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Nuits bleues, calmes bières suivi de L’orage

Jean-Pierre MARTINET

À propos du livre

Postface d'Alfreid Eibel

«La dernière fois que l’on avait sonné à sa porte, c’était pour lui apporter un télégramme annonçant sa mort. Il l’avait ouvert en tremblant, puis, en lisant le texte, il avait éclaté de rire. Pour fêter l’événement, il avait bu plusieurs bières rousses. […]
La mort ne l’avait pas privé de sa faculté d’émerveillement, bien au contraire. Jamais il n’avait pris autant de plaisir à déambuler dans Paris.»

Rencontrer un mort, plutôt content de l’être — il occupait si peu de place, déjà, de son vivant —, le suivre dans ses virées nocturnes, de bières en bières, de brunes en blondes, voilà ce que propose Jean-Pierre Martinet. Il nous convie avec talent à la découverte d’une étrange nuit bleue, fantasque et fantastique, traversée par les ombres d’Henri Calet, Louise Brooks ou Emmanuel Bove.

Correspondance / 2006 / 9€, épuisé / 56 pages / 12×17 cm / 978-2-912667-38-0

La presse en parle …

Une virée du côté de l’enfer, dans une solitude, une désespérance absolues, celle des assoiffés insatiables.
Martine Laval, Télérama.

Dans Nuits bleues, Martinet pousse le conte jusqu’aux tréfonds de l’enfer ordinaire et de la dérive.
Serge Airoldi, Sud Ouest.

Martinet vole à haute altitude dans le ciel littéraire. Il est grand temps de lever la tête vers lui.
Alexandre Fillon, Livres Hebdo.