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C’est tous les jours comme ça

Pierre Autin-Grenier

À propos du livre

Anthelme Bonnard en a ras la casquette, il s’étonne, s’inquiète, secrètement s’insurge.
Ça a commencé par l’intrusion intolérable du Candidat dans son salon, la lente mais implacable extinction de la gent féminine du quartier, la disparition de plus de 70 % des Martin, l’étrange assassinat d’un nain dans l’escalier…
Mais quand on vient chercher manu militari l’étudiant des Beaux-Arts du troisième parce qu’il possède un couteau suisse vert avec tire-bouchon, quand d’autres sont pareillement inquiétés pour avoir osé lire dans un lieu public un ouvrage de fiction pourtant entouré du bandeau obligatoire « Lire peut entraîner des lésions cérébrales graves » ou quand deux titis un peu basanés se font piéger comme des moineaux au sortir de l’école, alors Anthelme se demande s’il ne serait pas temps de songer à la résistance, voire à utiliser carrément le trancheflic soixante-huitard que la couturière du deuxième tient planqué dans sa cuisine…

Roman / 2010 / 15€, épuié. Il existe un tirage de tête : 30 exemplaires sur papier noir à 50€ (pour les tirages de tête, nous contacter directement). / 160 pages / 12×17 cm / 978-2-912667-76-2

Prix Littéraires

  • Grand prix de l’humour noir 2011

La presse en parle …

Pierre Autin-Grenier est avant tout un styliste hors pair. Un maître de la forme brève capable de sortir de son chapeau des textes inclassables, petites nouvelles et courts récits autobiographiques, baignant joyeusement dans l’humour noir et le burlesque. […] En ce printemps, il revient avec l’un de ses meilleurs crus.
Alexandre Fillon, Livres Hebdo.

Maître incontestable de la forme brève, Pierre Autin-Grenier balance son idée de notre humanité, avec un humour implacable et une délicieuse virtuosité stylistique.
Coline Hugel, Page des Libraires.

Comme toujours avec ce maître ès-contes cruels et autres fabulettes grinçantes, on fait face à la menace. Le monde n’est plus ce qu’il était. Les milices modernes sont à l’affût. […] Les “matins bruns” guettent.
Didier Pobel, Le Dauphiné libéré.

C’est tous les jours comme ça […] est une discrète pépite dans le magma du tout-à-l’ego. Pierre Autin-Grenier y a consigné les dernières notes d’Anthelme Bonnard avec un art consommé non de la nouvelle ou du fragment mais de la forme brève dont il est l’un des maîtres en France. […]
C’est de l’ironie douce-amère mâtinée d’humour noir. A croire qu’Autin-Grenier est le fils naturel de Vialatte et Topor. Nul besoin d’expertise ADN pour le vérifier, il suffit de lire et d’écouter la musique qui s’en dégage. De la litote en ut mineur. […] Anthelme Bonnard, un résigné tenté par la résistance, est son Bartleby à lui. Un homme moyen, mais libre. Ce récit en morceaux est clair, fluide, drôle, fin et égal. Ses derniers mots : “lumière” et “légèreté”. C’est tout à fait ça.
Pierre Assouline, La République des Livres.

Un petit univers de quartier merveilleux et noir, entre l’Écume des jours et la rubrique des faits divers, entre la petite histoire de fort bon mauvais goût, le conte métaphysique et la comptine.
Chloé Brendlé, Le Matricule des anges.

Avec Pierre Autin-Grenier, on sait que l’art peut à tout moment se transformer en cochon. C’est d’ailleurs chez lui ce qu’on goûte: cette dextérité dans le décalage, la blague sérieuse, l’étrangeté quotidienne, le mystère là où il ne se passe rien. Dans C’est tous les jours comme ça, on peut déraper à chaque coin de rue.
Laurent Bonzon, livre & lire.

Partant de vérités et d’évènements réels légèrement extravagués, riant jaune, déversant quelques burettes d’absurdité sur les pavés (afin que certains s’y rétament), Pierre Autin-Grenier réussit, en un tournemain, en emboîtant anecdotes et faits divers, à en amplifier la portée pour y planter de redoutables banderilles.
Jacques Josse, remue.net.

Les habitués de l’auteur vont retrouver là les décors familiers de la saga autinienne (Lyon, ses ruelles, ses bistrots) et son personnage central : lui-même, à peine caché sous le nom d’Anthelme Bonnard, éternel imprécateur, pourfendeur de la société néo-libérale triomphante, rêvant à la révolution, prônant et pratiquant la résistance passive de l’oisiveté, du bien manger et du bien boire.
Michel Volkovitch, volkovitch.com.