Flâneries anachroniques
À propos du livre
Il y a deux passions dans la vie de Béatrice Commengé: la littérature et les voyages. C’est donc tout naturellement que, depuis de nombreuses années, elle tente de les concilier. Chaque page lue pique sa curiosité, et c’est livre en poche qu’elle part sur les traces des auteurs, de leurs villes natales, des cimetières hébergeant leurs tombes, ou des paysages ayant nourri leur plume.
Et, lorsqu’au retour de ses pérégrinations, elle raconte ses voyages, cela donne des chroniques vivantes, joyeuses et érudites. Ces Flâneries anachroniques, des promenades hors du temps, nous entraîne vers d’autres villes, d’autres écrivains. Béatrice pourchasse l’ombre d’Henry Miller dans les nombreux hôtels qui l’hébergèrent à Paris ; elle suit le parcours imaginaire d’Hölderlin à Athènes, lui qui écrivit de si belles pages sur la Grèce sans jamais y avoir mis les pieds ; puis part à Darjeeling pour vérifier si le jeune Lawrence Durrell voyait bien l’Himalaya de la fenêtre de son pensionnat ; elle flâne ensuite dans les ruelles qui abritèrent les amours de Diderot et Sophie ; elle emboîte le pas, enfin, à Italo Svevo cherchant sa jeunesse dans les rues de Trieste.
Et le lecteur, en refermant ce petit livre se sent pris de deux envies contradictoires, celle de sortir sa valise et celle de se plonger dans sa bibliothèque. Mais d’après Béatrice Commengé, cela n’a rien d’incompatible !
Récit / 2012 / 12€ / 96 pages / 12×17 cm / 978-2-36339-004-2
La presse en parle …
Béatrice Commengé confirme qu’elle est bien une lectrice essentielle et une écrivaine précieuse. […]
Tout chez elle est prétexte à voyage et chaque voyage est un pré-texte.
Olivier Mony, Livres Hebdo.
Les délicieuses Flâneries anachroniques de Béatrice Commengé sont des voyages hors du commun.
Monique Petillon, Le Monde.
Se promener avec Béatrice Commengé est toujours délicieux et instructif. […] Avec la plume élégante qu’on lui connaît, elle donne envie de relire et de prendre le large.
Alexandre Fillon, Sud Ouest.
Un très subtil opuscule.
Jean-Claude Raspiengeas, La Croix.
Dans Flâneries anachroniques, Béatrice Commengé se comporte en piéton du monde comme on dirait citoyen du monde. […] Ces petits livres sur le génie des lieux sont des éclats urbains écrits par des gens qui ne peuvent s’empêcher de traverser une ville comme si c’était une bibliothèque. Mais s’ils n’apportent rien à l’histoire littéraire, ils accordent un supplément d’âme à la ville en la poétisant, ce qui n’est pas peu.
Pierre Assouline, La république des livres.