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Capharnaüm n°4

Raymond GUÉRIN

À propos du livre

La quatrième livraison de la revue Capharnaüm est entièrement consacrée aux éditions du Scorpion.

Les amateurs de polars ou les bibliophiles les connaissent bien, ces petits livres rouge et noir, mal imprimés, souvent dépenaillés à force d’avoir été maniés par plusieurs générations de lecteurs. Ils les appellent simplement des «Scorpions», des livres moches que les années ont rendus beaux. Il y en a pour tous les goûts : Léo Malet, Thomas Narcejac ou Raymond Marshall pour les amoureux du polar ; Boris Vian, Raymond Queneau, Raymond Guérin, Maurice Raphaël ou Georges Hyvernaud pour les amateurs de littérature ; Jean Boullet ou André du Dognon pour les adeptes de la culture gay ; des humoristes, des romanciers lestes et j’en passe.
Jean d’Halluin, le créateur de cette déconcertante maison d’édition, était une figure du Saint-Germain-des-Prés existentialiste d’après-guerre, un flambeur qui fit faillite plusieurs fois et n’hésitait pas à avoir recours au compte d’auteur pour financer l’édition de ses «vrais» écrivains. Le succès de sa maison est né d’un scandale : la publication en 1946 de J’irai cracher sur vos tombes, roman percutant d’un certain Vernon Sullivan, alias Boris Vian.
Au sommaire :

– Une histoire des éditions du Scorpion (anecdotes, témoignages, documents inédits,…) par Guy Durliat (spécialiste de l’œuvre de Georges Hyvernaud).
– La correspondance croisée et houleuse Jean d’Halluin / Raymond Guérin. Ce dernier ayant été un temps «rabatteur» d’écrivains pour le Scorpion.
– Une bibliographie complète des livres édités au Scorpion entre 1946 et 1950 (période dite «rouge et noire») et la reproduction en couleurs de toutes les couvertures.

Il n’y a pas d’abonnement à Capharnaüm : vous pouvez trouver ou commander la revue en librairie.

Revue printemps / 2013 / 15,50€ / 120 pages / 14,5x22cm / 978-2-36339-025-7

La presse en parle …

Les éditeurs d’aujourd’hui semblent bien tristounets en face de Jean d’Halluin, qui publia des polars, de l’humour, du sexe, et des chefs-d’œuvre. […] Un savoureux numéro de la revue Capharnaüm.
Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur.