Jean de La Ville de Mirmont
L’auteur
Parmi les grands écrivains morts à la guerre, il y en a aussi des petits, comme Jean de La Ville de Mirmont (1886-1914), fauché dans les premières semaines du conflit. Il laisse derrière lui une œuvre restreinte dont la modernité permet d’entrevoir l’étendue de son talent avorté : un recueil de poème, L’horizon chimérique (publication posthume en 1920), quelques contes publiés dans des revues (rassemblés en recueil en 1923) et un court roman, Les dimanches de Jean Dézert, qu’il fait paraître à compte d’auteur quelques mois avant d’être envoyé au front.