Tant que durera la guerre
À propos du livre
Lettres à sa mère pendant la guerre de Sécession
En 1862, Walt Whitman part à la recherche de son frère, porté disparu sur les champs de bataille de la guerre de Sécession. Il découvre la situation épouvantable des hôpitaux militaires et refuse de rester indifférent. Poète engagé, humaniste, Whitman va mettre ses idéaux en application. Il décide de se consacrer aux blessés, d’accompagner les mourants, plaçant sa vie entre parenthèses durant trois ans.
Quels que soient leur camp ou leur couleur, il apporte amitié, écoute et réconfort à ceux qui en ont besoin. Le soir, il écrit : des carnets pour se libérer, des articles pour témoigner, des lettres à sa mère pour s’épancher. Ces trois sources se complètent pour faire de Tant que durera la guerre un document intime, littéraire et historique unique.
INÉDIT
Extrait :
«Les blessés gisent à même le sol et il y a parfois de la neige. Je vais de l’un à l’autre. Je n’ai pas l’impression de servir à grand-chose, mais je ne peux pas les laisser tomber. De temps à autre, un jeune garçon s’accroche à moi de façon convulsive, je fais alors ce que je peux pour lui ; à tout le moins, je m’arrête et je reste assis à son chevet, pendant des heures s’il le souhaite.»
Correspondance / 2023 / 240 pages / 23,50€ / 15,5 x 22 cm / 978-2-36339-197-1
Prix Littéraires
La presse en parle …
Frédérique Roussel, Libération.
Un volume précieux qui regroupe les écrits de Whitman sur la guerre de Sécession. Le lecteur se trouve sur le terrain, en direct. C’est passionnant.
Christophe Mercier, Le Figaro.
Walt Whitman était parti à la recherche de son frère, porté disparu, mais c’est une génération entière de jeunes Américains qu’il rencontre, et au service de laquelle il se place. […] Ces textes sont pour la première fois traduits et rassemblés par Thierry Gillyboeuf, qui restitue avec ce livre l’acharnement de Whitman à « faire un bien du mal national. »
Marius Heinisch, Le Monde Diplomatique.
Walt Whitman compose un tableau unique de la guerre de Sécession.
Anne Crignon, L’Obs.
Une matière unique proprement inestimable, […] des lettres bouleversantes et l’humanité, la vraie.
Marc Bertin, Sud Ouest.
Tandis qu’il s’efforce de rassurer sa mère, Walt Whitman raconte ses états d’âme et relate, en écrivain doté d’une formidable acuité, ce qu’il vit et voit. À travers lettres, extraits de carnets ou articles, on mesure la violence ordinaire de cette guerre où l’on a comptabilisé plus de 600000 morts. Il offre un témoignage de première force, où l’on croise le général Grant, Abraham Lincoln ou de simples conscrits en détresse.
Jean-Luc Germain, Le Télégramme.
Un puissant témoignage sur la violence d’un conflit qui fut peut-être la première grande guerre industrielle moderne.
Bernard Quiriny, Trois Couleurs.
Le témoignage de Walt Whitman dévoile les réalités brutales de la guerre, certes, mais il met en évidence aussi la lumière des sentiments, l’humanité qui peut briller même dans les pires circonstances.
Gaëlle Obiégly, FloriLettres.
On devine dans ce recueil la tendresse, l’intarissable générosité du poète, et l’importance de cette expérience qui nourrira jusqu’à sa mort l’écriture de son recueil Feuilles d’herbes.
Les Notes.
Les libraires en parlent …
Carole, Librairie du Bon Marché, Paris.