Octobre
À propos du livre
À quel âge peut-on décréter que l’on a raté ou réussi sa vie ? Certains diront 80 ans, d’autres 40.
Jacques, lui, n’aura pas attendu si longtemps. À 28 ans, il a l’impression tenace d’avoir déjà fait le tour de son existence. A-t-il seulement vécu ? Pour s’en assurer, il s’offre un dernier tour de piste, retrouve celles et ceux qu’il a aimés, arpente les lieux qui ont porté ses espérances, fait l’inventaire de ses échecs. Il a la nonchalance élégante et sobre, tout en retenue, de ceux qui restent émerveillés par cette vie dont ils n’attendent plus grand-chose.
Après Zénith-Hôtel (Prix de Flore 2012) et Demain Berlin, Oscar Coop-Phane signe un troisième roman mélancolique et bouleversant.
Roman / 2014 / 144 pages / 14€ / 12 x 17 cm / 978-2-36339
La presse en parle …
Oscar Coop-Phane paie sa dette à ses aînés, de Bove à Drieu, mais dans une prose étranglée qui n’est qu’à lui.
Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur.
Un des plus prometteurs stylistes de ce temps.
Olivier Mony, Livres Hebdo.
Octobre ressemble à la rencontre de Jacques Rigaut, David Goodis et Neal Cassady dans la chambre de l’Hôtel du Nord de Carné.
L.-H. de La Rochefoucauld, Technikart.
En peu de mots, sans esbroufe, Oscar Coop-Phane va à l’essentiel. Il possède une maturité qui rend dérisoires les efforts de beaucoup de ses pairs pour exister. Lui avance, sûr de son talent. Il a bien raison.
Bruno Corty, le Figaro littéraire.
Une très très belle écriture.
Thierry Bellefroid, Livré à domicile (RTBF, télé belge).
Triste histoire à la saveur éternelle, ce troisième roman d’Oscar Coop-Phane évite l’auto-complaisance et la sensiblerie.
Marc Bertin, Sud Ouest.
Oscar Coop-Phane continue à justifier les commentaires élogieux qui ont salué ses débuts. Il poursuit un sillon mélancoliques, nimbé désormais d’un désespoir scintillant.
Pascal Baronheid, BSC News.