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Pour passer le temps

Jean FORTON

À propos du livre

Préface de David Vincent

Pour passer le temps est le titre d’une des douze nouvelles inédites de ce recueil, douze courts moments d’existence que Jean Forton imagine, sans arrière-pensées, sans songer à une quelconque publication, juste… pour passer le temps. Et le romancier devenu nouvelliste prend un incontestable plaisir à ce petit jeu, à jongler avec les situations cocasses et improbables, comme dans cette nouvelle où un homme, pour échapper à sa mégère, grimpe dans un poirier et refuse obstinément d’en descendre, ou dans cette autre où deux jeunes enfants jouent innocemment à la poupée avec la dépouille d’un porcelet. Avec le même bonheur, il se fait touchant en nous contant dans un récit plein d’humanité l’attente, dans un couloir d’hôpital, d’un vieil homme dont la femme se fait opérer. Mais surtout, comme l’écrit David Vincent dans son avant-propos, il sait mettre à jour cette cruauté précise et parfois amusée dont il s’est fait l’illustrateur, cette amertume qui nous laisse juge de nos petitesses.
D’une liberté de ton inhabituelle chez Jean Forton, ces textes mettent à jour une facette jusqu’alors inconnue de son talent.

Nouvelles / 2002 / épuisé, il existe un tirage de tête : 25 exemplaires sur vergé de Rives à 35€ (nous contacter directement) / 144pages / 12×17 cm / 978-2-912667-08-03

La presse et les libraires en parlent …

Pour passer le temps, le Bordelais Jean Forton (1930-1982), libraire de son état, écrivain de la marge et de la trempe d’un Henri Calet ou d’un Emmanuel Bove, s’amusait à écrire des historiettes «provinciales», des tranches de vie, des tranches de cake à l’orange amère. A ce jour inédites, ses nouvelles sardoniques et mélancoliques laissent un sentiment d’amertume, celui, tout bête, de ne plus pouvoir profiter de cette écriture maligne.
Martine Laval, Télérama.

Une pure merveille d’humour noir.
Pierre Drachline, Le Monde.

Une incroyable cruauté…
Michel Schneider, Le Point.

Ces textes pleins d’amertume sont à classer aux côtés de Bove, Calet, Gadenne ou Vialatte.
J.D. Wagneur, Libération.