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À la légère

Michel DÉON

À propos du livre

Inédit

Quatrième de couverture :
Sur les rives du Lac Léman, dans les rues de Paris ou de Formentera, les personnages de Michel Déon ont souvent l’allure et la décontraction d’un Gregory Peck, ou le charme et le piquant d’une Audrey Hepburn. Ce sont les années 50, celles de Vacances Romaines, celles où un héros pouvait s’émouvoir à la simple vue de la lisière d’un bas, où le cœur d’une héroïne s’emballait au rythme d’un mambo.
Mais si une pointe de désenchantement se laisse parfois deviner au cours ces chassés-croisés amoureux, c’est peut-être parce qu’il ne faut pas prendre l’amour à la légère.

Les cinq nouvelles qui composent À la légère ont été écrites par Michel Déon dans les années 50.
À travers ces cinq histoires se révèlent cinq personnalités qui composent, comme à travers un kaléidoscope, l’idéal féminin d’une époque. Qu’il mette en scène une trapéziste, une timide secrétaire orpheline, une jeune fille dénudée sur une plage espagnole, une aventurière à Genève ou une paysanne sur une île méditerranéenne, c’est toujours une amoureuse que campe Michel Déon. Et les hommes sont loin d’avoir le beau rôle dans ces histoires: souvent conformistes, parfois veules ou velléitaires, voire même légèrement cruels, ils ne paraissent jamais glorieux et ne sont que les faire-valoir de l’éternel féminin.
Par ce livre au charme délicieusement rétro Michel Déon prouve une fois encore que si les époques changent, si les rapports entre les hommes et les femmes évoluent, les jeux de l’amour et du hasard, eux, sont intemporels.

Inédit.

Nouvelles / 2013 / 13,50€ Il existe un tirage de tête : 50 exemplaires sur papier Tintoretto à 50€ (nous contacter directement) / 128 pages / 12×17 cm / 978-2-36339-023-3

La presse en parle …

Une merveille de délicatesse et d’impudeur, trempée dans une encre vive.
Thierry Clermont, Le Figaro littéraire.

Dans ces nouvelles merveilleusement vintage […] la femme est fatale et l’homme bancal. Il suffit que la première paraisse dans son plus simple appareil pour que le second trébuche. […] Longtemps avant « les Poneys sauvages » et « Un taxi mauve », le cosmopolite Michel Déon faisait ses gammes littéraires avec une délicatesse et une insolence beaucoup plus féminines que masculines. On se régale.
Jérôme Garcin, A la légère.

Lorsqu’un jeune homme vert croque des amoureuses dans les années 50, cela donne le plus rétro des recueils de nouvelles. On est du côté du charme et d’une époque où les filles troublaient les garçons en dévoilant l’ourlet d’une culotte en jersey blanc… […] Des diamants éternels.
Olivia de Lamberterie, Elle.

[Son ami André Fraigneau] vantait sa «grâce nonchalante» et sa «mélancolie légère». Les deux formules s’appliquent parfaitement à ces cinq nouvelles. Il faudrait y ajouter un art déjà maîtrisé de la narration brève, un pinceau prometteur de paysagiste, le parfum de l’air du temps, cet après-guerre où le bonheur est un devoir et, dans la plupart de ces portraits de femmes, une vibration érotique adorablement désuète, puisque entrevoir la lisière d’un bas peut faire basculer toute une existence.
Jean-Marie Planes, Sud Ouest.

Ces nouvelles ne manquent pas de cette cruauté douce-amère qui leur sied à ravir, comme une robe de soirée joliment froissée.
Olivier Mony, Livres Hebdo.

Les histoires de Michel Déon ressemblent à un film des années cinquante dont les héros sont d’une beauté à vous couper le souffle. […] Des courts métrages en noir et blanc, nostalgiques et distingués.
Christine Ferniot, Lire.

L’espièglerie se drape de gravité, la volupté sourit. Le style a cette limpidité pouchkinienne qui l’a conservé dans la glace du poète. C’est la magie Déon.
Patrick Besson, Le Point.

Sous la langue policée percent une ironie désabusée, blasée, et un propos, souvent, étonnamment audacieux.
Barbara Lambert, Point de Vue.

Un style mirifique, au charme délicieusement classique.
Marie Segura, Elle Belgique.

Délicieusement daté, À la légère possède le charme d’un technicolor fifties.
Christian Authier, L’Opinion indépendante.

Pour aller plus loin