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Ulysse est né à Trieste

Italo SVEVO

À propos du livre

Trieste 1906. Italo Svevo décide, pour des raisons professionnelles, de prendre des cours d’anglais. Il s’adresse à un professeur attaché à la Berlitz School locale. Ainsi, un matin, un jeune irlandais de vingt-quatre ans sonne chez lui et se présente: «Je suis Joyce».
Vingt ans plus tard, dans une conférence prononcée le 8 mars 1927, au Convegno de Milan, Italo Svevo revient sur l’amitié née ce jour là, sur leurs discussions, sur la découverte de cet esprit incroyablement fertile.

Il rapporte par exemple la remarque que fit un jour le jeune Joyce à un vieux poète irlandais: «C’est vrai, vous n’avez aucune influence sur moi. Mais il est déplorable que vous soyez trop vieux pour que vous puissiez sentir la mienne». Ou encore l’air pincé de Joyce qui, après avoir entendu une plaisanterie un peu osée, déclara: «Je ne dis jamais de telles choses, bien que je les écrive», et Svevo d’ajouter «Il semble donc qu’on ne puisse lire ses œuvres en sa présence». Et c’est avec cet esprit malicieux qu’Italo Svevo aborde, par exemple, les rapports entre Joyce et Proust, ou entre Joyce et la psychanalyse.
Svevo tente ainsi de faire découvrir l’œuvre de James Joyce à ses compatriotes, une œuvre qui doit beaucoup à Trieste et à l’Italie.

Le texte de cette allocution, l’un des rares témoignages de cette amitié littéraire, était peu connu. Sa publication, accompagnée d’une éclairante étude de Dino Nessuno sur les rapports et les influences entre les deux hommes, révèle la puissance créatrice de Joyce durant les années passées à Trieste et son rôle dans la reconnaissance de l’œuvre d’Italo Svevo.

Essai / 2003 / épuisé / 104 pages / 12×17 cm / 978-2-912667-16-8

La presse en parle …

Cette conférence est un vrai beau bijou.
Serge Airoldi, Sud Ouest.

Une «affinité élective» toute de retenue et de générosité.
Thierry Cécille, Le Matricule des Anges.

Une conférence magnifique et vivante en tous points. […] La préface de Dino Nessuno, comme toute l’édition de ce livre, est d’une grande qualité.
Patrick Amine, Art press.