Roman / 2022 / 272 pages / 22€ / 14,5 x 22 cm /978-2-36339-166-7

Prix littéraires

  • Prix Adam de l’Académie romande
  • Prix littéraire Gonet
  • Finaliste prix Libraires en Seine
  • Sélection prix littéraire Les Inrockuptibles
  • Sélection prix Le Livre à Metz – Marguerite Puhl-Demange
  • Sélection Grand prix de la fiction (SGDL)
  • Sélection Prix Eugène Dabit
  • Sélection Prix des libraires Payot
  • Sélection Prix Bibliomedia
  • Sélection Prix Jean Monnet des Jeunes Européens
  • Sélection Prix Ancres noires

La presse en parle …

Joseph Incardona convoque le rire comme remède au tragique de l’existence, dans une fiction mêlant critique sociale et fable allégorique.
Stéphanie Dupays, Le Monde.

Une écriture sèche et douce à la fois, […] un superbe portrait de femme des temps modernes.
Alexandra Schwarzbrod, Libération.

Terrible, tendre et réussi.
Christine Ferniot, Télérama.

Joseph Incardona écrit avec ses tripes, mais là en plus il y a mis son coeur. Un livre à dévorer.
La Librairie francophone, France Inter.

Romanesque en diable, très émouvant, Les corps solides met en miroir avec éloquence le cynisme du monde et l’authenticité d’une femme qui se bat pour marcher droit.
Delphine Peras, L’Express.

Un suspense véritablement étonnant, un roman très puissant.
Bernard Lehut, RTL.

Un roman mâtiné de fresque sociale et de radicalité politique qui incendie tout ce qui tente de nous carboniser.
Léonard Billot, Les Inrocks.

Joseph Incardona, dans un roman d’un objectivité criante, décrit une société où règne sans vergogne le voyeurisme collectif.
Muriel Steinmetz, L’Humanité.

La méthodique mécanique Incardona – comprendre : le suspense – tourne parfaitement. […] C’est poétique et viscéral comme un surfeur à bout de souffle sortant la tête de l’eau.
Anthony Dufraisse, Le Matricule des Anges.

C’est prenant comme une série américaine, malin comme un thriller, profond comme une analyse sociale.
La Dépêche.

Joseph Incardona revient très en forme avec une fable sociale cruelle et tendre à la fois.
Jessica Louise Nelson, Point de Vue.

Entre empathie pour ses personnages et critique acide de la société du spectacle, Joseph Incardona sait comment tenir son lecteur.
Véronique Cassarin-Grand, L’Obs.

Joseph Incardona parvient à montrer toutes les facettes de cette société de consommation et de médiatisation sans limites. Tout simplement saisissant.
Stéphanie Janicot, La Croix.

Trois raisons de lire ce livre : c’est magnifiquement écrit, c’est vu à travers le prisme d’une relation mère-fils qui vous prend aux tripes et enfin c’est un roman avec un suspense complètement dingue qui vous tient en haleine.
Elise Lépine, France Culture.

On retrouve dans Les corps solides le désespoir des marathoniens de la danse de On achève bien les chevaux décrits par Horace McCoy.
Lionel Germain, Sud-Ouest.

Un récit qui prend la forme d’une comédie noire anticapitaliste. 
Lauren Malka, Causette.

Un formidable portrait de femme indépendante et digne. […] Le final est époustouflant. Comme le reste du récit.
Jean-Noël Levavasseur, Ouest France.

Avec Les corps solides, Joseph Incardona questionne la dignité humaine, signe une fresque sociale où l’anecdotique côtoie l’essentiel et dont le personnage d’Anna, magnifique portrait d’une femme fière et indépendante, sort gagnante.
Laurence Bertels, La Libre Belgique.

Ce roman, écrit au scalpel, impossible à lâcher, presque hypnotique, questionne notre époque dans ce qu’elle a de grand et de sordide, de diabolique et de rédempteur. Un livre qui pourrait marquer cette rentrée.
Stéphanie Janicot, Notre Temps.

C’est prenant comme une série télévisée américaine, malin comme un thriller, profond comme une analyse sociale et formidablement jouissif. Coup de coeur absolu. 
Jean-Philippe Blondel, L’Est éclair.

Il y a là-dedans tout ce dont vous pouvez rêver pour un roman : des personnages hyper-attachants, de vraies questions sur les classes sociales, une intrigue super bien ficelée, des rebondissements, de trahisons, des alliances… Ça s’avale vraiment en quelques heures et on en sort ragaillardi. En plus, vous verrez, ça parle de surf, du coup on reste un peu en vacances.
Les coups de coeur des libraires, Sud Radio.

Joseph Incardona signe un roman à la fois caustique et tendre. Une réussite !
Julie Vasa, ELLE Suisse.

Le roman le plus sentimental de Joseph Incardona.
Francesco Biamonte, Qwertz (RTS).

Joseph Incardona se fait percutant, noir et tendre, comme à son habitude. […] Une fois encore, il réussit à nouer avec élégance les fils de son épopée et à nous communiquer sans partage sa passion pour les histoires, les mots et les gens.
Mireille Descombes, Le Temps.

Roman social et beau portrait de femme, Les corps solides suit le combat d’une mère célibataire pour se sortir de la précarité. […] Écriture claire et rapide, phrases percutantes, clins d’oeil au lecteur, goût pour les listes, l’efficacité narrative se met ainsi au service d’une histoire aussi noire que tendre où l’amour maternel et filial finira par triompher.
Anne Pitteloud, Le Courrier.

Une fable brillante d’humanité.
Thierry Raboud, La Liberté.

Des personnages lancés dans le grand bain de la vie, avec mordant et tendresse.
Caroline Rieder, 24 heures.

Une puissance, une intensité, une sobriété, une originalité et une sensualité magnifiques.
Isabelle Falconnier, Le Matin dimanche.

Incardona nous donne à rire de nos petites lâchetés et grandes misères. À la fois lucide et désopilant.
Alain Lallemand, Le Soir.

Un grand roman sur la société contemporaine et son cynisme.
Serge Bressan, Le Quotidien.

Il est de coutume de prétendre que l’on ne fait pas de bonne littérature avec des bons sentiments. Est-ce si sûr ? Avec Les corps solides, Joseph Incardona offre un puissant plaidoyer, à la fois féministe et enténébré de colère, pour les exilés du bonheur.
Olivier Mony, Livres Hebdo.

L’auteur tient en haleine avec la description des petits riens, de la vie qui s’écoule lentement, de la difficulté des gens simples. […] Une écriture manchettienne.
Laurent Greusard, K-Libre.

Les libraires en parlent …

Après les aspirants aux portes du pouvoir dans La soustraction des possibles, son attachement aux classes populaires et aux mécanismes de domination qu’elles subissent nous touche beaucoup, une fois de plus. Hyper tendu, implacable et avec toujours cette tendresse bourrue qui affleure. […] On est fan !
Ivan et Julien, Librairie L’Esprit livre, Lyon.

Joseph Incardona voit loin, grand angle et son regard aigu balaie d’un revers tranchant l’absurdité, le cynisme et la brutalité de la société du vice et de la consommation. Mais c’est surtout cet oeil tendre qui embrasse l’amour d’une mère pour son fils et d’un fils pour sa mère, que l’ami Jo sublime. On ne lâche jamais un roman de cet auteur sans le sentiment de se redresser et d’entrevoir tout le chemin qu’il reste à parcourir avec pour horizon, un avenir radieux.
Didier, Nouvelle Librairie Baume, Montélimar.

L’auteur dresse le tableau d’une société cruelle, ultra mercantile, où tout s’achète, y compris la dignité humaine. Il dénonce le cynisme des médias, des puissants et des pouvoirs publics alliés dans une collusion coupable. Un roman tendu et oppressant, porté par une colère froide et une écriture habitée. Sidérant et brillant !
Librairie La montée du soir, Paris.

Plus qu’une exploration d’une relation mère-fils, soit dit en passant sublime, Les corps solides ausculte à la loupe les mécanismes de l’obéissance et la fabrique du consentement. Divertir pour dominer, telle est la devise des puissants qui nous gouvernent. Au sommet de son art dans ce roman époustouflant, Joseph Incardona nous enjoint à prendre la déferlante de biais. 
Brindha, Librairie Millepages, Vincennes.

Absolument brillant !
Librairie Goulard, Aix-en-Provence.

À travers un jeu télévisé, ce roman décortique la société actuelle, voyeuriste et consumériste, mais surtout il brosse le portrait touchant d’une mère qui cherche à préserver ses valeurs : une vie simple, autonome et proche de l’océan, avec l’amour du surf comme école de la vie pour son fils. Même si l’écriture de Joseph Incardona est toujours aussi forte, c’est bien le personnage de Anna et de son fils qui nous transporte et nous bouleverse.
Vincent, Librairie Dédicaces, Rueil Malmaison.

Joseph Incardona est un redoutable observateur de la nature humaine, qu’il pousse dans ses retranchements pour mieux en sonder les limites. […] Et sous la satire de la société du spectacle et d’un monde fait par et pour les puissants, un superbe personnage de femme, altier, brille d’un ardent éclat, tandis que nous bouleverse la tendre relation à son fils […]. Avec un sens prodigieux de la dramaturgie, du climax et un final en apothéose, l’auteur nous cueille par la force vive des émotions qu’il suscite. […] Un roman vibrant de révolte et d’intensité, aussi profondément attachant qu’il donne à réfléchir, qui vous habitera longtemps.
Librairie Delamain, Paris.

Un grand roman dans lequel Joseph Incardona manie la narration et le rythme avec brio, construit des personnages authentiques et profondément humains, et pointe une nouvelle fois du doigt les absurdités de notre société gouvernée par des dominants sous couvert d’un jeu stupide auquel le lecteur devient addict.
Cécile, Librairie Le Passeur, Bordeaux.

Enfin un roman social écrit par un auteur qui a éprouvé la précarité, la peur que tout s’effondre, la perte de la dignité, la solidarité entre pauvres, l’enfance inquiète et la perte de l’innocence. Joseph Incarona nous tient fermement par les sentiments dans ce beau roman d’amour filial, anticapitaliste et libertaire.
Librairie L’oiseau tempête, Saint-Nazaire. 

Depuis la Rome antique, le pouvoir a toujours su contrôler la population avec du pain et des jeux. Joseph Incardona reprend ce thème en le modernisant. […] C’est brillant, acide, touchant, cynique et tellement juste. 
Jérôme, Librairie Entrée Livres, Verdun.

Un roman bourré de tendresse et d’humanités qui se débattent sous les néons cupides de la société, sous le vernis du pouvoir et ses fils tissés d’écrans de cynisme. Un art maîtrisé du détail et des gestes d’entre les lignes, une tension qui chemine comme les va-et-vient d’une vague sur l’océan, Les corps solides a les traits secs et envoûtants d’un roman noir, les esquisses subtiles d’un roman social suinté d’amours. Incisif.
Mathieu, Librairie Decitre, Grenoble.

Anna élève seule son fils Léo dans leur mobile-home. L’argent semble bien loin de leurs rivages… Un concours télé et son lot de cynisme sauront-ils leur faire remonter la vague ? Avec sa bienveillance aiguisée, Joseph Incardona ne surfe sur aucune mode, il écrit avec justesse des histoires où derrière des personnages, il y a des Hommes. 
Romain, Librairie Dialogues, Brest.

Merci pour ce roman qui est une claque. Je l’ai dévoré en deux jours, totalement accro ! C’est bien pensé, radical et précis. On ne tourne pas autour du pot, c’est tout à la fois cynique, généreux, humain. J’ai eu les larmes aux yeux en le terminant. […] Un grand livre sur notre société et sur ce que nous devons sauver. Notre humanité.
Christine, Librairie Payot Cornavin, Genève.

Avec sa bienveillance aiguisée, Joseph Incardona ne surfe sur aucune mode, il écrit avec justesse des histoires où derrière des personnages, il y a des Hommes.
Romain, Librairie La Fabrique, Bar-le-Duc.

À travers le récit d’une relation mère-fils intense et belle, l’auteur dresse le portrait d’une femme face à l’absurdité du monde. Un roman porté par ses deux personnages centraux qui, avec leurs failles, sont pleins d’humanité.
Librairie Garin, Chambéry.

J’ai pris un immense plaisir à retrouver la plume de Joseph Incardona qui porte une nouvelle fois son regard acéré sur notre société. Mais le petit truc en plus cette fois-ci, c’est la force de ce duo mère-fils, touche de douceur presque insolite au milieu du malheur et du cynisme ambiants.
Aurélie, Librairie La Pléiade, Nice.

L’adolescence pesante, la vie monoparentale, les grandes plages de l’Atlantique, le surf, les petits boulots et la téléréalité. C’est un récit clair/obscur brillant, entre sujets sociaux et aspirations que nous offre le grand Joseph Incardona. Une lecture forte et juste !
Benjamin, Librairie Les mots et les choses, Boulogne-Billancourt.

Bouleversant !
Librairie Bookstore, Biarritz.

Des personnages denses, attachants, émouvants, réalistes pour une plongée tendue dans la téléréalité, la misère sociale, le mélange toujours détonnant et malsain entre politique, économie et médias, la difficulté de vivre, l’amour filial, l’entraide et la mer et le surf. On le lit d’une traite et on abandonne Anne et Léo à regrets !
Librairie Vaux-Livres, Vaux-le-Pénil.

Joseph Incardona est parfait dans ses incisions de narrateur, super aimant avec ses personnages toujours positifs, parfait dans le rythme donné au roman aussi, avec ce foutu jeu certes, mais aussi dans l’utilisation du surf et des vagues à l’image de l’intensité de l’intrigue. 
Librairie Atout Livre, Paris.