Un bon écrivain est un écrivain mort
Chroniques / 2005 / 14,50€, épuisé, il existe un tirage de tête : 35 exemplaires sur un papier d’une gaïte folle à 40€ (nous contacter directement) /160 pages / 12×17 cm / 978-2-912667-28-1
À Propos du livre
«La France, c’est connu, aime la littérature. Quel que soit son régime, elle est folle de ses écrivains. A une condition, une seule, minime, certes, mais indispensable: qu’ils soient morts. Pour les vivants, qu’ils crèvent. La postérité fera le tri.»
Ce recueil rassemble des textes de Jean-Pierre Enard parus en revues ou dans des journaux. Il y évoque sa vision de la littérature, les ravages du nouveau-roman sur la littérature d’aujourd’hui, il y loue les écrivains de sa famille (Perros, Guérin, Calet, Reverzy,…), il se penche sur une génération en mal de repère, la sienne, celle des ex-soixante-huitards.
Dans un texte intitulé Le Goncourt aux enchères, par exemple, il nous conte comment François Nourissier, un matin, en a eu assez des tractations autour du Prix Goncourt et décida de… le mettre aux enchères. Enard nous décrit la vente, la rage des éditeurs obligés de lâcher prise devant le pouvoir financier de Bernard Tapie ou de stars du show-biz qui veulent se payer le Goncourt ! Et la chute est à la hauteur de la farce…
La presse en parle …
Patrick Amine, Art Press.
Enard est mort et c’est vraiment un bon écrivain.
Jérôme Garcin , Le Nouvel observateur.
Ce livre devrait être lu par tous et chacun, et relu par nombre d’écrivains actuels […] ils s’en feraient un inépuisable bréviaire.
Olivier Adam , Psychologie.