Le dernier des communistes
À propos du livre
Son grand-père, Maurice-le-Rouge, figure du syndicalisme, avait été de toutes les luttes avec ses camarades sidérurgistes de l’Ardoise, dans le Gard.
Son père, Claude, fut le représentant du Parti Communiste français aux élections locales.
À la maison, on écoutait Jean Ferrat ; à Noël, on recevait les cadeaux du Comité d’Établissement ; le sport du mercredi devait forcément être collectif, et les week-ends servir à distribuer les tracts…
Autant dire que Stéphane a grandi à l’ombre du Parti, qu’il avait toutes les cartes en main pour mener une vie d’engagement, une vie épanouie grâce à l’action politique et syndicale. Alors pourquoi a-t-il choisi les Beaux-Arts plutôt que l’usine ? Pourquoi la graine du militantisme n’a-t-elle jamais voulu germer en lui ?
Avec un humour teinté de tendresse, Stéphane Bonnefoi porte un regard mélancolique sur son enfance et son récit touche en plein cœur.
Autobiographie / 2024 / 112 pages / 14,50€ / 13,5 x 20cm / 978-2-36339-208-4
Prix littéraires
- Sélection Prix littéraire Cheval Blanc
La presse en parle …
Stéphane Bonnefoi [a trouvé] la bonne distance pour raconter son enfance communiste, tendre et grinçant à la fois, ironique et sentimental, moqueur comme un merle et mélancolique comme un cormoran.
Sébastien Lapaque, Le Figaro.
Stéphane Bonnefoi raconte une tranche de vie ouvrière et militante, pleine d’anecdotes millésimées, dans ce formidable petit livre gorgé d’une douce nostalgie.
Philippe Blanchet, Rolling Stone.
Touchant et drôle, un bel hommage.
Anne Kiesel, Le Matricule des anges.
Un récit plein de tendresse.
Le Midi Libre.
Stéphane Bonnefoi fait revivre les siens, et au-delà d’eux, l’entière communauté sidérurgiste du Gard. Il rend un hommage appuyé et émouvant à leur engagement et à leurs valeurs, parvenant par là même, à concilier l’art et la manière, le portrait de trois générations et la justesse de leurs combats. Les mots résonnent dans le présent, et en feignant de nous parler d’hier, Bonnefoi devient le porte-voix des révoltes présentes. Un grand petit livre.
L’Est républicain.
Un texte court qui se lit quasiment d’une traite. Un portrait beau et sans complaisance de Maurice, cet aïeul ouvrier et secrétaire de cellule.
La Gazette de Nîmes.
L’auteur calque, avec mélancolie et sans chichi, sa trajectoire à celle du prolétariat en voie d’invisibilisation.
Yoann Durand, Haut Parleur.
Un texte savoureux, émouvant et drôle.
Les Notes.
Les libraires en parlent …
Entre un grand-père (Maurice-le-Rouge) ouvrier de toutes les luttes et un père plutôt ancré dans la lutte institutionnalisée au sein du PC dans le Gard, le chemin semble tout tracé pour Stéphane jusqu’à ce qu’il choisisse les Beaux-Arts… Un récit social d’une justesse incroyable, sur la construction de soi, du rapport aux autres, narré avec humour, le tout empreint d’une douce nostalgie.
Joachim, Librairie Le Matoulu, Melle.
Inspiré de la vie de l’auteur, ce livre nous plonge au coeur de la vie des ouvriers métallurgistes syndiqués et communistes. C’est brillant comme un livre d’Edouard Louis et passionnant comme Annie Ernaux.
Tom, Librairie La Maison jaune, Neuville-sur-Saône.