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L’autre région

Georges Perros

À propos du livre

L’Autre Région, c’est le Nord. Le Nord où, en 1961, un jeune homme de vingt-et-un ans décide d’écrire à l’auteur de ce livre étrange qu’il vient de lire, ces Papiers collés qui ont su le toucher. Georges Perros lui répond, il se dit «heureux du signe [qu’on lui fait] de là-haut». Il parle aussi des poèmes que Maxime Caron a joints à sa lettre, il encourage le jeune homme: «La médiocrité, ça n’existe pas. C’est le défaut de passion qui est grave. L’abdication.» D’autres lettres suivront, l’échange durera seize ans, l’amitié aussi, jusqu’à ce que la mort s’en mêle.
Entre eux il est souvent question de poésie. Georges Perros prodigue ses «conseils à un jeune poète» avec toute la sensibilité et surtout l’humanité qui rendent ces lettres si attachantes. On sent là une amitié durable que trois rencontres furtives ont soudée, malgré quelques silences imposés par la vie.

Lettres à Maxime Caron / 2002 / épuisé / 80 pages / 12×17 cm / 978-2-912667-09-0

La presse en parle …

Avec Perros, chaque parution est un plaisir. Rendons grâce à Finitude d’avoir publié les lettres que l’écrivain de Douarnenez avait adressées à Maxime Caron, un jeune admirateur du Nord de la France. Caron n’a jamais oublié Perros, et on lira avec une certaine émotion, le poème qui clôt ce petit livre, un Requiem qui rappelle seize ans d’amitié, et trois trop brèves rencontres.
Norbert Czarny, La Quinzaine Littéraire.

Publier des lettres du poète d’Une vie ordinaire aujourd’hui demeure chose qui vient… «à ras d’homme», après celles à Lorand Gaspar, à Michel Butor, à Bernard Noël, à Jean Roudaut, et à d’autres encore… Et ces lettres vers l’Autre Région, recueillies avec bon goût par Finitude, sont, et n’importe quelle suite de mots vers un de ses destinataires l’est, d’un Perros qui sait proser comme personne (ce «personne» n’est en rien fanfaronnade rhétorique).
Jeanpyer Poëls, La Nouvelle Revue Française.