Adieu à ce qui vient
À propos du livre
À Venise, la rumeur se répand : un étranger s’est installé en ville. La foule, friande de nouveautés, assiège les témoins de son arrivée. Si le savant Ricorni n’a vu en lui qu’un jeune et bel homme; Fulvia, la célèbre courtisane, a noté sa richesse. Le portrait est maigre, cela ne suffit point. Alors on l’épie, à l’affût du moindre mouvement, mille yeux cernent son palazzo. Qui ose donc ainsi attirer tous les regards sans jamais se prêter à la pose ?
Grâce à ce mystérieux étranger, Venise connaîtra ses plus belles fêtes et saura qu’il faut parfois apprendre « à regarder toute chose comme si, déjà, elle n’existait plus ».
À travers ce roman, Pierre Cendors revisite le mythe d’Eros et Psyché et nous offre un récit précieux dans lequel tout est symbole. Il s’empare de personnages qui sont de véritables archétypes (le Prince, l’orpheline, le savant ou la courtisane) et qui, peu à peu, prennent corps grâce au drame qu’ils sont en train de jouer. Mais le personnage central de cette histoire reste Venise, une Venise fantasmée née de la littérature et du théâtre.
Roman / 2011 / 14,50€ (épuisé) / 144 pages / 12×17 cm / 978-2-912667-98-4
La presse en parle …
Dans ce roman labyrinthique où l’âme des personnages se révèle à travers un envoûtant jeu de masques, Pierre Cendors, à la langue précise et précieuse, ressuscite avec délicatesse la Venise du Settecento.
Véronique Cassarin-Grand, Le Nouvel Observateur.