Jérôme
À propos du livre
Obsédé par Polly, la jeune fille qu’il croit aimer, Jérôme Bauche se lance dans une quête hallucinée à travers une ville étrange, un peu Paris un peu Saint-Petersbourg. Tel Dante, il s’enfonce irrémédiablement vers l’enfer, et nous y entraîne avec lui. De gré ou de force.
« Ne pas se laisser aller à la nostalgie de l’amour et des caresses, car alors on est foutu. »
En 2018, Jérôme a 40 ans et on commémore également les 25 ans de la mort de Jean-Pierre Martinet. Pour marquer ces anniversaires, nous publions une nouvelle édition de Jérôme (la dernière, parue 2008, était épuisée). En manière d’hommage, la couverture est orange, le même orange que celui choisi par le Sagittaire pour l’édition originale de 1978.
Roman / 2018 / 18€ / 480 pages / 14,5 x 22 cm / 978-2-36339-096-7
La presse en parle …
L’admirable Jérôme est tout entier porté par une langue torrentielle qui balaie le lecteur.
Alexandre Fillon, Livres Hebdo.
Certains livres ont le mérite non seulement de remettre les pendules à l’heure mais d’en arracher les aiguilles pour les planter dans notre nuque comme deux nécessaires banderilles. […] Jérôme est un livre aux mille douleurs, aux mille splendeurs, un livre-lave, dont la puissante ivresse brûle de vie.
Claro, Le Monde.
Ça commence un peu comme du Gombrowicz, ça finit comme les hallucinations du dernier Céline. Jérôme est un maître livre qui vous marque à jamais.
Didier Pourquery, Libération.
Battant pavillon de l’allégorie fantastique, Jérôme, c’est le vocabulaire du grand large, les quarantièmes rugissants dans un Paris réinventé. Voilà ce qui s’appelle écrire avec son sang. […] Qui lit Jérôme a la révélation de la littérature, celle des horizons céliniens.
Bernard Morlino, Le Figaro littéraire.
Chronique d’une fragilité vitupérante, ce roman exceptionnel happe et bouscule.
Marine Landrot, Télérama.
Un livre au lyrisme névrotique.
Estelle Lenartowicz, L’Express.
Ce roman grince fort, à la fois méchant comme une teigne et sentimental à pleurer. […] Il faut plonger dans ce texte qui doit plus à Dostoïevski qu’à Céline et ressemble aux tableaux d’un Jérôme Bosch ou d’un Goya.
Christine Ferniot, Lire.
Le plus grand tort de Jean-Pierre Martinet, c’est de ne pas avoir été américain: son Jérôme serait devenu un roman culte à l’échelle internationale. […] A découvrir d’urgence.
Nelly Kapriélian , Les Inrockuptibles.
C’est un monstre. Un tordu. Un fou. Un parano. Ou bien tout le contraire, un innocent, un poète, un sentimental, un visionnaire. Son nom: Jean-Pierre Martinet. […] Martinet fait semblant d’être méchant, mais il n’est que générosité. Il porte en lui un trop-plein de sensibilité qu’il ne sait transformer qu’en phrases noires et lumineuses.
Martine Laval, Télérama.
Une littérature compacte, percluse de nerfs et de sang, magistralement inclassable.
Philippe Blanchet, Rolling Stone.
De chutes en relèvements, d’audaces en repentirs, de crise d’angoisse en suffocation éblouie, Jérôme va au bout du sacrilège, ne cachant rien de la folle gravitation de ses désirs ni de leur éclat obscène autant que dérisoire.
Richard Blin, Le Matricule des anges.
Quel que soit le nombre de ceux qui découvriront Martinet et son Jérôme aujourd’hui, ils comprendront tous, à la lecture de ce Dante égaré dans les cercles crapoteux d’un enfer urbain incertain, qu’ils sont en présence d’un écrivain aussi furieux, désespéré et incontrôlable que les figures tutélaires qu’il convoque avec un naturel de grand seigneur: Joyce, Céline, Dostoïesvki.
Jérôme Leroy, Valeurs actuelles.