D’étranges hauteurs
À propos du livre
Jean est seul, caché par quelques pierres sur le flanc de la montagne. La colonne de blessés et les derniers maquisards rescapés ont dû le laisser là. Amputé de la jambe gauche quelques jours plus tôt, il les retardait trop. Il a mal, peur et soif. Alors il se raccroche au souvenir de sa jeune femme, à sa fille qui vient de naître et qu’il ne connaît pas encore. Il ne regrette pas vraiment de s’être engagé, mais quand même, il n’avait pas imaginé ça. La mort, il y a pensé, bien sûr. Mais on fait quoi, estropié, unijambiste à vingt-trois ans ? Jean regarde le soleil se lever, il est si beau sur la montagne ce matin encore.
Cinquante ans après la mort d’un père qu’il a à peine connu, Laurent Seyer lui offre une nouvelle vie et, par le prodige du roman, comble les blancs laissés par la mémoire.
Roman / 2022 / 256 pages / 19€ / 13,5 x 20 cm / 978-2-36339-168-8
Prix littéraires
- Finaliste Prix du livre La Tribune
- Sélection Prix Paysages Ecrits
La presse en parle …
Un récit prenant et poignant.
Guillaume Goubert, La Croix.
Un roman parfaitement abouti qui nous incite à croire plus que jamais à la littérature.
François Huguenin, Le Figaro Magazine.
C’est une histoire à la fois forte et simple sur l’engagement dans l’amour, la religion, la guerre. D’étranges hauteurs, une autre façon de dire les hauteurs intérieures.
Nathalie Agogue, Libération.
Laurent Seyer raconte une famille française, des héros modestes qui ont lutté pour rester à la hauteur de leurs engagements, des gens de bien qu’il aime et s’attache à nous faire aimer.
Yves Viollier, La Vie.
Un beau texte, très tenu, à la langue altière.
Effervescence, RCF.
Un puissant témoignage d’un épisode réel de la Résistance.
Jean-Paul Guéry, Le Courrier de l’Ouest.
De nobles sentiments et des actes courageux servis par une écriture simplement belle.
La Voix du Nord.
L’auteur nous embarque grâce à son écriture précise, ciselée, détaillée, sans effet de manches.
Charles-Henri d’Andigné, Famille chrétienne.
Résistance, fraternité, courage et amour sont au coeur de ce livre marquant.
Michèle Caron, France Bleu Isère.
Un récit poignant autour d’une histoire d’amour et d’une plongée dans l’histoire de la Résistance.
Télé Grenoble.
À travers ce roman prenant où l’auteur flirte avec les codes de l’autofiction et réinvente la figure d’un père, se nouent les destins d’un homme et d’une femme marqués du sceau de la guerre.
Caroline Audibert, L’Alpe.
Une chronique familiale s’étendant sur près d’un demi-siècle, avec ses secrets et ses retournements.
Damien Lamoril, Réforme.
Des héros modestes qui ont lutté pour rester à la hauteur de leurs engagements, des gens de bien.
Yves Viallier, RCF Vendée.
Quelle plus belle fonction pour la littérature que celle d’offrir une nouvelle vie à qui l’a perdue ?
Émile Magazine.
Laurent Seyer nous offre un très beau roman où il redonne vie avec beaucoup de pudeur et de respect à ses deux parents. Un très gros coup de coeur.
Bernard Gravelat, RCF Limousin.
Les libraires en parlent …
Voilà un roman construit comme l’escalier de Chambord. Voilà Jean, jeune résistant du maquis de l’Oisans qui nous entraîne au plus près de l’engagement nécessaire et d’un héroïsme discret. Nous sommes en juillet et août 1944. Et voilà Odette, dans une chronologie à rebours, de 2016 à 1949. Sa très grande rigueur morale et sa foi inébranlable lui auront fait tenir le cap, extraordinaire catholique priant pour que son fils gagne moins d’argent. « Les braves gens ne courent pas les rues », nous dit Flannery O’Connor. Ils sont au centre de ce nouveau roman de Laurent Seyer.
Nathalie, Librairie Détours, Nailloux.
Une très belle écriture.
Librairie Grain de Lire, Lalinde.
Un récit qui relate l’engagement de ces hommes, leur quotidien, la beauté de la montagne, leur solidarité et amitié, […] et qui entremêle les vies d’Odette et Jean en chronologie inversée pour mieux souligner le croisement de ces deux destins marqués par l’histoire.
Librairie Vaux Livres, Vaux-le-Pénil.