Jour de Chaleur
À propos du livre
Le jour de son anniversaire, un enfant écrit sur la première page du journal que vient de lui offrir son grand-père: «Il fait beau, j’ai dix ans et les Allemands ont envahi la Belgique». S’ouvre alors une curieuse chronique, touchante et drôle, de l’été 40, de ces Jours de chaleur rapportés par l’enfant. L’arrivée des Allemands dans le petit village du Pays Basque vient peu à peu perturber son insouciance, mais Jean Forton se souvient — lui aussi avait dix ans en 1940 — que les parties de pêche et les jupes des filles restaient l’essentiel.
Jours de chaleur est la plus longue des neuf nouvelles qui composent ce recueil.
Qu’il nous raconte la visite d’un metteur en scène plein de suffisance chez un quincaillier de province (On tourne) ou la promenade d’un enfant de cinq ans avec une centenaire (Tom & Virginie), Jean Forton le fait avec un humour grinçant et un art de la chute très personnels, rendant ces neuf nouvelles assez étonnantes.
Nouvelles / épuisé (il existe un tirage de tête : 35 exemplaires sur vergé de Rives à 45€. Nous contacter directement) / 160 pages / 12×17 cm / 978-2-912667-17-5
La presse et les libraires en parlent …
Alexandre Fillon, Livres Hebdo.
Des bijoux sombres.
Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur.
La nouvelle est un genre exigeant qui ne pardonne pas. «Elle est excellente ou bien elle n’est pas», disait Marcel Arland. Forton, indéniablement, est un fin nouvelliste. Densité du récit, construction habile, grande légèreté de main, art de la chute… tout y est. Une faille, une blessure, un risque, une menace pèsent sur ces récits mais les portent au lieu de les alourdir.
Alain Feutry, La Nouvelle Revue Française.
On ne sait si l’on doit rire ou frissonner. Et c’est tout l’art de Jean Forton: gratter les failles, s’y engouffrer, peindre la vie telle qu’elle est, pas si belle, mais la dire avec élégance et humour. […]
Il est, avec Henri Calet, Georges Hyvernaud, Raymond Guérin, ou encore Jacques Chauviré, de cette génération d’après-guerre, écrivains de l’ombre, «écrivains d’occasion» dont les oeuvres bien des années après leur publication, étrangement, nous parlent, nous touchent avec force: dans ces pages mêlées de douceur et d’amertume, les destinées humaines les plus ordinaires deviennent littérature…
Martine Laval, Télérama.