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Pierre Luccin 

 
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À propos de l’auteur

Grand voyageur durant sa jeunesse — il était steward sur des paquebots — Pierre Luccin (1909-2001) a parcouru le monde entier. Il a nourri ses œuvres de l’expérience de ses douze années passées en mer, notamment dans Le marin en smoking (Gallimard, 1946) ou, la même année, dans La confession impossible chez Delmas. Sur ces palaces flottants, son travail «de bagnard en smoking» (comme il se définissait) lui a fait croiser Garbo, Marlène Dietrich, Aristide Briand. Il rencontre aussi Albert Londres en 1932 dans l’océan Indien, sur le Georges-Philippar qui revient de Chine. Durant la traversée, un incendie se déclare sur le paquebot qui fait naufrage ; le grand journaliste y perdra la vie.

Puis c’est la guerre et Pierre Luccin part au front en 1939. Mais à la démobilisation, c’en est fini des voyages et c’est dans sa Gironde natale, à Tabanac précisément, que reviennent l’homme et l’écrivain débutant qui publie avec succès chez Gallimard, en 1943, son premier roman La Taupe (le roman sera réédité, toujours chez Gallimard, en 1982). L’ouvrage lui vaudra le prix de l’Académie française et sera adapté à la télévision en 1996.

Mais sa carrière d’écrivain sera courte, elle aussi. Cinq romans et deux recueils de nouvelles publiés entre 1943 et 1947 puis il cesse d’écrire pour reprendre la route: il devient négociant en vins de Bordeaux, spécialement dans le nord de la France et de l’Europe. Bon vivant à l’esprit contestataire comme en témoignent ses œuvres et ses chroniques acérées parues dans des revues gastronomiques (La journée vinicole, La vie de Bordeaux), il décide à 80 ans de repdrendre la plume et de se lancer dans un roman autobiographique qui restera inachevé, Le sanglier : «Le sanglier, c’est moi, c’est-à-dire un fonceur. Et l’histoire, celle d’un homme révolté.»

Paru aux Éditions Finitude