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Zénith-Hôtel

Oscar COOP-PHANE

À propos du livre

«Je suis une pute de rue. Pas une call-girl ou quelque chose comme ça ; non, une vraie pute de trottoir, à talons hauts et cigarettes mentholées.»

Elle est directe, Nanou, pas le genre à faire des manières, non, pas le genre à se voiler la face, à se faire des illusions sur sa vie ou sur celle de ses clients. Elle est juste là pour donner un peu d’amour, et eux sont là pour en recevoir.
Dominique, Emmanuel, Victor, Luc, Jipé ou Robert, ils ne demandent que ça, un peu de tendresse, histoire de se fuir un instant, histoire de vivre un peu.

Une galerie de portraits attachants, sincères, de petites gens aux prises avec un monde trop grand pour eux. Pas de grands destins, tous ici sont un peu mal fichus, un peu cassés, pas très beaux ni très brillants, mais Oscar Coop-phane, en digne petit-cousin de Bove ou de Calet déborde d’affection pour ses personnages. Et elle est belle jusque dans ses faiblesses, cette humanité-là.

Roman / 2012 / 13,50€ / 128 pages / 12×17 cm / 978-2-36339-008-0

La presse en parle …

Parole de lecteur, Zénith-Hôtel est le meilleur premier roman de l’année.
J.-P. Saccani, La Parisienne.

On dirait des personnages de Calet errant sur les trottoirs de Bove […] C’est beau, et surtout prometteur.
Jérôme Garcin, Le nouvel Observateur.

Oscar Coop-Phane a lu Henri Calet et Emmanuel Bove, il a retenu leur prose modeste et bouleversante, mais il n’est pas un copieur, juste un amateur qui rend hommage à ses lectures. Il écoute les solitaires des grandes villes, les perdants minuscules. Nanou, sa « vieille putain plumitive », dit qu’elle « esquinte le temps ». Oscar Coop-Phane n’a pas gâché le nôtre, de temps, en écrivant ce texte poétique et triste comme un dimanche solitaire.
Christine Ferniot, Télérama.

Un auteur prometteur de 20 ans qui m’a beaucoup ému.
Jérôme Garcin, Le Masque et la plume. (France Inter)

Il n’a que 23 ans. Mais, dans sa prose, il pose déjà le regard glaçant et sans concessions de l’homme qui a vécu. Il récure sec. Il racle à l’os.
François-Guillaume Lorrain, Le Point.

Le ton vif, syncopé, de cette galerie de portraits témoigne d’une belle maturité et d’une empathie certaine. Étonnant, pour un premier roman d’un auteur de 23 ans !
Marianne Payot, L’Express.

C’est un roman mélancolique et poisseux, désespéré, hors du temps, et qui marque une entrée rigoureuse, vigoureuse aussi, dans la littérature française contemporaine.
Yann Moix, Le Figaro littéraire.

Oscar Coop-Phane, en sortant de l’ombre sa trimardeuse, ne s’égare ni dans la compassion gnangnan ni dans la lamentation crapoteuse. Il trousse une complainte de fille de joie, généreuse, en petits bonheurs arrachés à la crapulerie du monde.
Martine Laval, Siné mensuel.

Ses observations, sa façon de recréer des « instants » en décrivant les sensations et les impressions qui s’y attachent sonnent, plus que juste, plein et profond.
Barbara Lambert, Point de vue.

Son Zénith-Hôtel est cafardeux à souhait et rayonnant de grâce.
Olivier Mony, Sud Ouest.

C’est beau, c’est triste, […] c’est de la poésie.
Eva Bester, le 28 minutes (Arte).

Des tranches de vie saignantes, suintantes, à la dérive dans la soupe froide de la vie, servies par un La Bruyère des faubourgs.
Philippe Levreaud, Bibliothèque(s).

Oscar Coop-Phane signe un premier roman dans lequel il arpente les rues sales et pauvres de l’existence, dressant un portrait tendre mais sans concessions de ses habitants. Une belle découverte.
Coline Hugel, Page des libraires.

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