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Par le trou de la serrure

Harry CREWS

À propos du livre

Traduction de Nicolas Richard et postface de Joseph Incardona

Harry Crews écrit toujours à hauteur d’homme. Qu’il nous entraîne au bord du ring pour assister à un match de Mike Tyson en compagnie de Madonna et de Sean Penn, qu’il nous raconte quelques jours passés avec David Duke, le trop charismatique « Grand Sorcier » du Ku Klux Klan, ou avec un redoutable télévangéliste, il le fait toujours avec une humanité et une justesse incomparables. Même chose quand il se penche sur son enfance pauvre dans une ferme du comté de Bacon, Géorgie, qu’il évoque la noyade de son fils dans la piscine des voisins, ou ses tourments d’écrivain alcoolique, la pudeur affleure toujours. Il fait naître l’émotion, il nous touche et nous rappelle, s’il en était besoin, qu’il fut un des grands écrivains américains de sa génération.

Harry Crews avait établi le manuscrit de ce recueil quelques années avant sa mort. Resté dans un tiroir, il ne fut jamais publié. Byron Crews, le fils d’Harry, nous l’a confié. Nous en sommes fiers.

Chroniques / 2021 / 352 pages / 24€ / 14,5 x 22cm / 978-2-36339-153-7 

La presse en parle …

Parole de lecteur, Zénith-Hôtel est le meilleur premier roman de l’année.
J.-P. Saccani, La Parisienne.

On dirait des personnages de Calet errant sur les trottoirs de Bove […] C’est beau, et surtout prometteur.
Jérôme Garcin, Le nouvel Observateur.

Oscar Coop-Phane a lu Henri Calet et Emmanuel Bove, il a retenu leur prose modeste et bouleversante, mais il n’est pas un copieur, juste un amateur qui rend hommage à ses lectures. Il écoute les solitaires des grandes villes, les perdants minuscules. Nanou, sa « vieille putain plumitive », dit qu’elle « esquinte le temps ». Oscar Coop-Phane n’a pas gâché le nôtre, de temps, en écrivant ce texte poétique et triste comme un dimanche solitaire.
Christine Ferniot, Télérama.

Un auteur prometteur de 20 ans qui m’a beaucoup ému.
Jérôme Garcin, Le Masque et la plume. (France Inter)

Il n’a que 23 ans. Mais, dans sa prose, il pose déjà le regard glaçant et sans concessions de l’homme qui a vécu. Il récure sec. Il racle à l’os.
François-Guillaume Lorrain, Le Point.

Le ton vif, syncopé, de cette galerie de portraits témoigne d’une belle maturité et d’une empathie certaine. Étonnant, pour un premier roman d’un auteur de 23 ans !
Marianne Payot, L’Express.

C’est un roman mélancolique et poisseux, désespéré, hors du temps, et qui marque une entrée rigoureuse, vigoureuse aussi, dans la littérature française contemporaine.
Yann Moix, Le Figaro littéraire.

Oscar Coop-Phane, en sortant de l’ombre sa trimardeuse, ne s’égare ni dans la compassion gnangnan ni dans la lamentation crapoteuse. Il trousse une complainte de fille de joie, généreuse, en petits bonheurs arrachés à la crapulerie du monde.
Martine Laval, Siné mensuel.

Ses observations, sa façon de recréer des « instants » en décrivant les sensations et les impressions qui s’y attachent sonnent, plus que juste, plein et profond.
Barbara Lambert, Point de vue.

Son Zénith-Hôtel est cafardeux à souhait et rayonnant de grâce.
Olivier Mony, Sud Ouest.

C’est beau, c’est triste, […] c’est de la poésie.
Eva Bester, le 28 minutes (Arte).

Des tranches de vie saignantes, suintantes, à la dérive dans la soupe froide de la vie, servies par un La Bruyère des faubourgs.
Philippe Levreaud, Bibliothèque(s).

Oscar Coop-Phane signe un premier roman dans lequel il arpente les rues sales et pauvres de l’existence, dressant un portrait tendre mais sans concessions de ses habitants. Une belle découverte.
Coline Hugel, Page des libraires.