Une si jolie fermette
À propos du livre
Une si jolie fermette est un clin d’œil à tous les rêveurs optimistes. Il s’adresse à tous ceux pour qui campagne rime avec printemps et fleurs des champs, ceux pour qui un joli sourire recèle d’infinies promesses, ceux encore pour qui maison est synonyme de chaleur et de confort, ceux enfin qui voient en chaque enfant un jeune esprit attentif à l’infinie soif d’apprendre…
Même si la vie à la campagne ménage à un pauvre professeur, fraichement « muté », des déconvenues en cascade, il n’attire jamais vraiment la moquerie. Alain Bertrand a trop de tendresse pour son personnage pour user d’une ironie facile. Et le personnage que croque Daniel Casanave, une sorte de grand Duduche un peu lunaire et décalé, aux prises avec une nature hostile, pluvieuse et neigeuse à souhait, accentue cette empathie.
Daniel Casanave est un dessinateur passionné de bande-dessinée et de littérature. Lorsqu’il décide de mêler les deux, c’est un coup de maître: son Ubu roi en bande-dessinée paru aux 400 coups en 2001 est très remarqué. Il signe aussi des adaptations de textes d’Apollinaire, Kafka, Ramuz ou Verlaine et très recemment, avec son complice D. Vermeulen, les biographies de Percy et Mary Shelley (éd. Lombard). On lui doit également, en collaboration avec Manu Larcenet, Une aventure rocambolesque du soldat inconnu, parue en 2009 chez Dargaud.
Une si jolie fermette est sa première collaboration avec son ami Alain Bertrand.
Roman / 2012 / 12€ / 64 pages / 15,5×22 cm / 978-2-36339-016-5
La presse en parle …
Alain Bertrand conjugue l’influence profonde de Gaston Compère avec l’impertinence décalée de Vialatte enrubannée dans son écriture très pure et à la folie poétique du Wallon brindezingue Pirotte.
Isabelle de Montvert-Chaussy, Sud-Ouest.
Comme Alexandre Vialatte, son modèle auvergnat et maître en non-sens, Alain Bertrand est urticant et coruscant. Il pratique l’humour avec beaucoup de sérieux, n’a pas le souci d’être à la mode, écrit bref par peur, non d’encombrer ses contemporains, mais d’abîmer les forêts.
Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur.
Alain Bertrand nous conte une farce belge avec un art assuré de l’écriture et un humour à fleur de phrases.
Lucie Cauwe, Le Soir.
Ce bref roman marie à merveille l’humour, la poésie et la mélancolie. Illustrée de dessins de Daniel Casanave, cette épopée brlesque forme un bel ensemble qu’on peut lire et relire, pour en rire encore.
Astrid de Larminat, Le Figaro littéraire.